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BAINS.-Bains, petit bourg du diocèse maladies de poitrine, les gouttes vagues et

rhumatismes goutteux, l'ayant expérimenté par moi-même dans trois différentes occasions. Dans toutes les autres maladies pour lesquelles on fait usage de ces eaux, nous avons trouvé que celles de Bains égalent celles de Plombières en vertu et en qualité; mais celles de Bains ont de plus une vertu laxative, que celles de Plombières n'ont point. Fait à Nancy, ce onzième mai mil

de Toul, dans les montagnes de Voge sur le Baignerot, à trois lieues de Plombières, à quatre lieues et demie de Remiremont, à deux de Saint Loup, à quatre d'Epinal, à six de Mirecourt et à quatorze de Nancy. Bain tire son nom de Balneum et est célèbre par ses bains d'eaux chaudes. Ce lieu est très-ancien, et ses eaux chaudes ont été autrefois fréquentées; mais le bourg étant devenu comme abandonné pendant sept cent quarante sept. les guerres, et les malades n'y trouvant M. Vallet, marchand à Nancy, à qui la plus les secours et les commodités conve- manufacture de fer-blanc de Bains apparnables, on en a négligé les Bains, qui tient, assure qu'il a l'expérience des eaux ne se sont remis en honneur et en réputa- de Bains depuis quatre ans ; qu'il y a vu tion, que depuis l'an 1715, que le duc des effets au-dessus de l'attente même de Léopold y a fait faire des réparations ceux qui les prenaient; qu'en plusieurs considérables et depuis ce temps on y al cas elles ont la préférence sur celles de bàti des maisons commodes et logeables, Plombières, et qu'en général elles font de sorte qu'aujourd'hui ces bains sont toujours du bien et jamais de mal. beaucoup plus fréquentés qu'auparavant. Bains est dans un vallon très-agréable envi-est au milieu du bourg, et il a 26 pieds ronné de bois; on y descend en pente de longueur et 20 de largeur; il reçoit aisée, la petite rivière de Baignerot coule l'eau d'une des trois sources qui est la au pied des bois et sépare le bourg du plus abondante, et qui est un peu plus village de Charmois qui est à gauche. chaude que celle du bain de la reine à Plombières. La source la plus chaude est à 55 degrés de chaleur, la tempérée à 44.

Le bassin du bain dont nous parlons,

Les eaux chaudes minérales de ce lieu sont limpides et insipides; elles ne sont pas tout à fait si chaudes que celles de A gauche de ce bassin vers le milieu, Plombières; elles participent de parties et de niveau avec le degré du milieu du spiritueuses, de beaucoup de souffre bitu-même bassin, est une pyramide de pierre mineux, de sel volatile talqueux, dont il se trouve quarante grains par pinte. Le sel en est plus modéré que celui des eaux de Plombières, et il fermente faiblement avec les acides.

Voici le jugement que porte des eaux de Bains, MM. Bagard et Liabé, célèbres médecins de Nancy.

Nous soussignés, conseillers, premiers médecins de feue S. A. R. madame duchesse douairière de Lorraine et de Bar, princesse souveraine de Commercy, certifions qu'ayant fait faire usage depuis près de trente ans, des eaux de Plombières et de Bains, et après avoir examiné les effets, nous avons remarqué que celles de Bains, dans certains cas, l'emportent sur celles de Plombières, comme pour les

avec un robinet, par lequel se répand l'eau d'une deuxième source qui n'est que tiède.

La troisième source est dans un jardin au-delà du ruisseau : elle sort de ce jardîn par une conduite de bois, et n'est comme la précédente, que tiède, laissant après qu'on en a bu, une légère acidité au goût.

Dans un pré joignant le ruisseau, on voit quelques anciens vestiges d'un autre Bain, que les habitans du lieu appellent Bain Casquin. On pretend très mal à propos que cette dénomination_vient par corruption de Tarquin (1). En ancien langage latin des Sabins, Cascus signifie

(1) V. Tull. t. 1. Quæst. Tullens. Jerom. Ep. 1. Varr. 1. 6. de linguâ Latinâ.

eil, ancien; ainsi le Bain Casquin, ourrait signifier l'ancien Bain, on peut ussi le dériver de Cado, je tombe d'où ient Cascade, une chute d'eau ; le Bain lasquin, pourra dire un bain où les eaux embent; la chute des eaux de ces bains.

Les sources d'eaux chaudes en sont parpillées et se perdent, faute d'être rapassées.

L'église de Bains a un fort grand air d'antiquité. On m'a assuré qu'on voyait à l'entrée de cette église des bas reliefs de divinités payennes, qu'on avait depuis taillées pour en figurer des saintes de notre religion. Je ne les ai point vues. Cette église a pour patron saint Colomban, premier abbé et fondateur de l'abbaye de Luxeuil qui n'en est pas éloignée.. Le Mais en 1750, les seigneurs du lieu chapitre de Remiremont nomme à la cure irent bâtir un nouveau bain, au bord de et perçoit les deux tiers de la dime, contre la rivière de Baignerot, du côté du mou-le curé pour l'autre tiers. Seigneur, le lin, à l'endroit appelé le Bain Casquin; même chapitre de Remiremont et le sieur il est plus grand, plus commode et plus de Mailleroncourt. Prévôté d'Arches, découvert que l'ancien ; on a travaillé à y cour souveraine de Nancy, souveraineté de ramasser encore quelques sources minérales Lorraine. découvertes depuis peu.

A gauche du Baignerot, dans le village de Charmois, est ce qu'on appelle la Source des Vaches, elle est chaude et extrêmement laxative. En travaillant à son rétablissement en 1750, on trouva sur la roche, une Médaille de Néron et une autre de Vespasien, et quelques autres.

Le lieu de Bains n'étant pas fréquenté comme Plombières, n'en a pas les commodités, ni pour le logement, ni pour la fourniture des choses nécessaires à la vie. Au reste, on ne doute pas que les eaux de Bains ne soient à peu près de même nature que celles de Plombières, et qu'elles ne puissent servir à la guérison des mêmes maladies, prises avec les mêmes précautions, et dans les mêmes circonstances.

Peut-être ce village deviendra-t-il ciaprès meilleur et plus commode, à cause de l'établissement qu'on y a fait d'une manufacture de fer-blanc, qui y attire des marchands aussi bien que des ouvriers.

Dépend le Charmois et les Voivres.

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Il y avait aussi près de là une espèce de château, où l'on a pratiqué divers appartemens, pour loger commodément ceux qui y viennent prendre les eaux.

Bains est arrosé de plusieurs fontaines abondantes; sa principale rue est bien pavée, il y a une petite maison de ville, des prisons, des halles.

La manufacture de fer-blanc dont nous avous parlé, est sur le côte à une demie lieue de Bains; il y a une belle maison avec une chapelle qui appartient aux propriétaires. Il y a toujours un grand nombre d'ouvriers employés à cette manufacture, qui produit un profit considérable. Elle fut autorisée par lettres patentes, confirmées par arrêt du conseil, du 20 février 1745.

Cette fabrique ayant passé en Lorraine en 1727 ou 28, le duc Léopold I, permit au sieur Goorge Puton, et aux frères L'appel du jugement du commissaire Coster et Villiers, par lettres patentes, de de la manufacture de Bains, se porte difaire cet établissement dans ses états. On directement au conseil des finances. En y a travaillé depuis avec succès : l'ouvrage en est aussi bon que celui qui se fabrique en Allemagne. Cette manufacture appartient aujourd'hui à M. Vallet, marchand à Nancy.

1752, le roi de Pologne, ou plutot son médecin, M. de Caste, fit travailler aux eaux de Bains; on a creusé depuis le bain, en suivant toujours l'eau jusqu'à sa source; on fût arrêté par des espèces de

voutes qui en enfermaient une autre. Celle-l'abbaye de Saint-Evre. Ce prieuré fut fondé ci était le bassin dans lequel la source par un serviteur de Dieu nommé Arnulfe, même du bain tombait. On y trouva plu- qui par le conseil de saint Gauzelin évêque sieurs médailles en grand et petit bronze; de Toul, fit présent de ce prieuré et de on n'a pas encore pu me dire de quel siè-tous les biens dont il l'avait doté en 963, cle elles étaient, on n'en pourra conclure à l'abbaye de Saint-Evre, qui était alors autre chose, si non que ces bains subsis-gouvernée par un abbé nommé Humbert. taient même avant le temps de ces empe- Le serviteur de Dieu Arnulfe avait intenreurs, quels qu'ils soient. tion qu'il y eut dans ce monastère une J'en ai une dont on m'a fait présent, petite communauté, pour y faire l'office, qui est sûrement de Vespasien ; elle a pour et il y a apparence que son intention fut revers l'aigle déployé au-dessus du globe exécutée pendant quelque temps. Mais terrestre, avec l'inscription S. C. c'est-à-dans la suite on s'aperçut que ces petites dire, Senatús Consulto, d'où l'on conclut communautés ne pouvaient que très-diffiqu'elle a été frappée après la mort de cilement satisfaire aux devoirs de l'état Vespasien, et à l'occasion de son apo- monastique, et on aima mieux les voir théose. réunies aux chefs-lieux, pour y vivre sous BAINVILLE-AUX-MIROIRS, village les yeux de l'abbé en la compagnie de et prieuré. Bainville-sur-Moselle, au- leurs frères. Arnulfe menace ceux qui trement Bainville-aux-Miroirs, en latin, voudront s'emparer des biens de ce prieuré, Barbani-Villa, et simplement Bainvilla, des supplices éternels, et les condamne à comme il est nommé dans le titre original dix livres d'or au fisc royal, et à pareille de la donation du prieuré de Bainville, faite en 957, à l'abbaye de Saint-Evre; ce village est du diocèse de Toul, la paroisse est dédiée à saint Maurice; patrons, les religieux de Saint-Evre, à cause du prieuré de Bainville qui est uni à leur mense-conventuelle; les mêmes religieux Le comte de Vaudémont, Henri Ier du y jouissent des deux tiers de la dime nom, et Marguerite sa femme, s'étaient grosse et menue, contre le curé pour l'au-emparés de quelques biens du prieuré de tre tiers. Ils ont aussi droit aux offrandes Bainville et y avaient fait batir une forteet droits d'autel pendant les huit mois de resse. L'abbé de Saint-Evre nommé Gaul'année qu'ils peuvent desservir la cure. tier, s'en plaignit, et le comte et sa mère Le curé outre le tiers aux grosses et me- voulant leur faire justice, donnèrent leurs nues dimes, jouit de la totalité des offran- lettres par lesquelles ils reconnurent que des et droits d'autel pendant toute l'année, la haute-justice de Bainville appartenait qui lui sont abandonnés pour sa suspen-au prieuré, que les religieux de Saintsion. I jouit aussi de son beuveròt qui est Evre ont droit d'y créer le maire et les assez considérable. Je ne sais pourquoi on officiers de Justice, qu'ils y peuvent tenir lui donne le nom de Bainville-aux-Mi-les plaids - annaux trois fois l'année, et roirs. Cours de bataille jusquà coup férir, qu'ils y ont four et moulins bannaux, et toutes amandes, à l'exception des trois corps (ou sujets serf,), dont la justice appartient au comte de Vaudémont, c'est-à-dire, dans cas de Larrons, de femme enforcie, et de Playe ouverte. Et le prieur a les amandes de fausse Mesure, de Chemin brisé et de

Le prieuré de Bainville est consacré à l'honneur de saint Sauveur et des saints Maurice et ses compagnons (1), qui sont les plus anciens et principaux patrons de

(1) Hist. de Lorr. t. 1. pag. 364. Preuves, ann. 963 ou 964.

somme envers l'abbaye de Saint-Evre. La charte de fondation fut passée à Toul au monastère de Saint-Evre, en présence de l'évêque Gauzelin, de l'abbé Humbert, en l'année 6 de l'empereur Othon. Indiction 15, de l'an de Jésus-Christ 963.

Bornes arrachées. De plus il y a le droit de ban-vin d'une charée de vin, et le droit de Main-morte suivant l'usage du lieu et les corvées ordinaires, les dîmes et la pêche par moitié avec ledit comte.

semé de croisettes pointillées au pied fichées d'or, et la croix pleine d'argent brochant sur le tout. Il y a sur le ban, l'hermitage de saint Antoine. Patrons, les héritiers de Jean Courthier.

A l'égard de la forteresse qu'il avait bâtie Autrefois le Ménil-devant-Bayon, était à Bainville, il déclare ne la pouvoir agran- annexe de Bayon. Aujourd'hui il est érigé dir ni la continuer au-delà du jardin du en cure depuis 1604. L'église est dédiée à prieur, et qu'il ne peut s'accroître dans le Saint-Evre, patron; le seigneur du lieu fieu, sans l'agrément de l'abbé de Saint-est M. de Mitry. Bailliage de Châtel, Cour Evre, et au cas qu'il contrevienne à ces souveraine de Nancy. conventions, ils se soumettent à la justice de l'évêque de Toul, qui poura les excommunier, ou mettre leurs terres en interdit.

La terre de Bainville-aux-Miroirs fut donnée pour douaire à la duchesse Marguerite de Gonzague douairière du bon duc Henri, et elle en fit les reprises du duc Charles IV son gendre, le dernier jour de mai 1627. Bainville est qualifié de châtel

Lebenville, ban de Tantimont, qui comprend les villages de Xaronval, Hergugney, Avrainville et Battexey, et la seigneurie dite de la châtellenie ès-villages de Chamagne et Villacourt.

L'an 1265, au mois de janvier, le duc Ferri III, s'engagea à ne faire aucune paix avec Henri comte de Vaudémont, que les abbés et religieux de Saint-Evre de Toul,lenie, consistante ès-villages de Bainville, n'ayent reçu satisfaction dudit comte de Vaudémont, pour les dommages qu'il leur faisait à Bainville-aux-Miroirs et à Alain et autres lieux, dont Ferri se reconnaît le défenseur et l'avoué, et promet de faire la guerre à ses frais, sans qu'il leur en coûte, et sans qu'il leur en répète la moindre chose. C'est apparemment en conséquence de ceci, que le comte de Vaudémont fit à l'abbé de Saint-Evre, les promesses que nous avons vues ci-dessus.

Bainville est du bailliage de Charmes depuis l'édit de 1751.

cense

BALEICOURT.- Baleicourt, contigue au faubourg de Regret de la ville de Verdun, Elle est située sur un ruisseau qui prend sa source à un quart de lieue En 1291 (1), Jacques de Vaudémont se au-dessus, et qui fait tourner un moulin. qualifie seigneur de Bainville. Il était fils C'était autrefois un château ou forteresse de Marguerite comtesse de Vaudémont, appartenant aux évêques de Verdun, qui épouse de Henri Ier comte de Vaudémont.devint dans la suite très à charge aux Voyez la généaologie de ces comtes. bourgeois de cette ville. Une troupe de

En 1468, pendant la guerre que le duc bandits s'étaient emparés de cette forteresse Charles de Bourgogne faisait en Lorraine, qui leur servait de retraite, et d'où ils contre le duc René II (2), les soldats lor-incommodaient fort la ville de Verdun et rains prirent Bainville et en ruinèrent la tout le pays Verdunois. Elle fut détruite tour et le château où les Bourguignons avaient mis garnison.

Aujourd'hui la souveraineté de Bainville appartient à S. A. R. de Lorraine, et la seigneurie est à lui et aux religieux de St.Evre. La maison de Bainville porte d'azur (·) Hist. de Lorraine, tome 2, page dxxxv.

Preuves.

(2) Hist. de Lorraine, tome 2, p. 883, croniq. de Lorr. p. XXXV.

au XVe siècle, par les habitans de Verdun (1), comme il paraît par le traité que les bourgeois firent vers l'an 1419, avec Henri de la Tour, un des chefs des bandits, par lequel Henri consent à la démolition que les Verdunois avaient faite de la forteresse de Baleicourt, au moyen de quoi les hourgeois s'obligèrent de payer à Henri et

(1) Hist. de Verdun, page 369.

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à Jeanne de Lénoncourt dame de Sauley, d'Ernécourt, plus connue sous le nom de

sa femme, une rente annuelle de eent fr. pendant leur vie.

La forteresse de Baleicourt n'est aujourd'hui qu'une cense réunie au domaine de de la ville de Verdun par droit de conquête, lorsque ses habitans faisaient la guerre à leur évêque. Louis de Lorraine évêque de Verdun, réunit en 1551, le tiers des dimes de Baleicourt à la chapelle de saint Martin, érigée dans l'église cathé drale. Baleicourt est de la paroisse de saint Amand de Verdun. Ce lieu est devenu célèbre par son nom, que l'auteur du Traité historique et critique de la malson de Lorraine, imprimé à Nancy en 1711, a emprunté et qui fut condamné l'année suivante par arrêt du parlement.

cure

madame de Sainl-Balmont, épouse de Jean-Jacques de Haraucourt seigneur de Saint-Balmont, se rendit fameuse par son courage et ses exploits militaires contre les partis Espagnols ou Allemands, qui couraient la province de Lorraine. On peut voir l'histoire de cette héroïne dans la bibliothèque Lorraine, page 347, à l'article Ernécourt. Elle eut de son mariage Barbe de Haraucourt, mariée à Louis Desarmoises, seigneur de Saulny, de Commercy, à qui elle apporta pour sa dot la terre de St. Balmont, qui est restée dans la maison des Desarmoises.

BAN-LE-DDC. Ban-le-Duc est le nom d'un ban et doyenné, situé sur la Meurthe, paroisse de Cleuvecy, du district spirituel et du bailliage de Saint-Diez. Le ban est composé de le Chene chef-lieu, Bosimprey, les Grimels, le grand Valtrin, Hervafaing, Sachemont en partie, le Vic en partie. Doyenné dans les Vosges, est le nom qu'on donne au district d'une mairie du domaine du roi, dont le chef se nomme Doyen; titre qui équivaut à celui

de maire.

BALMONT (SAINT-), et ́Le Prieuré de BONNEVAL. Saint-Balmont, Sancti Basoli Mons, village du diocèse de Toul, une licue et demie au nord de Darney. L'église a pour patron saint Basle. La est régulière à la collation de l'abbé de Bonfay, ordre de Prémontré. La dime se partage en douze portions; le seigneur du lieu en prend deux, l'abbaye de Bonfay six, en donnant la pension au curé; le BAN DE SAP (LE), ou LAITRE. prieur de Ralanges deux et les deux autres Le Ban de Sap, en latin ad Septem abiesont destinées pour une fondation à Bon- tes, aux-sept-Sapins, village dépendant fay, par les seigneurs de Saint-Balmont. de l'abbaye de Moyenmoutier, situé à Seigneur, la maison de Desarmoises. Bail- une lieue de cette abbaye vers l'orient, et liage de Darney, Cour souveraine de à pareille distance de celle de Senones, Lorraine. Il y a dans la même communauté vers le midi. La paroisse du Ban de Sap les granges de Saint-Balmont. est dédiée au pape saint Grégoire-le-Grand. Collateur, l'abbé de Moyenmoutier et décimateur; ce lieu dépend du district spitt~ tuel de Moyenmoutier.

à

La terre de Saint-Balmont appartenait une maison noble du même nom (1). Nous

connaissons Gui et Jean de Saint-Balmont qui confirmèrent en 1268, au mois de Richer, historien de Senones, dit que mars les donations faites par leurs ancêtres saint Gondebert, fondateur de l'abbaye de à l'abbaye de Bonfay (2). Ferri de Mon- Senones (1), ayant cédé à saint Hydultreuil chevalier, seigneur de Saint-Bal-phe, fondateur de celle de Moyenmoumont, fit ses reprises de cette seigneurie au duc de Lorraine en 1471 et 1477.

Dans le siècle dernier, madame Albert

(1) Annal. Præmons. tom. I. p. p. 383. (2) Archives de Lorr. Layette, Darney.

saint

tier, un terrain considérable, Hydulphe voyant le nombre de ses disciples s'accroître tous les jours, en envoya une colonie aux Sept-Sapins, une autre à

(1) Hist. de Lorr. t. 2, page viii.

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