Études sur la litterature française au dix-neuvième siècle: Lamartine et Victor-Hugo

Couverture
 

Pages sélectionnées

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 302 - J'eus dans ma blonde enfance, hélas! trop éphémère, Trois maîtres: — un jardin, un vieux prêtre et ma mère. Le jardin était grand, profond, mystérieux...
Page 156 - L'aigle pressant ses flancs timides, L'arrachait aux champs paternels ; Et, sourd à la voix qui l'implore, II le jetait, tremblant encore, Jusques aux pieds des immortels. Ainsi quand tu fonds sur mon âme, Enthousiasme, aigle vainqueur, Au bruit de tes ailes de flamme Je frémis d'une sainte horreur ', Je me débats sous ta puissance, Je fuis, je crains que ta présence N'anéantisse un cœur mortel, Comme un feu que la foudre.
Page 157 - Demande à Philomèle Pourquoi , durant les nuits , sa douce voix se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l'ombrage roulant. Je chantais, mes amis, comme l'homme respire, Comme l'oiseau gémit, comme le vent soupire, Comme l'eau murmure en coulant.
Page 27 - Surtout , qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux. Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain...
Page 321 - Que peu de temps suffit pour changer toutes choses! Nature au front serein, comme vous oubliez! Et comme vous brisez dans vos métamorphoses Les fils mystérieux où nos cœurs sont liés!
Page 200 - Bientôt je distinguai, confuses et voilées , Deux voix dans cette voix l'une à l'autre mêlées, '< De la terre et des mers s'épanchant jusqu'au ciel, Qui chantaient à la fois le chant universel ; Et je les distinguai dans la rumeur profonde, ) Comme on voit deux courants qui se croisent sous l'onde.
Page 287 - Un bloc de marbre était si beau Qu'un statuaire en fit l'emplette. Qu'en fera, dit-il, mon ciseau? Sera-t-il dieu, table, ou cuvette ? Il sera dieu (') : même je veux Qu'il ait en sa main un tonnerre.
Page 319 - J'aime le carillon dans tes cités antiques, 0 vieux pays gardien de tes mœurs domestiques, Noble Flandre, où le Nord se réchauffe engourdi Au soleil de Castille et s'accouple au Midi! Le carillon, c'est l'heure inattendue et folle, Que l'œil croit voir, vêtue en danseuse espagnole. Apparaître soudain par le trou vif et clair Que ferait en s'ouvrant une porte de l'air.
Page 244 - Dans l'âme et sur la terre effrayant crépuscule! Les yeux pour qui fut fait, dans un autre univers, Ce soleil inconnu qui vient ou qui recule, Sont-ils déjà fermés ou pas encore ouverts?
Page 134 - La nature, fertile en esprits excellents, Sait entre les auteurs partager les talents : L'un...

Informations bibliographiques