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pédier la même année les bulles qu'il confirma par d'autres l'an 1604.

En 1609, tous les titres de Barbonville et ceux de la chapelle des Aviots furent mis entre les mains des Jésuites sous pension annuelle de cent francs. Depuis ce tempslà jusqu'en l'an 1654, que le sieur Gravier mourut, ils y firent des réfections, et

Outre les deux villages du nom d'Aviller, dont nous venons de parler, nous connaissons encore en Lorraine ; Aviller, village à une lieue de Mirecourt, du bailliage de Darney; Aviller, cense, communauté d'Attignéville, bailliage de Neufcâteau, et Aviller, autre et Aviller, autre cense, payèrent la redevance due à l'abbé de commueauté d'Auzainviller, du même bailliage.

AVIOTS ET BARBONVILLE. — La chapelle des Aviots fut premièrement donnée à l'abbaye de Béchamps par Pierre évêque de Toul. Matthieu son successeur confirma cette donation en 1203.

En 1288, l'abbé de Béchamps, pour mettre fin aux difficultés qu'il avait tous les jours avec celui de Moyenmoutier, pour cause de ladite chapelle et de la seigneurie de Barbonville, dont elle dépendait pour la plupart de ses terres, la céda à l'abbé de Moyenmoutier, à charge que lui et ses successeurs paieraient aux abbés de Béchamps un cens annuel de 65 sols toulois, faisant en monnaie de Lorraine six francs dix huit deniers, et au curé de Damelevière une charretée de foin, à charger à volonté. Depuis cet accord, le cens en argent s'est toujours pris, et a été payé sur la taille de Barbonville, et la charretée de foin sur un pré de ladite seigneurie.

Béchamps, se regardant non seulement comme collateurs, mais encore comme propriétaires de cette chapelle. Ils en alléguaient ces raisons: que le P. Gueret, dans un état qu'il avait fait en 1611, de tous les droits et charges du noviciat, avait laissé par écrit, et signé de sa main, que la collation de la chapelle qui était autrefois à l'abbé de Béchamps, et puis à l'abbé de Moyenmoutier, lui était dévolue avec la terre de Barbonville, et qu'il était aussi tenu d'en acquitter les charges des 65 sols Toulois et de la charretée de foin.

Qu'en 1615, monseigneur de Maillane évêque de Toul, commis par les bulles du pape Clément VIII, pour reconnaître cette donation faite aux Jésuites par le duc Erric, et les en faire jouir dans toute son étendue, persuadé que le droit de la chapelle y était compris, leur en avait donné des lettres d'union; qu'après la mort du seigneur Gravier le prince François de Lorraine, comme abbé de Moyenmoutier, en avait été pourvu, mais En 1568, la terre et seigneurie de qu'ayant depuis été informé du droit des Barbonville avec toutes les appartenances, Jésuites, il s'en était déporté par acte du fut laissée au prince Nicolas de Lorraine 18 juillet 1657, et par une lettre du 4 comte de Vaudémont, par contrat d'enga-juin de la même année au sieur Lefèvre gement; et madame Catherine de Lorraine son avocat au parlement de Metz, lui son épouse en jouit, après le décès dudit ordonnant d'abandonner l'appel qu'il en prince, jusqu'en 1588, que le duc Erric avait interjeté comme d'abus, et de cesser la racheta de ladite princesse sa mère. En toutes poursuites. 1593, Jacques Gravier fut pourvu de la chapelle des Aviots par le duc Erric, qui en était collateur par droit de rachat.

En 1663, le sieur Médard qui avait été pourvu de la chapelle des Aviots par le prince François abbé de Moyenmoutier, En 1599, le duc Erric donna pour la et y avait été maintenu contre l'opposition fondation du noviciat des Jésuites de faite à sa prise de possession par le recteur du Nancy, la terre et seigneurie de Barbon-noviciat de Nancy, s'en démit entre les mains ville; et le pape Clément VIII, à la prière du révérend père D. Philibert Galavaux abbé de Charles III duc de Lorraine, en fit ex- et des religieux de Moyenmoutier, les

quels par acte du 14 août de la même foin, et de faire le service accoutumé. année consentirent que la chapelle füt Cette chapelle est aujourd'hui desservie unie au prieuré de Rosières, autant de par les religieux de Rosières. temps qu'il serait à la congrégation, qu'autrement elle retournerait sous la vulgairement dit HOMBOURG - L'ÉVÊQUE, juridiction de l'abbé et des religieux de pour le distinguer du grand HOMBOURG, Moyenmoutier. à deux lieues de Deux-Ponts.

AVOLD (SAINT-) ET HOMBOURG,

Saint-Avold, est une ville considérable de la Lorraine-Allemande, située sur la grande route de Francfort en France, et sur la petite rivière de Rosselle, et non sur la Moselle, comme quelques-uns l'ont écrit. Ville autrefois fermée de murailles, située à l'orient de la ville de Metz, dont elle est éloignée de huit lieues, à cinq lieues de Sarlouis, vers le midi.

Elle tire son nom de saint Nabor, martyr, nommé par corruption, saint Avold en français, et Santderver en allemand, dont le corps fut déposé dans l'abbaye de ce nom, vers l'an 750, par Crodegand évêque de Metz, qui en est considéré comme fondateur, car le monastère subsistait assez long-temps auparavant.

Les Jésuites s'y opposèrent, et prétendirent être collateurs de la chapelle, ou bien ils demandèrent d'être indemnisés des réfections qu'ils avaient faites et des redevances qu'ils avaient toujours payées à l'abbaye de Béchamps; sur quoi il y eut un gros procès au bailliage et à la cour souveraine de Naney. Pour le terminer, le R. P. dom Philibert Galavaux abbé de Moyenmoutier, comparaissant par le R. P. dom Hyacinthe Alliot prieur de Sainte-Croix de Nancy, par acte passé à Nancy, le 19 août 1673, se déporta du droit de patronage et de présentation à la chapelle des Aviots, située au ban de Vigneulles-les-Rosières, et renonça à tous les droits qu'il y pouvait avoir au profit du père recteur du noviciat de Nancy, en Saint Fridolin, Hibernois de naissance, qualité de seigneur de Barbonville, et cela étant passé en France sur la fin du règne en conséquence d'une option à lui référée de Clovis, au commencement du VI siècle, par un arrêt du 17 janvier 1668, de la et s'étant arrêté à Poitiers, fut chargé du cour souveraine, qui le condamnait à gouvernement du monastère de saint Hirestituer au recteur tout ce qu'il vérifierait laire, célèbre évêque de cette viile. Remavoir payé; d'ailleurs les revenus de la pli de l'esprit de Dieu, il voyagea en chapelle depuis l'an 1599 jusqu'au mois plusieurs endroits et réforma divers mode juillet 1662, tant pour la redevance nastères. Etant arrivé au lieu ou est auannuelle, que pour les réparations de la jourd'hui Saint-Avold, il engagea Sibechapelle, s'il n'aimait mieux se déporter baud évêque de Metz, vers l'an 740, du droit de patronage ou de présentation bâtir un monastère qu'il nomma Hilariaà la chapelle. Le père Guilleminot accepta cum (1), en l'honneur de saint Hilaire, le dépôt, et renonça à toutes les préten- pour qui il avait une dévotion singulière, tions qu'il avait, tant pour le R. P. abbé et sous le nom duquel il consacra tous les de Moyenmoutier, que contre le sieur monastères qu'il fonda, ou qu'il réforma. Médard et les héritiers du feu Jacques On croit que l'abbaye de Saint-Avold fut Gravier vivant, chapelain de ladite cha-d'abord dédiée sous l'invocation de saint pelle, et les religieux bénédictins de Paul.

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Rosières, tant pour le cens en argent et Ce ne fut que sous l'évêque Crodegang, le foin, et pour méliorations et frais de vers l'an 765, qu'il prit le nom de Saintprocès, s'obligèrent de payer à l'avenir, Avold, à cause des reliques de saint Nabor, à la décharge du sieur abbé de Moyenmoutier, à l'abbé de Béchamps, le cens

(1) Annal. Benedict. tom. I. pag. 221.

en argent, et au curé de Damelevière, le Anno 500.

que ce prélat y déposa. L'évêque Angel-1 première est située à deux lieues de la ville rame mort en 817 ou 818, augmenta de Deux-Ponts, vers le nord; la seconde considérablement ce monastère, dont il à une lieue et demie de Saint-Avold, vers est considéré comme un des plus insignes l'orient. bienfaiteurs.

Le grand Hombourg subsistait avant L'abbé de Saint-Avold tenait autrefois l'onzième et douzième siècle, et avait titre le premier rang parmi les autres abbés, de Comté. (1) Le comte Volmar ou Folmar aux assises générales de l'évêché de Metz ; était avoué de l'abbaye de Saint-Avold en il prenait aussi le titre de premier baron 787 (2); ces sortes de voués abusaient de l'évêché (1), et ce titre lui est donné tellement de leur pouvoir, que par leurs dans plusieurs traités, passés avec les vexations et leurs pilleries, le monastère comtes de Nassau Sarrebruck; les comtes était réduit à ne pouvoir nourrir le nombre de Sarrebruck, vassaux de l'église de de religieux nécessaires, pour y faire l'office. Metz, furent avoués héréditaires de Hom- Angelrame, évêque de Metz, obligea Volbourg et de la ville et abbaye de Saint-mar à les réprimer, et on lui assigna cerAvold (2). Les évêques de Metz établirent taines terres situées en Alsace, afin qu'à à Hombourg-l'Evêque, et à Saint-Avold, l'avenir il laissât les religieux jouir paisiune cour composée de vingt-quatre per-blement de leurs autres biens. sonnes, qui avaient le nom d'échevins, et qui étaient tirés de toutes les villes de la la chatellenie. On appelait ce tribunal, la grande-cour et la vouerie, dont était chef le comte de Sarbruck, voué héréditaire ; le comte de Créhange en était arrière-voué. L'abbaye de St.-Avold est aujourd'hui en règle, et possédée par le révérend père dom Joseph Baudinot, depuis l'an 1744; elle reçut la réforme de Saint-Vanne en 1607. Elle a été exposée comme tous les anciens établissemens, sur-tont ceux qui se trouvent situés sur les frontières de la France et de l'Allemagne, à une infinité de révolutions fàcheuses; ce qui fait que l'on connaît assez peu son histoire; nous parlerons de ces révolutions dans la suite, dans l'histoire de la ville de Saint-Avold, et dans celle des deux Hombourg, que je ne dois pas séparer de Saint-Avold.

Il y a beaucoup d'apparence que ce comte Volmar ou Folmar, était aïeul ou bisaïeul d'un autre Folmar, comte de Hombourg, qui laissa son comté de Hombourg, à son fils nommé Hugues, lequel étant décédé sans enfans, les seigneurs des environs, et en particulier Mathieu Ier du nom, duc de Lorraine, s'emparérent du comté de Hombourg et des terres des environs, qui étaient fiefs de l'évêché de Metz.

En 1127 et 1153, il y avait un Godefroy qui prenoit le titre de comte de Castre, et de Hombourg, et en 1137, Indiction 14, on remarque Hugues, comte de Dasbourg, et Volmar, comte de Hombourg.

Étienne de Bar, évêque de Metz, mort en 1165 (5), entreprit de retirer le comté de Hombourg, des mains de ceux qui s'en étaient emparé, leur fit la guerre, et en particulier à Mathieu Ier, duc de Lorraine, Nous connaissons deux villes d'Hom- qui régna depuis l'an 1159 jusqu'en 1176. bourg (5), l'une plus ancienne nommée Etienne appuyé de l'autorité et des forces le Grand--Hombong, ou Hombourg-le- de l'empereur Frideric Barbe-Rousse, Château; l'autre plus moderne, nommée réunit Hombourg à son domaine, et en communément Hombourg-l'Évéque. La investit d'autres seigneurs; car en 1195, Mathilde, comtesse de Hombourg, fonda l'abbaye de Salival. (4) Étienne de Bar

(1) Longuerue, état de France, Partie 2. pag. 159,

(2) An. 1302 Arrêt de réunion, p. 52, 63. (3) Le Grand-Hombourg, ou Hombourg

le-Château.

Hombourg-l'Évêque.

(1) Hist. de Lorraine, pr. p. 293, t. 2. (2) An 787.

(3) Meurisse, Histoire de Metz, p. 397. (4) Hist. de Lorr., t. 2, p. cccvii.

donna l'avocatie de Hombourg, aux comtes l'évêché, comme de Hombourg, de Turcde Sarbruck ses vassaux. kestein, etc.

Philippe à son retour de Rome trouva son diocèse dans le trouble; les seigneurs du voisinage y ayant commis une infinité de désordres, il fut obligé de les réprimer par la force, et de retirer comme il put, ce qu'ils avaient usurpé des terres de son évêché.

Jacques de Lorraine qui succéda en 1238, à Jean d'Apremont,, évêque de Metz, fonda Hombourg-l'Evêque, et y balit un château au sommet de la ville (1), dont les ruines subsistent encore; ce château était magnifique pour ce temps-là; il y fonda, de plus en 1224,, une collégiale; sous l'invocation de saint Etienne, patron Le jeudi d'après la saint Luc de l'an de la cathédrale de Metz. 1227 (1), Frideric, comte de Linanges, Hombourg- L'Évêque est situé sur une fit hommage à Laurent, évêque de Metz, montagne isolée de toutes parts; la chro- pour le quart de Molesberg, avec ses dénique de Metz, l'appelle speculam mun- pendances, rendable à l'évêque de Metz. di (2), la Guérite du Monde, parcequ'il Dans cet acte il est dit, que le comte de domine sur les environs. Jacques de Lor- Linanges et ses successeurs, sont obligés raine (3) y bâtit un palais pour lui, et des de faire garde au château de Hombourg, appartemens séparés pour les gens de appartenant à l'évêque de Metz, deux mois guerre de la garnison; des demeures pour par chacun an, ou en personne, ou par les bourgeois qui forment le bourg de un soldat, qui prêtera serment à l'évêque. Hombourg, et une église proche le chateau, pour treize chanoines qu'il y fonda; Hombourg-l'Évêque subsiste encore; mais fort déchu de son ancienne splendeur, le chapitre est réduit à quatre chanoines; le château abandonné et tout découvert, conserve encore quelques vestiges de son ancienne magnificence; on y voit les vestiges des salles, des écuries, voûtes de caves, et un puit très-profond, taillé dans le roc, et large de quinze à seize pieds de diamètre; ensorte que depuis assez long-temps, Hombourg-l'Evêque ne fait plus aucune figure dans l'histoire.

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Burchard d'Avênes, étant monté sur le trône épiscopal de Metz (2), entreprit de retirer des mains du duc Ferri III, le comté de Castre, suivant les termes de l'engagement qui avait été fait au duc Ferri; ce prince qui s'attendait à en demeurer propriétaire, résolut de faire la guerre à l'évêque, et engagea dans sa querelle, le comte de Bar; Burchard d'Avênes voyant cet orage se former contre lui, se retira à Hombourg-l'Évêque, d'où il envoya demander du secours à ses parens, à ses amis, à ses alliés, et à ses vassaux. Cependant le duc de Lorraine fit le dégat sur les terres de l'évêque, et vint ravager St.-Avold, ville dépendante de l'évêché de Metz, y fit beaucoup de prisonniers, et emmena beaucoup de bétail.

Burchard avec ses troupes se tint en embuscade au bois de Varrent, et lui livra la bataille à Beningen sous Helring; les troupes de Ferri furent battues, plusieurs Lorrains y périrent, et le comte de Linanges y fut fait prisonnier, et acheta chè→

rement sa liberté,

Renaud de Bar, frère de Henri III,

Menrisse, p. 477.

Hist. de Lorr., tom. 2, p. 396.

comte de Bar (1), ayant été élu évêque de Metz en 1501, fit son entrée solemnelle à St.-Avold l'année suivante 1302, y fut reconnu comme seigneur souverain, et reçut le sermeut de fidélité des bourgeois; de là il se rendit au château de Hombourgl'Évêque, y célébra la messe dans l'église collégiale de Saint-Étienue, reçut le serment de fidélité des chanoines, des voués, des sous-voués, et des principaux habi

tans.

de surseoir aux attaques, en attendant le secours qui leur venait; mais Ademare prévint ce secours et battit les ennemis, il en tua jusqu'a deux mille trois cents.

Thierri Bayer de Boppart (1), qui était évêque de Metz en 1582, fit de nouveaux bâtimens à Hombourg-l'évêque, et répara les anciens. Pendant son épiscopat qui fut fort court, ses parens s'étaient mis en possession de quelques terres dépendantes de l'évêché é; en particulier, ils Sous l'évêque Ademare de Montil, vers s'étaient emparés de Hombourg-l'Évêque, l'an 1345 (2), le duc Raoul déclara la et d'Albestroff; mais Raoul de Coucy, guerre à ce prélat, le poursuivit jusqu'à évêque de Metz, successeur de saint Pierre St.-Avold. Le lendemain, le duc ayant de Luxembourg, après avoir inutilement offert la bataille à l'ennemi, il la perdit, répeté ces seigneuries usurpées, prit les fut renversé de cheval, et obligé de se armes, assiégea Hombourg, et réduisit retirer vers Amance. cette place à son obéissance, par traité Philippe de Vigneulle, dans sa chroni-passé entre lui et les Bayer, qui étaient que manuscrite, dit, que ce fut le sei- alors fort puissans dans le pays; le traité gneur de Rodemach, qui fit la guerre à est de 1588. l'évêque de Metz, qu'il entra sur les terres Les évêques de Metz accordèrent des de l'évêché, avec grande puissance de privilèges considérables aux habitans de gens d'armes, et accompagné de plusieurs la châtellenie de St.-Avold et de Homseigneurs, barons, chevaliers et autres; bourg-l'Évêque; ces privilèges furent conqu'il vint mettre le siège devant Saint-firmés en 1568, par l'évêque Jean de Avold, où l'évêque Ademare de Montil Vienne, évêque de Metz, et en 1585, était entré avec ses gens. Il en sortit beau- par l'évêque Thierri Bayer de Boppart, coup moins fort en nombre de soldats que et en 1389, par Raoul de Couci. Quelson ennemi; il ne laissa pas de remporter que-temps après le même Raoul de la victoire, et y fut fait prisonnier avec le Couci en 1595, engagea au duc Charles II seigneur d'Aigremont, et plusieurs autres de Lorraine (2), la moitié de Hombourggrands seigneurs, au nombre de 90. P'Evêque et de Saint-Avold, la ville et château de Remberviller, la moitié du ban d'Épinal, la ville et le château de Nomeny, de Lucebourg, de Fribourg, d'HebelEn 1348, Marie de Blois, régente de dange, d'Heligmer, pour s'acquitter enla Lorraine (3), fit la guerre au même vers le duc, d'une somme de quatre mille évêque Ademare. Les comtes de Luné-francs de bon or, qu'il lui devait; l'évêque ville, de Salm, et le seigneur de Rode-Raoul se réservant le droit de rachat, avec mach, qu'elle avait appelé à son secours les hommages des vassaux, et çet engageet auxquels elle avait donné le commande- ment dura assez long-temps. ment de ses troupes, s'avancèrent vers St.Avold et en formèrent le siège; la garnison se défendit si bien, qu'ils furent obligés

Depuis, l'évêque Ademare eut encore grande guerre contre le duc de Lorraine, et fit grands dégats dans son pays.

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En 1433, le duc René fit un accord avec Conrade Bayer (3), évêque de Metz, par lequel il lui rendit les villes de Nome

(1) Hist. de Lorr., t. 2, p. 621, 721, An.

1381.

(2) Longurue, partie 2, p. 159.
(3) Ibid, pag. 782.

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