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faveur du prince Joseph de Lorraine, envers ledit comte, de même que s'il tenait comte d'Harcourt, par patentes du 19 ledit héritage. L'acte est du mercredi après janvier 1718, données par le duc Léo-les octaves de la Trinité 1314. pold I.

grea,

Il est parlé d'Acrain sous le nom d'Adans un titre de confirmation des biens du prieuré de Flavigni, en 1213. Dederunt quoque Navem et Piscatorem in agrea plenariè

M. le prince de Guise a fait réparer le château d'Acraigne, et y a fait des embellissemens.

M. le comte de Ludre tient actuellement cette terre.

La paroisse de ce lieu à pour patron St. Martin. Le chapitre de la primatiale, cidevant celui de St. George de Nancy, apparemment à cause du prieuré de Saint Thiébaut, qui est uni à ce chapitre, nomme à la cure, et est décimateur pour un tiers dans les grosses et menues dimes, chargé de la pension du curé; un autre tiers de la dime appartient au titulaire de la haute chapelle de Puligni, et l'autre tiers se partage entre le seigneur du lieu, et les dames précheresses de Nancy. La seigneurie a été possédée long-temps par la maison d'Haraucourt. Elle la possédait encore en 1625. Elle passa ensuite dans celle de Bissy.

Dans la paroisse, se voit la chapelle de l'Annonciation, fondée par Claudin, notaire, ct Marguerite sa femme. Patrons, les descendans desdits fondateurs.

Perrin de Haraucourt, seigneur de Chambly, Magnières, Bayon, Gremilly et Létricourt en partie, baillif de HattonChatel, fit ses reprises en 1568, de ce qui lui appartenait à cause de sa femme Eve de Lucy, au village d'Acregnes, à elle échu par le trépas de Vary de Lucy, sieur de Dombasle. Ces lettres sont scellées du sceau de Louis de Lucy.

En 1573, le 7 septembre, Jean de Beaufort, seigneur de Puligny et Ceintrey, et en partie d'Acraigne, grand veneur de Lorraine et Barrois, reconnaît tenir du duc de Lorraine une partie de la seigneurie d'Acraigne (1). Le 15 décembre même année, Henri de Joinville, écuyer, donne son dénombrement pour la portion du fief qu'il possède audit Acraigne, en 1572. Jean Berman, demeurant à Saint Nicolas-de-Port, reprend la moitié de la seigneurie appelée Boulac, au lieu d'Acraignes, partageant avec Jean de Beaufort, à lui échue par la mort de Jacques du Bourg son beau-père, et par donation à lui faite, par dame Béatrix du Bourg sa femme.

Nicolas de Neuflotte, fait ses reprises 1: 25 octobre 1576, de la portion de seigneurie qu'il tient à Acraigne, dite la seigneurie de Bassompierre, partageable avec les seigneurs de Bassompierre et de Haraucourt, laquelle portion il avait acquise de Valentin de Lundre, seigneur de Morthon.

Acraigne est communément nommé dans les anciens titres Acregnes (1). Vichard d'Acregnes, écuyer, et Jeanne sa femme, déclarent avoir engagé à En 1612, Alexandre d'Aurillot, écuyer, noble seigneur Henri comte de Vaudé-rend ses foi et hommage au nom de Claude mont, et à Isabelle sa femme, la qua-Berman sa femme, pour la part qu'il trième partie du pontenage du pont tient en la seigneurie d'Acraigne. Saint Vincent, sauf le droit qui peut échoir de la dame Béatrix, mère dudit Vichard, après son décès, pour une somme de trente livres de bons toulois. Ledit Vichard s'engage en outre, de desservir le fief et hommage de ladite engagère

La même année, le 18 mai, Philippe Otho, comte sauvage du Rhin et de Salm,, baron de Fénétrange, donne son dénombrement au nom et comme administrateur de l'hoirie et succession universelle de Frédéric aussi comte sauvage du Rhin et de

(1) Archives de Lorr., Lay., cott. Chaligny. (1) Ibidem. Layette, Foug, etc.

,

de fout ce qu'il a au ban et finage d'Apremont, et transporte audit duc les d'Acraigné, tant de la seigneurie dite an- foi et hommage qui lui étaient dus pour cienne, que d'une autre dite de Boulac et ce fief.

de Passagard, nuement à lui appartenan- En 1465 (1), Guillaume de Lioncourt, tes, qui sont les deux sixièmes en la totalité écuyer, à cause d'Alix Desarmoise sa des seigneuries dudit Acraigne, et d'une femme, avoue tenir en fief et hommageautre appelée Passagard, encore à lui ap-lige, de René, roi de Sicile, la forteresse, partenante, pour les trois quarts indivis, terre et ville d'Affléville. En 1497, Phiavec l'autre quart appartenant à M. le marquis d'Avrey, qui fait aussi le sixième en la totalité desdites seigneuries mouvantes en fief des château et chatellenie de Foug. En 1625, le 3 juillet, autre dénombrement donné par Elisée de Haraucourt, baron de Faulquemont, seigneur d'Acraigne, etc., à Charles et Nicole, duc et duchesse de Lorraine: pour la seigneurie de Boncourt en partie, reprend du même d'Acraigne. Autre, de Charles de Haraucourt marquis de Faulquemont, baron de Lorquin, donné en 1661, de la même seigneurie.

AFRIQUE Voyez LUDRE.

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lippe Desarmoise, écuyer, seigneur de Guixainville ou Gussainville, donne son dénombrement au duc de Bar de ce qu'il a à Affléville et Aix devant Gondrecourt, qu'il tient de lui en fief, à cause de sa seigneurie et prévôté de Briey. L'acte est scellé du sceau de Vary de Laval, abbé de Saint Mihiel. Guillaume de Croix seigneur

prince, le 9 mai 1500, ce qu'il tient en fief à Affléville, Sorbey, et Villers-devantOrval. En 1509, François de Custine, seigneur de Domey, à cause de Y de Desarmoise son épouse, reprend ce qu'il possède en fief audit lieu.

AFFLÉVILLE. Affléville, village du diocèse de Verdun, annexe de la pa- On trouve encore les reprises de Chrisroisse d'Aix ou Aisches, dont l'église a tophe Desarmoise (1), seigneur d'Hannonpour patron Saint Barthelemi, situé entre cel, au nom de dame Y de Desarmoise sa l'Ottain et Norroy-le-Sec, à deux lieues belle-mère, de ce qu'elle tient en la seiet demie d'Etain et de Briey. Collateurs, gneurie d'Affléville, du 24 novembre les dames bénédictines de l'abbaye de St. 1536, d'Enguerrand ou Achaise DesarMaur de Verdun. Décimateurs, les mêmes moise, écuyer, sieur de Possesse, d'Af-` avec le curé. Seigneurs, madame la mar-fléville, d'Aix et de Gussainville en partie, quise de Gournay, M. de Nevron et les des deux tiers en la place et maison seibéritiers de M. du Moulin, connu sous le gneuriale d'Affléville, partageant avec les nom d’Affléville, bailliage d'Etain, cour héritiers de Pierron Desarmoise, les souveraine de Lorraine et Barrois. On sieurs d'Autrey, de Chatel - Brehain et compte en ce lieu environ soixante-dix autres seigneurs d'Affléville, en 1536, habitans.

de Didette Denis et veuve de François Il est fait mention d'Affléville (1), dans de Custine, dame en partie d'Affléville, un titre de l'an 1245, par lequel Jean de de l'an 1551, d'Enguerrand Desarmoise, Briey, chevalier, déclare tenir en fief et seigneur d'Affléville en partie, de ce hommage de Gobert sire d'Apremont ce qu'il possède audit lieu, à Sainte-Maqu'il a à Affléville, qu'il tient du seigneur rie-aux-Chênes et Moyeuvre, partageant de Nonsart, et en devoir deux mois de avec les sieurs d'Autrey et dame Claude garde à Apremont. En 1577, Gobert sei-Desarmoise ses comparsonniers, du dergneur d'Apremont, céda à Robert duc de nier septembre 1551, de Christophe de Bar le fief des villes d'Affléville, Aix et Failly, écuyer, sieur d'Affléville en partie, Gondrecourt, mouvant de la seigneurie

(1) Archives de Lorr., Layette, Apremont, 2.

(1) Layette, cott. Briey. Ibidem.
(2) Ibidem.

capitaine prévôt, gruyer et receveur de Condé sa femme, George de Tournebul, Saucy, de ce qu'il tient au lieu d'Afflé- écuyer, sieur de Lumier, à cause de dame ville, du 4 juillet 1556, d'Apolline de Claude de Riaucourt son épouse, de Fleuri Hubin dame d'Affléville, Sainte-Marie- de Condé, fils mineur de feu Louis de anx-Chênes et Moyeuvre en partie. Ce dé- Condé, pour l'autre moitié: encore le nombrement, qui est du 7 novembre cinquième sur le quart dudit Fleuri de 1573, est scellé du sceau de Thiéri ou Condé, qui lui était échu par le décès de Thiedric Desarmoise, de Marguerite dame Claude Desarmoise sa grand-mère. Boudet (en 1583), veuve de Humbert Item. La moitié d'un vieux château de Moirey sieur de Custines, comme tu- sis audit Affléville, pour la somme de trice de Humbert, Jean, Louise et Mar- trois mille cent nonante-deux francs et guerite ses enfans, chacun pour un qua- demi. trième, et de Chri tophe de Custine fils aîné, et d'elle émancipée et usant de ses droits, pour un autre quatrième en ladite seigneurie d'Afíléville.

En 1616, le 2 avril, Jean Thieri licencié en droit, avocat en la cour souveraine de Saint Mihiel, reprit de Henri duc de Lorraine, ce qu'il tenait en la seigneurie d'Affléville et Domery, acquis de demoiselle Antoinette de la Cour, veuve du sieur Hercules de la Forêt, demeurant à Bessing, le 22 décembre 1615.

Lettres de reprises faites au duc Robert de Bar, le 24 mai 1386 (1), par Jean de Buxières, écuyer et baillif de Nancy, de la tour de Gondrecourt en Voivre, des Autre dénombrement fourni en 1573 (1), villes, terres et dépendances, et de tout par Humbert de Moirey, pays de Roche-ce qu'il tient et peut échoir de Jeanne fort aux Ardennes, seigneur de Custine, Desarmoise sa mère, fille de feu Jean du ban de Mézé sur Meuse, et d'Affléville Desarmoise, ès-villes d'Aix, d'Affléville en partie au duc Charles III, de tous les et autres, pour lesquelles il est devenu droits, rentes et revenus qu'il tient de lui homme-lige dudit Robert, après le duc en fief au lieu d'Affléville, par lui acquis de Lorraine, déclarant ledit duc de Bar, de Jacques de Condé steur de Clevant. de que si aucun voulait débattre ledit fief, il Thiéri de Noire-Fontaine, écuyer, sieur promet le soutenir jusqu'à droit. du Buisson, et de Jeanne de Condé sa femme, de George de Tournebul, écuyer, sieur de Lumier, et Claude de Riaucourt sa femme. Les lettres d'acquêt sont du 16 juillet 1571. La même année, le 10 avril, le même Humbert de Custine et Marguerite Boudet son épouse, avaient acquis de Louis Desarmoise sieur d'Autrey, etc., et d'Anne de Bardet sa femme, un huitième et un quart en un autre huitième en la haute justice, et autres parts qu'ils avaient en la seigneurie d'Afiléville, pour la somme de quatre mille sept cents francs de principal. Item. Le 26 juin suivant, Jac- La comtesse Eve, veuve de Hugues, ques de Condé seigneur de Clevant, Xi- comte du Chaumontais, et fondatrice du vry en partie, et Claudine de Paradis sa prieuré de Lay (1), vendit la terre d'Aginfemme, vendirent au même Humbert de court à St. Gauzelin, évêque de Toul, Custine la moitié en un huitième, et un fondateur de l'abbaye de Bouxières-auxtrente deuxième en la totalité de la sei-Dames, où la comtesse Eve choisit sa ségneurie d'Affléville, moitié partageable à pulture. l'encontre de Thiéri de Noire-Fontaine sieur Dubuisson, à cause de Jeanne de

(1) Ibidem.

AGINCOURT.-Agincourt, Angeriaea Villa, près les villages de Lay et d'Eulmont, sur le ruisseau de Mesule, Amantiola. Cette terre dépendait de la seigneurie de Lay-Saint-Christophe.

La cure d'Agincourt à pour patron

Ibidem. Layette Fiefs melanges.
Hist. de Lorraine, page 133, preuves.

Sainte-Vierge en son assomption. La com- Meuse par la petite rivière de Bar, qui tesse Eve vendit à saint Gauzelin Ange-est entre deux; mais les guerres qui sont riaca Villa cum Capella; cependant la cure est à la collation de l'abbesse de SteGlossinde de Metz, qui perçoit les deux tiers des dimes, et le curé l'autre tiers. Seigneur, M. le président de Malvoisin, cour souveraine de Lorraine.

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survenues depuis ce projet formé par M. de Louvois, en ont retardé l'exécution. Voyez le Diction. géog. de la Martiniere. AINGERAY ET MOLZEY.— Aingeray ou Aingerez, Angeliacus, village sur la Moselle, deux lieues au-dessous de Toul, à trois de Nancy. Ce lieu est encore de la paroisse de Sexey-aux-Bois. L'église est sous l'invocation de saint Médard. Décimateurs, l'abbaye de Bouxières-auxDames pour les deux tiers, le curé de Sexey pour l'autre tiers. Un ancien poulié

AIGREMONT. Aigremont, château autrefois célèbre (1). En 1454, René I, Duc de Lorroine et de Bar, fit ung grand Mandement de Gens d'Armes et de Gens de Piez, et les emmoinait devant ung chastel appellé Agremont; le print, et abbatit tout jús, dont se de Toul de 1587, donne le dixième des fust grand joye, car tous Pillars et et Rabours y estient soustenus.

L'année suivante, Guillequin d'Aigremont prit le château de la Mothe. Il faut qu'Aigremont ait été rétabli, puisqu'en 1650, le maréchal de la Ferté prit le même château d'Aigremont.

La maison d'Aigremont, ancienne che valerie portait de gueule à un lion d'argent, lampassé et couronné d'or.

Le baron d'Aigremont était chambellan du duc Charles III.

Aigremont est situé en Champagne, chef-lieu d'une baronie, environ à six lieues au couchant de Darney, et à deux au sud-ouest de la Marche.

ALAIN voyez COLOMBEY.
ALBE voyez SAR-ALBE.

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grosses dimes au chapitre de Liverdun, sur le tiers du curé, à qui il donne toute la menue dime, en vin, en foin, etc., sauf les fours qu'il donne à l'abbaye de Bouxières.

Aingeray est du diocèse de Toul, bailliage de Nancy, cour souveraine de Lorraine.

Dépend Molzey, ou il y a une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste. Pépin donna ce village à Borno, évêque de Toul, mort en 794. Ce lieu fut dans la suite engagé aux comtes de Chaumentais, et fut retiré par l'évêque saint Gérard, qui le céda aux religieux de saint Mansuiles-Toul. P. Benoît capucin, Hist. de Toul, p. 280.

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AINVELLE. AINVELLE, village du AINE (1) rivière.-La rivière d'AINE diocèse de Besançon, à deux lieues de la ou Aisne, en latin Axona et Auxuenna, Marche, une de Châtillon-sur-Saône. La prend sa source dans la Champagne, sur paroisse a pour patron saint Pierre èsles frontières du Barrois : elle sort de deux liens; le prieur de Fouchécourt est collasources ; l'une à Beaulieu en Argonne,teur de la cure, et seul décimateur: Seiau-dessus de la ville de Sainte-Menehoud, gneur, M. le baron de Saraucourt; où elle passe; l'autre au-dessus de Cler-bailliage de la Marche, présidial de mont. Ces deux sources se joignent à Mou- Langres, parlement de Paris. Le lieu est zon. L'Aine passe ensuite à Rethel, Châ- du Barrois mouvant. On y compte environ teau-Porcien, et Soissons, qu'elle divise quatre-vingts habitans. en deux parties inégales. Elle se joint ensuite à la rivière d'Oyse, un peu au delà de la ville de Compiegne. Elle ne devient navigable qu'au Pont-à-Vesle. Elle reçoit encore d'autres petites rivières. On a parlé depuis long-temps de la joindre avec la

Le duc Réné, pour témoigner aux habitans d'Ainvelle sa reconnaissance de leur attachement à sa personne, et pour les dédommager des pertes qu'ils avaient souffertes pendant la guerre qu'il eut à soutenir contre Charles duc de Bourgogne,

ciennement Albechauva; il en est fait mention dans le partage du royaume de Lothaire, fait en 870, entre les rois Louis et Charles le chauve.

ALBERSTROFF.- Alberstroff, bourg du Diocèse de Metz, à six lieues de Marsal, entre Dieuze et Sar-Albe, à deux lieues de la Sâre au couchant. Ce lieu a été autrefois plus considérable qu'il ne l'est aujourd'hui (1), car en 1391, Raoul de Couci, Evêque de Metz, Ferri Evêque

illes affranchit et exempta, eux et leurs successeurs, pendant vingt ans de toutes tailles, aides et subsides, qui pourraient être imposés sur des sujets du duché de Bar, en payant seulement chacun cinq sols de cens annuel pendant l'espace desdites vingt années. Les lettres d'exemption sont du 20 mai 1477. AIRE rivière. La rivière d'Aire, en latin Aria, prend sa source au village de Saint-Aubin, entre Ligny et Void, passe à Domremi-aux-Bois, Ernecourt, Tricon- de Strasbourg, et administrateur de l'éville, Dagonville, Pierre-Fitte, Lonchamp, Chaumont sur Aire, Courcelles, traverse le Clermontais, et tombe dans l'Aine audessous de Grand-Pré.

vêché de Bâle, et Charles II, duc de Lorraine, se liguèrent contre Henri de Boppart, chevalier, qu'ils accusaient d'avoir fait et de faire de jour en jour plusieurs AJONCOURT. Ajoncourt, village excès dans le pays, pour à quoi obvier à droite de la Seille, une lieuc et demie et pour réprimer ces violences, ils s'obliau-dessus de Nomeny, à trois de Chateau- gèrent de réunir leurs forces, et d'aller Salins, du diocèse de Metz. Ce lieu est du assiéger la forteresse d'Alberstroff que ledit bailliage de Nomeny, et est le seul de ce Henri de Boppart tient et garde de l'évé– bailliage, qui soit gouverné par la cou-ché de Metz; à l'effet de quoi, chacun tume de Lorraine.

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de; alliés s'engage de fournir cent lances de gens d'Armes, et quatre cents sergens avec l'artillerie et les munitions nécessaires, à condition qu'après la reddition de la dite forteresse, l'évêque de Metz en aura

Le duc Charles II de Lorraine (1), à la prière des habitans d'Ajoncourt et de noble demoiselle Catherine de Vaubécourt et de Jean d'Aunoy, écuyer, son fils, qui se disent seigneurs en partie dudit lieu d'A-les deux tiers, et le duc de Lorraine l'autre joncourt, accorde ses lettres, par lesquelles il les prend sous sa sauve-garde et protection, de même que ses autres sujets, à charge que chaque feu serait tenu de payer annuellement au cellerier d'Amance, un resal d'avoine et une poule. Les lettres de sauve-garde sont du 13 mai 1411.

Le 19 février 1665, Christophe du Buchet seigneur d'Ajoncourt, rendit au duc Charles IV de Lorraine, ses foi et hommage pour la dite seigneurie.

tiers, rachetables par l'évêque de Metz, lorsqu'il le jugera à propos, pour la somme de sept cents florins de bon et juste poids.

Quant à la garnison et aux chevaux qui se trouveront à Alberstroff, après la reddition de la place, tout cela se partagera de tiers en tiers, entre les évêques de Metz, de Strasbourg, et le duc de Lorraine; et s'il arrivait qu'on ne pût réduire ladite forteresse, les trois seigneurs ligués mettront ALBE (1) rivière.- La rivière d'Albe, des garnisons dans leurs plus prochaines en latin Albe, Alba, ou Alve, prend sa forteresses aux environs, pour tenir ladite source au village de Lhor, entre les bail-Alberstroff comme bloquée. Que si chacun liages de Dieuze et de Fénétrange: elle desdits trois seigneurs ligués prenaient passe dans la châtellenic d'Alberstrof, re-quelques autres forteresses sur ledit Henri çoit la Zelle à Eisch, et entre dans la de Boppart, elles seraient partagées enSare peu au-dessous de Saralbe. Le pays tr'eux de tiers en tiers. Et si au contraire arrosé par cette rivière, se nommait an- ledit Henri de Boppart prenait quelques

(1) Archives de Lorr. Laye, cott. Ainance.

(1) Viguier, page 172.

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