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Langliere, dans le Luxembourg (1) près prince pour s'assurer dans ses états, rélaNeufchatel, à une bonne lieue au nord de blit la ville de Strasbourg, brûlée par Atticette ville, qui est situé à quatre bonnes la; qu'ensuite il båtit le château d'Epinal, lieues d'Arlon vers l'orient. Le duc Gode- de même que celui de Marsal, et fortifia le froifils de Gathelon, y fonda vers l'an 1050, château de Namur et celui de Castriloque un prieuré qu'il céda en 1055, à l'abbaye ou Long-castre, qu'il soutient être le mêde Florence. me que Longwic; mais tout cela n'est fonLONGWIC et le prieuré de Mont-dé que sur des histoires fabuleuses ou peu Saint-Martin. La ville de Longvic est assurées. Nous savons qu'Epinal est beausituée sur la petite rivière de Chiers, qui coup plus récent que ce prétendu roi Alse décharge dans la Meuse, entre Mouson beron, qui n'est point connu dans les et Sedan. Longwic est placé entre Luxem- meilleurs historiens, et qui n'exista jabourg, Thionville et Mont-Médy; sa si-mais; je crois même que le château de tuation sur une hauteur, bordée d'un Long-castre dont parlent les historiens, est précipice du côté de l'orient et du midi, le château de Mons, nommé par les anciens s'étend vers le couchant dans une campa- Castrilocus. gne très-fertile. Cette place est de figure Le même M. Mussey, nous apprend qu'à hexagone (2). Il y a un bastion coupé du une portée de canon de Longwic, on voit côté du précipice, mais il est soutenu par une ancienne forteresse, aujourd'hui démodeux demi-lunes, et par deux ravelins. lie, qu'on croit avoir été un camp romain, Elle est à trois quarts de lieue d'Arlon ; nommé Titelberg, comme qui dirait la elle appartenait autrefois au duc de Lor-montagne de Tite: que dans le terrain raine et dépendait du bailliage de St.-Mi-qu'occupait cette forteresse sur une hauhiel, comme étant du haut Barrois, ou teur, aujourd'hui en culture, on trouve du Barrois non mouvant. Le roi Louis assez souvent dans la terre, d'anciennes XIV la fit fortifier après la paix de Nimé-médailles des premiers empereurs, depuis gue, et la mise en l'état où l'on la voit Jules-César, jusqu'à Valentinien: qu'on aujourd'hui, pour l'opposer à Luxem-y remarque des restes de murs, de tours et bourg, et servir de barrière à la Champa-d'autres édifices très-solides, bâtis de gne, et aux trois évêchés de Metz, Toul et très-grands carreaux de pierres de taille Verdun. brûlés d'un côté; ce qui fait conjecturer Longwic est divisé en haute et basse vil-que cet édifice a été consumé par les flamle. L'ancienne ville est la basse, la neuve mes. Du côté du midi, est une belle fontaine est la haute, qui est régulièrement fortifiée. qui servait à la commodité du camp. Tel est son état moderne.

Des débris de ce camp ou de cette forteM. Mussey (1) ancien curé de Longwic, resse, on croit que le château et la ville de dans son ouvrage intitulé la Lorraine an- Longwic ont été batis. Long-temps après, le cienne et nouvelle, soutient que le nom château fut ruiné par ordre de la France, ancien de Longwic, était Long-castre, et pendant les dernières guerres de Lorraine, qu'il fut bâti par Alberon, roi des Gau- en 1670. Il consistait en une grande place les, qui posséda, dit-il, l'Alsace, l'Ar-d'armes carrée, très spacieuse, à l'un des denne, avec ce qui faisait l'ancien duché de côtés de laquelle était un grand puits, et à Mosellane et autres terres sur les extrémités | l'autre côté une grande et belle église, et des Gaules, vers le Bas-Rhin. Que ce

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un nombre de maisons assez considérables, pour loger environ 30 bourgeois nobles ou vivant noblement, en jouissant d'une parfaite franchise. Ce château était soutenu du côté du nord, d'un fort donjon, avec un palais magnifique, ayant une grande salle avec une

chapelle castrale, de vastes écuries, et tous les appartemens convenables pour loger un prince; les murs et les tours étaient d'une épaisseur étonnante.

d'accommodement, par lequel il fut arrêté que ces deux princes et leurs sujets auraient paix ensemble, et que le comte de Bar jouirait paisiblement de tout ce qu'il avait au commencement de la guerre; mais qu'après sa mort, le duc Ferri II entrerait

de Nancy et d'Amance, qui appartenaient audit comte de Bar, et qui avaient été cédés au due Ferri, à cause de son mariage avec Agnès fille du comte. It paraît donc certain que Longwie ne vint au duc de Lorraine, que par son mariage avec Agnès fille du comte de Bar.

L'ancienne ville de Longwie (1) était contigue au château, sous la vue da don jon, revêtue de bonnes murailles de pier-en jouissance des châteaux de Longwic, res de taille, avee plusieurs tours situées à la portée de l'are, Fune de l'autre. Cette ville fut démolie par ordre đu roi Louis XIV vers l'an 1670, et ce prince en fit rebatir une nouvelle à quelque distance de l'ancienne. La ville et le comté de Longwic (2) ont été possédés anciennement par des comtes particuliers indépendans, dont le dernier n'ayant laissé qu'une fille nommée Clémence ou Ermensende, elle l'apporta en mariage à Conrade comté de Luxembourg, qui en eut plusieurs enfans. Mais Mathilde sa fille eut en partage le comté de Longwic, qui était un propre de sa mère. Elle l'apporta en dot à Godefroi comte de Castel, sur la rivière de Blise ou Blewe. Henri ar- Longwie demeura en propre au duc de rière petit-fils de Godefroi, ne laissa Lorraine, jusqu'en 1436 ou 1437 (2) qu'il que des filles, dont l'aînée épousa Re-fat engagé au duc de Bourgogne avec d'aunard ou Renant de Lorraine, l'un des plus jeunes fils de Ferri II, duc de Lorraine. La race de Renaut étant éteinte, le comté de Castel ou Castres passa dans une autre maison.

En 1214 (1), Agnès de Bar, veuve du duc Ferri II et mère du duc Thiébaut I, céda à son dit fils, tout l'héritage paternel et maternel, à savoir: Amance, Longwic et Stenay, ensemble le douaire que son féu mari lui avait donné. Le sceau représentant cette princesse, est une dame tenant sur le poing un oiseau.

tres places de Lorraine, pour le paiement de deux cent mille écus, qui avaient été promis audit duc de Bourgogne, pour la rançon du duc René I, qui était en prison entre ses mains. Le duc de Bourgogne tenait encore garnison dans Longwic et dans Ligni en 1444.

Longwie sur la fin du douzième siècle, était possédé par le duc Ferri II, qui le vendit au mois de septembre 1292, à Hen- Le duc Jean, père de Charles II (3), ri comte de Bar, pour la somme de vingt- avait prêté une grande somme d'argent au huit mille livres ; c'est ce que dit M. l'abbé duc de Bar, qui pour assurance du paiede Longuerue dans sa description de la ment, avait engagé Longwic au duc de France, à l'égard des comtes de Castres ou Lorraine : celui-ci différait tant qu'il pouCastel. On peut voir la généalogie des com-vait de recevoir le paiement de la somme tes de Castres. Histoire de Lorraine, to- prêtée, étant bien aise de garder Longme II, prélimín. pages xxiv et xxv deu-wic, qui était à sa bienséance. Le cardi

xième édit.

Voici ce que nous savons en particulier de la ville de Longwie, depuis qu'elle a été possédée par le duc de Lorraine. Dès l'an 1208, le duc Ferri II et Thiebaut corite de Bar, firent entr'eux un traité (1) Mussey, p. 58. 59 et Go

(2) Longuerue, Etat de la France, partie 2, P 183.

nal de Bar usa de subtilité pour lui faire délivrer son argent. Il lui envoya six tonneaux de bon vin de Dijon (4), et dans

(1) Archives de Lorraine, Layette, maria ges etc.

(2) Hist. de Lormine, t. 3. p. 799.
(3) Chronique de Lorr.

Hist. de Lorr.. t. 3, p. v.

(4) D'autres lisent 120queues d'excellent vin.

un de ces tonneaux il mit la somme qui V, ayant agréé la restitution de la Lorrai était due au duc; les gens du duc de Bar ne, aux conditions qu'il plut au roi Louis ayant secrètement tiré cet argent du tonneau XIV, de la lui rendre, Longwic demeura le vinrent présenter au duc, qui ne put à la France, qui se réserva seulement le refuser. Ainsi Longwic fut rendu au duc quelques villages aux environs. En sorte de Bar. que par le traité de Paris de l'an 1718 Mais par le mariage d'Isabelle de Lor-on n'a laissé à la France que dix villagesraine avec René d'Anjou (1), Longwie autour de Longwic, et le duc a reçu en avec tout le reste du Barrois, fut réuni à échange quelques villes ou quelques villala Lorraine. Le duc Charles IV en jouis-ges d'une valeur équivalente. Le patron sait paisiblement lorsqu'il se brouilla avec de l'église de Longwic, est saint Dagobert la France, Le maréchal de la Ferté emporta martyr. On y célèbre sa fête le deux seple 12 juillet 1647, la ville de Longwic, et tembre, de même qu'à Stenay, et dans le Saint Amour qui y commandait, en sortit diocèse de Verdun. avec la garnison Lorraine par composition, LONGUYON. et fut conduit avec armes et bagages à Arlon.

Longuyon, petite ville du diocèse de Trères, chef-lieu de l'office et du bailliage de Longuyon, cour souveraine de Nancy. Le roi en est seul seigneur.

En 1670 (2), le marquis de Genlis s'étant présenté devant Longwic, comme pour l'assiéger, Baillivi qui y commandait, Il y avait ci-devant dans ce lieu, un lui en épargna la peine; il trouva si peu hôpital, dont il ne reste que la chapelle, de disposition dans la garnison et dans les qui est sous l'invocation de saint Nicolas.. bourgeois à défendre la place, et la déser-, Cette chapelle avait autrefois appartenu tion fut si grande parmi les officiers et dans aux templiers, et on voyait encore sur la les soldats, qui se trouvèrent réduits au porte il y a quelques années une croix et nombre de trois cents, qu'il fut résolu douze croissans. Il y a dans Longuyon au conseil de guerre, de rendre la place environ trois cents habitans; il est situé aux mêmes conditions qui avaient été ac-au confluent de la Chiers et de la Crune, cordées à Châtel-sur-Moselle. Ainsi Gen-à trois lieues de Longwic et à une lieue lis entra dans Longwic, le quatorze octo- d'Arrancy. bre 1670.

Dans le traité de Nimégue en 1679 (3), le roi Louis XIV offrit de rendre au duc de Lorraine, son pays, avee bien des limitations qui ne sont point de mon sujet. Leroi demanda entr'autres choses qu'on lui cédât Longwic avec sa prévôté, avec offre de rendre au duc de Lorraine, une autre prévôté de pareille valeur dans les trois évêchés,

Il y a une forge et un fourneau où l'on fait d'excellens canons de fusil. Il y a aussi quatre censes, qui sont Fossieux, Froyeux, Noël, et Meget; la plupart ont leur ban particulier; de plus, sur le ban un moulin.

L'on montre à Longuyon une châsse remplie d'os humains proprement enveloppés dans une belle napperie, que de temps immémorial on respecte comme reliques, sans toutefois leur rendre un culte public. La tradition du pays est que ce

Le duc Charles V n'ayant point voulu accepter ce traité, la Lorraine demeura sont deux martyrs que l'on dit avoir soufau pouvoir de la France, comme auparavant, jusqu'à la paix de Risvick, conclue en 1697. Le duc Léopold fils de Charles

(1) Hist. de Lorraine, t. 2, pag. 433.

(2) Ibid. t. 2, p. 678.

fert dans un village voisin nommé à présent Martigni, et anciennement Colmer, situé sur la rivière de Chiers, diocèse de Trèves. On nous a envoyé une très-ancienne inscription qui se voit sous la chasse de ces martyrs; elle n'est ni go

(3) Histoirede Lorraine, tome 3, page 834.thique ni en caractères latins anciens, ni

bien formée. Il me parait que l'inscription et le vendredi. Par le titre de fondation porte: Beati, (en abrégé) MOLIÑIAS le chapelain doit résider à Lorrette, ou au S. NIPIVS. Mais je ne trouve ces marar-moins à St. Nicolas.

tyrs dans aucun martyrologe; ce qui ne Environ l'an 1700 cette chapelle étant me surprend pas, ici ayant grand nom-vacante par la mort du titulaire M. Vilbre de saints particuliers de villes et de laume, le sieur Gabriel, alors curé de provinces, inconnus aux auteurs des Loudresin, originaire de St. Nicolas, y martyrologes. fut nommé; mais n'ayant pas voulu acLORKIN. Lorkin, village situé cepter ce bénéfice, et ne se trouvant point vers la source de la Sâre, pas loin de d'enfant de St. Nicolas, qui fût prêtre, Turkestein, de saint Quirin et de Hesse, pour le posséder, on y nomma le sieur diocèse de Metz (1). Il y avait ancienne-Louis Coquet chanoine de la primatiale ment à Lorkin un prieuré dépendant de de Nancy. Ce dernier titulaire y a fait bâtir l'abbaye de Senones, qui avait été fondé un logement très-commode pour le chapar Beneclin de Turkestein, et par Ma-pelain.

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thilde sa femme, du consentement de son LOS. M. Adrien Valois dans sa fils Conon, de ses filles et de ses neveux Notice des Gaules (1), soutient le que pour y entretenir une communauté de comté de Los, situé dans le pays de vingt religieux. Ils accordèrent à ce nou- l'évêque de Liége, entre la Hasbaye au veau monastère des biens considérables, midi, la Campine Liégeoise au nord, le et les offrirent à Dieu, par les mains duché de Brabant au couchant, et celui d'Etienne de Bar, évêque de Metz, en de Limbourg au levant, dont Borcloon ou Borchlan est la capitale ; que ce comté LORRETTE (NOTRE-DAME DE).-nommé par les Flamans Loon ou Loen, Notre-Dame de Lorrette est une chapelle est le même que Los ou Loos, et que en titre, fondée le 10 septembre 1542 ce que les anciens ont appellés Lomensis par le sieur Nicolas Hauzelin receveur de ou Lomensis pagus, ou Lummensis ou Lorraine et Mariette sa femme, sur le ban Lucumaconsis, ou Lamacencis pagus. de la Petite-Varangéville, au lieu dit le Arnoù comte de Los, est quelquefois Haut-de-Metz. La fondation consiste en nommé Lomensis ou Loensis, ou Losun gagnage sis à Lénoncourt, dix fau- sensis comes. On peut voir ses preuves chées de pré, situées sur les bans de dans son ouvrage. Les principaux lieux Jarville et de la Neuve-Ville. Le clos qui de ce comté sont Borcklain ou Lootz, environne la chapelle, contient environ Tongres, St. Tron, Herk, Hasselt et douze arpens, tant en vignes, terres la- Bilsen. bourables, que prés et jardins. Il y a encore un pré de cinq ou six fauchées au-dessous de la chapelle. Il y a en outre quelques cens, qui sont ignorés ; seulement le chapelain perçoit trente sols annuellement de l'hôpital de St. Nicolas.

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Mantelius dans son histoire du comté de Los, avance que Charlemagne en 801 récompensa la valeur et les services d'Oger-le-Danois, un de ses plus vaillans capitaines, en lui donnant le comté de Los; c'est ce que dit Mentel (2). Mais cela n'est pas sans difficulté, car on voit en l'abbaye de saint Faron de Meaux, le mausolée d'Oger ou Otger, ou Otgar, un des plus vaillans capitaines des armées

(1) Adrianne vales., not. balliar., p.' 282. (a) Bertholet histoire de Luxemb. t. 4, P. 378.

de Charlemagne, qui se fit religieux dans se retira en Lorraine, et fit sa résidence cette abbaye, avec Benoit son compagnon pendant quelque temps à Loupi-le-Châde guerre. Ils y sont tous deux repré-teau, puis se retira à Angers (1). sentés avec leurs habits monastiques, et On voit dans le même lieu les ruines on conserve dans la sacristie, les os d'un château, autrefois considérable. Il y d'Oger, avec son epée et son bouclier. a dans le village cent quinze ou cent Le bouclier est de fer, et assez étroit, vingt habitans. portant des entailles assez profondes des coups d'épée qu'il y a reçus. On montre au même lieu et dans d'autres églises, une ancienne histoire de la conversion d'Oger et de Benoît; on y lit qu'il avait une sœur nommée Auda, qu'il maria à Roland, autre fameux capitaine de l'armée de Charlemagne. On ne dit pas qu'il ait été marié, ni qu'il ait eu des enfans.

Oger eut trois fils, Odulphe, Berenger et Angelran, qui lui succédèrent jusqu'environ l'an 910. Alors leur postérité étant éteinte, Rodolphe fils cadet de Renier II comte de Hainaut, se mit en possession de ce comté, et le transmit à ses descendans.

La maison de Los étant entrée en celle de Chini, ces deux maisons subsistèrent avec éclat jusqu'au milieu du quatorzième siècle. Arnoù IV comte de Chini et de Los, ayant été tué au siége de Rhodes, ville du comté de Luxembourg, en 1333 sans laisser aucun enfant de Marguerite son épouse, Louis V son beau-père, donna Marguerite sa fille en mariage au duc Jean de Lorraine.

Villotte, autrefois Annexe de Loupi, est aujourd'hui érigé en cure. L'église est consacrée à Dieu, sous le nom de saint Brice.

La maison de Loupi portait de gueules à cinq annelets d'argent, passés en sautoir. Loupi-le-Petit est situé sur la rivière de Chers, du diocèse de Toul, office, recette et bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. Le roi en est seul seigneur; la paroisse a pour pa~ tron saint Amand.

Loupi

LOUPI, dans le Verdunois. avait autrefois des seigneurs puissans, dont il est parlé dans l'histoire de Verdun (2). En 1219 Jean seigneur de Loupi, donna au prieuré de Beauchamp, que Henri comte de Bar, faisait bàtir près Clermonten-Argonne, la moitié du froment et de l'avoine que son chapelain de Loupi devait percevoir au même lieu.

Loupi-aux-deux-Châteaux, près Stenay, lieu cédé à la France: c'est apparemment ce Loupi dont on vient de parler, situé dans le Verdunois. LUCEBOURG ou LUCELBOURG. Le duc de Luxembourg se mit en pos-Lucebourg ou Lucelbourg, ou Lutzelsession du comté de Chini, et l'évêque bourg, château et village situé entre Dabo de Liége acheta pour une grande somme ou Dasbourg, Phalsbourg et Saverne, d'argent celui deLos. dans les montagnes de Vôges. Ce lieu était LOUPI-LE-CHATEAU et Loupi le autrefois du domaine des ducs de Lorpetit Villotte. Loupi-le-Chateau, Lu-raine; mais il fut cédé à la France, de penti-Castrum, village avec titre de pré-même que Phalsbourg et autres lieux des vôté, sur la petite rivière de Chers, à environs, pour former la route que le roi trois lieues de Bar-le-Duc, diocèse de s'était réservée par le traité de 1661. Toul, office, recette et bailliage de Bar; présidial de Châlons, parlement de Paris. La paroisse a pour patron saint Thimothée et saint Apollinaire.

Marguerite de Lorraine, reine d'Angleterre, après la mort funeste du roi son mari, et de son fils le prince de Galles,

Il est souvent parlé dans notre histoire du château de Lucebourg, et des seigneurs de cette maison, qui sont quelquefois dénommés de Lutzclembourg, ou de Luxem(1) Hist. de Lorr. Preuves, p. xxiv, t. 6, tom. 3.

(2) Hist. de Verdun, p. 351 et 403.

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