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bourg, ou de Lutzbourg, ou de Lutzel-Metz, mort en 1181 la reprit sur lui, er bourg. Cette conformité de nom avec la la rendit à l'évêché de Metz. Turrim in fameuse ville de Luxembourg, chef du medio castri Lucelembourg sitam, quam duché de ce nom, a souvent fait con- tunc temporis comes de Salverna tenebat, fondre les deux maisons de Luxembourg sibi suisque successoribus, ipso comite et de Lucebourg. Leurs grands biens, capto, recuperavit. leurs alliances, leurs emplois éclatans fa~ Les armes de la maison de Lucebourg, vorisent ce mélange, et plus que tout étaient d'or au lion d'azur, écartelé et cela, le jugement rendu en 1708 par S. vairé, ou autrement, elle portait d'argent A. R. le duc Léopold, en faveur de l'o-au lion de gueules, la queue nouée, et rigine commune de la maison de Lutzel- passée en sautoir. La maison de Lucebourg, avec celle des comtes et ducs sou-bourg est éteinte depuis le quinzième sièverains de Luxembourg; ce qui n'empêche cle; mais il en reste des branches dans pas qu'il ne reste de grands doutes sur les maisons de Fléville, de Sarrchourg cette origine. et d'Imling.

Il n'en est pas de même de la jonction de la maison de Fléville avec celle de Lucebourg, dont nous parlons ici. Cette union s'est faite après le décès de Vari de Lucebourg III du nom, au profit d'Egenof IV du nom, qui se trouve le plus proche parent de Vari, vers l'an 1470. Nous avons donné leur généalogie dans un autre ouvrage (1). Il est fait mention du château de Lucebourg, dans la vie d'Etienne de Bar, évêque de Metz, qui est mort en 1163.

Hugues fils de Folmar, comte de Metz, possédait les fiefs de Lucebourg et de Hombourg, mouvants de l'évêque de Metz (2). Après la mort du comte Hugues, Mathieu duc de Lorraine, s'en était emparé, et les possédait par le seul titre de la force. Etienne de Bar, évêque de Metz, s'étant remis dans les bonnes graces de l'empereur Frideric Barberousse, employa la faveur de ce prince, et ses propres forces, pour rentrer en possession de ces deux fiefs. Il fit rebâtir le château de Lucebourg, qui était tombé en ruine, et en fit présent à son église cathédrale. Firmavit castrum nobile Lucelbore, quod ad ipsum jure hæreditario descenderat, beato contulit Stephano. Cette forteresse ayant été usurpée par le comte de Sarverden, Thierri de Lorraine, évêque de

(1) Hist. de Lorr., p. 64 66. (2) Meurisse, p. 397.

Le château de Lucebourg fut vendu à l'évêque de Metz en 1297 par François archidiacre de l'église de Metz, et prévôt de l'église de Strasbourg, avec ses chateaux de Turkestein et de Castel, ou Castres (1).

Il se passa diverses négociations au sujet de la terre de Lucelbourg, jusqu'à ce que les ducs de Lorraine en eurent le haut domaine et des villages en dépendants. Mais en 1661, par le traité de Vincennes, le duc Charles IV, céda au roi Louis XIV, Phalsbourg et les dépendances de Lutzbourg, pour former le chemin que le roi s'était réservé pour le passage de ses troupes en Alsace; et par le traité de 1718, il a été arrêté, que Lutzbourg demeurerait à perpétuité à la France, moyennant un équivalent qu'on a donné à la Lorraine.

LUCEY.Lucey, Luciacus, petit village à deux lieues de Toul vers le nord, est remarquable pour être le premier fonds. donné à l'église de Toul. (2) L'évêque Euculanus ou Eudulus est loué dans l'histoire, pour avoir acquis quelques fonds à sa cathédrale, et en particulier Luciacus. Or, saint Euculan ou saint Eudulan, a succédé à saint Antimonde, qui vivait au sixième siècle.

Lucey a pour patron, saint Etiennc. La chapelle de Notre-Dame de la consolation, fut fondée à Lucey, sur la fin

1) Hist. de Lorr., t. 2, p. 13 14. Histoire de Lorr. t. 1 pag 169.

du seizième siècle, par le Sr. Etienne Hordal, doyen de l'église de Toul, et fut consacrée par M. de Buvet, Suffragant. Elle est presbytérale et chargée de trois messes par semaine.

En 1532, M. de Château-Roux, bour geois de Troyes-en-Champagne, allant de Toul à saint Nicolas, passa la Moselle en quatre ou cinq endroits, et étant vis-à-vis Afrique, remarqua un grand pan de muraille, qui fermait autrefois la cité d'Afrique.

LUDRE ET AFRIQUE. — Ludre, ou Ludes, (1) village ou bourg à deux lieues de Nancy, tirant vers la Moselle; qui J'ai appris d'un homme très-bien insdonne son nom, ou le reçoit d'une maison truit, que certaines personnes se présencélèbre en Lorraine, venue de Bourgogne tèrent au seigneur de Ludre, demandant en ce pays, vers l'an 1559; elle subsistait permission de creuser dans le château en Bourgogne sous le nom de Frolois, d'Afrique, promettant même de l'argent dès l'an 1200. Le château de Ludre a pour en avoir la permission: L'ayant subsisté pendant que presque tous les autres de la province ont été démolis par ordre de la France, en 1635 et 1670.

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En 1485, le dix octobre, Ferri de Ludre, fils de Jean de Ludre, chevalier, fait un traité de paix avec la ville de Metz: ils se rendent respectivement leurs prisonniers, leurs biens et leurs titres.

Assez près de Ludre, et sur la montagne au midi, qui domine sur la Moselle, on voit des ruines d'un ancien camp romain, qui était placé en cet endroit, pour garder le Moselle et le chemin qui était sur ce fleuve où l'on passait anciennement pour venir de Toul à saint Nicolas; avant que le grand chemin par le bois de Hayes fut fréquenté, comme il l'est aujourd'hui, et que la ville de Nancy fut devenue capitale du Barrois. Ce qui me confirme dans la persuasiou où je suis, qu'Afrique était un camp romain, c'est qu'encore aujourd'hui, il y a entre cette montagne et le village de Ludre, des champs qu'on nomme au vieu-marché.

(1) Hist. de Lorr. t. 1 pag. 433. an 1051.

obtenue, ils creusèrent et rencontrèrent un souterrain qui les conduisit à quel que distance; mais [désespérant d'y trouver quelque chose, ils se retirèrent, ayant seulement senti, disaient-ils, une forte odeur de cuir.

Les seigneurs de Ludre prennent dans leurs titres, la qualité de comtes d'Afrique, et cette montagne leur appartient en partie. Je n'en trouve rien dans les anciens. monuments de ce pays.

Les armes de la maison de Ludre, maison de nom et d'armes de l'ancienne chevaleric, sont bandés d'or et d'azur, de six pièces à la bordure, engrclée de gueules.

Le duc Léopold I, a érigé en marquisat en faveur de la maison de Ludre, la terre et seigneurie de Bayon, qui appartient à cette maison, par patentes du sept octobre 1720.

Richard-Ménil, petit village sur une éminence, entre Ludre et la Moselle. L'église a pour patron saint George. Cette terre appartient à la maison de Ludre, qui a son château à une lieue de là, vers le nord; les seigneurs de cette maison font ordinairement leur demeure dans une grande et belle maison, ayant forme de chateau, située sur la Moselle, au-dessous Richard-Ménil.

La maison de Richard-Ménil portait de sable au lion d'or, armé, lampassé et couronné de gueules. LUNEVILLE. Lunéville tire son nom de Diane, ou de la lune qu'on y

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adorait autrefois. Tout ce que nous avons de Mortagne, de la Vezouze, du Sanon dit du bois de Futaie de Léomont, Elle a été possédée au moins depuis le de sa fontaine sacrée, du culte qu'on y dixième siècle, par des seigneurs qui rendait à Diane, confirme cette opinion, portaient le titre de comte. Nous avons aussi bien que le nom de Lunevilla, ville donné la généalogie de ces comtes, à la de la lune, ou Lunaris-villa, qui signifie suite des comtes de Metz, dont ceux de la même chose. On raconte que quand on Lunéville descendaient. Voyez le premier fit fortifier Lunéville, apparemment en tome de l'histoire de Lorraine. Un de 1587, lors de l'approche de l'armée des ces comtes nommé Folmar, fonda vers protestans d'Allemagne, monsieur le baron l'an 1050, l'abbaye de St. Remi de Luné d'Haussonville, (1) colonel de l'infanterie ville, pour des religieux bénédictins, qui Lorraine, transféra l'abbaye de saint Remi ayant déplu à leurs fondateurs, y mirent dans la ville, de même que la comman- en leur place, vers l'an 1034, d'autres béderie de saint George, qui était voisine et nédictins qui n'y subsistèrent point non hors de la ville. On raconte, dis-je, que plus; on leur substitua vers l'an 1140, des dans les terres qu'on transféra de cette com-chanoines réguliers de saint Augustin, qui manderie pour former les fortifications de y sont encore aujourd'hui. Lunéville, on trouva une figure de pierre, Théodoric duc de Bar, qui commença qui représentait un homme armé, portant à régner en 984, et mourut en 1028 une espèce d'enseigne chargée d'une lune; avait épouse Richilde, ou Sunechilde et à quelque distance de cette commande-que nous croyons avoir été fille du comte rie, la figure d'une femme, qui avait sur Folmar, puisqu'il est dit dans un titre de la tête un grand croissant renversé, qui l'an 1287, que Thierri possédait Amance, lui couvrait la tête, et dont les deux cornes jure hæreditario, venant de Folmar (1). ou extrémités, venaient tomber sur les Ce Folmar, beau-père du Duc Thierri, épaules. pourrait bien être le même que le fonda- t teur de Beaupré.

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Les anciens payens (2) adoraient la lune sous les deux sexes, et avaient le Dieu Lu- Le dernier des comtes de Lunéville C et la Déesse Luna. Philichorus af-nommé Folmar, comme la plupart de ses firmat lunæ sacrificium facere: viros prédécesseurs, donna sa fille Clémence cum veste muliebri, mulieres cum virili, en maríage, à Folmar comte de Castres quod eadem mas estimatur et femina. Spar- ou de Bliscastel, qui eut du chef de sa tien dans la vie de Bassiens ou de Cara-femme, la seigneurie de Lunéville, ce calla, dit, que les orientaux tiennent, que qui se prouve par une chartre du monasceux qui adoraient la lune sous le nom de tère de Beaupré, de l'an 1173, donnée femme, sont toute leur vie assujétis au par le comte Hugues, fils de Folmar; et pouvoir des femmes, et au contraire, ceux le même Hugues comte de Lunéville, par qui l'adoraient sous le nom d'homme, sont un autre chartre de l'an 1189, n.o 8, 9, toujours les maitres de leurs femmes. Qui lunam fœmineo nomine et scru putaverit nuncupandam, is addictus mulieribus semper inserviet: at verò, qui marem Deum esse crediderit, is dominabitur

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reconnait qu'il était fils du comte de Castres. Il paraît par quelque monument du douzième siècle, que les seigneurs de Riste avaient part à la seigneurie de Lunéville. En 1225, le seigneur de Riste était seigneur de Lunéville. Titre à Flavigni. Voyez la généalogie de la maison de Riste, sous les années 1229, 1308,T 1313, 1317, 1338, 1544.

(5) Hist. de Lorraine, pag. 459. preuves

En 1224, Huë seigneur de Lunéville, et tion de ses promesses, Thiebaut, roi de Conrade son frère, sur les différens qui Navarre et comte de Champagne. 'étaient entr'eux au sujet de leur partage, pour les terminer; Hue donne à son frère le château de Pierrepont, avec toutes ses appartenances; il lui céde encore hors des murs de Lunéville, tout ce qui est depuis le fossé derrière la maison des chevaliers d'Atteinville, et quantité d'autres choses, par les quelles il parait que ces deux frères possédaient Lunéville et les villages qui en dépendent, les bois, la pêche le four bannal, etc; et moyennant cette cession, Conrade renonce à tout ce qu'il peut prétendre à la succession paternelle.

Sous le duc René II, en 1476, plusieurs seigneurs Lorrains, accompagnés de quelques troupes qu'ils avaient amassées, allerent assiéger Lunéville, qui était occupé par quatre cents hommes du duc de Bourgogne (1). Ces seigneurs n'avaient point d'artillerie; ils donnèrent l'assaut, et attaquèrent la ville par escalade; l'assaut dura toute la nuit. Ils se rendirent maîtres de la première porte de Chanteheû, mais ils ne purent s'y maintenir. Ils envoyèrent demander des hommes et de l'artillerie au duc René II, qui était alors à Strasbourg; Ea 1243, le duc Mathieu fit un échan-il leur envoya six cent hommes d'armes ge du château de Spissemberg, et de ce deux gros canons et dix serpentines, qui qu'il avait à saint Diey, à Moyenmoutier, arrivèrent dans trois jours devant la place. à Etival, et généralement de ce qui était à Les assiégés offrirent de se rendre la vie lui entre Raon, la Bourgonze, Bruyères et et bagues sauves, si le gouverneur de Spissemberg, contre ce que Huy, ou Hu-Nancy ne leur pouvait envoyer du secours; gues, comte de Lunéville, avait au châ-ils députèrent à Nancy à M. de Dieuze, teau de Lunéville, à Gerbéviller et à Val-qui leur fit dire qu'ils n'avaient point de froicourt; et cela du consentement de ses secours à espérer; ainsi ils se rendirent et fils Huillon, Philippein et Ferri, par se retirèrent où ils purent. traité passé le dimanche devant la division des apôtres, qui est le quinze juillet 1243 (1).

L'armée des protestants d'Allemagne qui allait au secours des Huguenots de France, passant à Lunéville au mois de septembre 1587, le baron d'Haussonville, colonel de l'infanterie Lorraine, sous le duc Charles III, qui avait fait quelques fortifications à la hâte à Lunéville, fit si bonne contenance, que cette armée n'osa l'attaquer.

Trois ans après, le duc Mathieu racheta les mêmes terres qu'il avait cédées à Hugues comte de Lunéville, avec la voüerie de l'église de saint Diey (2). Il les racheta de Hue comte de la petite Pierre, moyennant la somme de trois mille trois cents livres de Messins, payables en diffé-- Après la retraite du duc Charles IV, et rens termes. Fait le lendemain de l'inven- sa sortie de Lorraine, son frère le duc tion saint Etienne, 1246. Depuis ce Nicolas-François, cardinal et évêque de temps, le comté de Lunéville est demeuré Toul, se retira à Lunéville, où il épousa uni au duché de Lorraine ; et en 1265, la princesse Claude, sa cousine germaine le duc Ferri III, affranchit la ville de en 1634 (2). Lunéville, et lui donna les franchises Le maréchal de la Force, en étant inde Beaumont-en-Argonne, de même qu'à formé, obligea le duc Nicolas-François et Nancy, à Port ou saint Nicolas, et à Ger-la princesse son épouse, de retourner à béviller. On peut voir dans l'histoire de Nancy, dans l'espérance d'empêcher la Lorraine (3), ce que c'était que ces lois de consommation du mariage, mais il était Beaumont. Le duc Ferri donna pour cau- trop tard; le prince et la princesse furent

(1) Ruyr Antiquités de Voges.
(2) Hist. de Lorr. t. 2. p. 238.
(3) Hist, de Lorr. t. 2. p. 314.

(1) Ibid. t. 2. p. 1036.

Hist. de Lorr. t. 3. pag. 257. 258. 259.

amenés à Nancy, d'où ils sortirent de la sont les écuries. Boffrand en a donné les manière que chacun sait. desseins, et les a fait graver dans son ar

Le duc fit aussi bâtir la grande aîle qui est à gauche en entrant dans les jardins, où il se logea, et où loge actuellemeut le roi de Pologne.

En 1638, le duc Charles IV, ordonna chitecture. à ses gens d'assiéger Lunéville, leur demandant seulement qu'ils pussent conserver cette place, jusqu'au temps où la saison ne permit plus aux ennemis de tenir la campagne; qu'après cela il la mettrait en état de soutenir un siége royal.

Dès que les troupes Lorraines parurent devant la ville, les ennemis l'abandonnèrent et les Lorrains commencèrent aussitôt à la fortifier. Le roi fit assiéger cette place sur la fin de la même année par le duc de Longueville, qui l'emporta après quinze jours de siége, et les officiers et soldats, furent faits prisonniers de guerre. Le roi Louis XIV, en fit raser le château en 1678.

A da paix de Risvick, conclue en 1697, Ja Lorraine ayant été rendue au duc Léopold, ce prince fit sa demeure la plus ordimaire à Lunéville, et en rétablit le château dans un état beaucoup plus grand et plus magnifique qu'il n'avait jamais été. Le roi Stanislas de Pologne y a ajouté beaucoup d'embellissemens, et y fait aussi sa demeure ordinaire.

L'ancien château de Lunéville était fort petit en comparaison de celui d'aujourd'hui; il ne comprenait que les deux petites ailes qui sont d'un côté entre la chapelle et le grand bâtiment qui donne entrée, et qui a vue sur les bosquets, et de l'autre côté, l'ancien château n'avait que la même étendue.

Ce dernier prince a fait plusieurs embellissemens au château et aux jardins de Lunéville; comme le kiosque, la chinoise : et depuis le desséchement d'un marais joignant la rivière, il a fait de fort beaux jar -dins, qui ont chacun un pavillon dans une ile formée par la Vezouze, et son canal. On voit dans ce même jardin, quantité de figures en pierres fort bien faites. On y voit une chose singulière, qui est un amas de grand nombre de rochers assemblés avec art, et accompagnés d'une multitude de figures très bien imitées, qui sont mises en mouvement pas des eaux qui coulent par derrière ces rochers, distribuées dans des canaux de plomb.

Le couvent des securs grises était autrefois à l'endroit où l'on voit aujourd'hui un grand jet d'eau, entre la grande aile en entrant, et le rocher dont on vient de parler.

La paroisse de Lunéville est dédiée sous l'invocation de saint Jacques apôtre; les religieux de l'abbaye de saint Remi, de la même ville, en sont collateurs. Ce fut Pierre de Brixei, évêque de Toul, mort en 1192, qui donna cette église à l'abbaye de saint Remi. Clément VII, confirma cette union. Après la bulle de séparation La chapelle du château de Lunéville fut de mense, faite en 1627, le cinq du ponfondée par le duc Raoul en 1543, en l'hon-tificat du pape Urbain VIII., Charles de neur de la sainte Vierge et de saint Antoi- Lorraine, abbé commendataire de l'abne, dans laquelle on doit chanter chaque semaine trois messes, savoir: le dimanche le mercredi et le samedi ; et le chapelain doit aller aux jours de fêtes à Einville. Le duc lui achète une maison, lui donne des revenus pour sa subsistance, et veut qu'il vienne manger à son hôtel, dans les jours qu'il dit la messe.

Le duc Léopold I, fit bâtir les deux grands corps de logis au-dessous desquels

baye de saint Remi, laissa le patronage aux religieux, qui y nomment un de leur communauté pour la desservir. Décimateur, l'abbé pour les grosses et menues dimes de Lunéville, Huviller, Moncel, Viller, Mehon et autres lieux qui en dépendent, excepté Froidefontaine et Champé, où il ne prend que le tiers ; l'abbé de Beaupré a les deux autres tiers. L'abbé de Lunéville a encore la totalité de la dime

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