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CT143 C51

v.6.

ALIFORNIA

DOSA

DOSI

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antels memes qui parlent. Le premier est l'ouvrage tres Muses et des Graces; l'autre est l'autel de Jason. Saumaise les avoit assez mal expliqués; mais depuis, on a trouvé d'excellentes noles d'un Manuel Holoboly, grammairien du temps de Michel Paléologue, qui ont éclairci toutes les énigmes. Il est à croire que ce grammairien avoit profité d'anciennes scolies.

fuyoit quiconque ne pensoit et ne vivoit pas comme lui. Ils avoient des pratiques singulières, auxquelles ils étoient fort attachés: telle étoit celle de demeurer vingt-quatre heures dans la même posture où ils se trouvoient au moment où commençoit le sabbat. Cette immobilité étoit une conséquence de la défense de travailler pendant le sabbat: avec de semblables pratiques, ils se croyoient supérieurs au reste des homines. En DOSIO (Jean-Antoine), archirestant pendant vingt-quatre heures tecte, né à Florence en 1513, où il debout, et la main droite ou la main exerça d'abord la profession d'or-gauche étendue, ils pensoient plaire févre et de sculpteur, étudia enà Dieu. Cette secte subsista en Egypte suite l'architecture avec le plus grand jusqu'au 6° siècle. Un des disciples succès. Rome renferme plusieurs de de Dosithée étant mort, il prit à sa ses édifices. On lui doit encore le place Simon, qui surpassa bientôt palais de l'archevêché de Florence, son maitre, et devint chef de secte; et la belle chapelle de Sainte-Croix, ce fut Simon le Magicien. Voyez pour la famille Nicolini. son article.

I. DOSITHÉE, officier juif, fils DOSMA DELGADO (Roderic), de Bacénor, défit l'armée de Timo-chanoine de Badajoz en Espagne, thée, battit Gorgias, et le fit pri- sa patrie, savaut dans les langues sonnier ; mais comme il l'emme- orientales, mort en 1607, dáns sa noit, un cavalier ennemi lui abattit 74° année, a donné plusieurs oul'épaule d'un coup de sabre. Dosi- vrages sur l'Ecriture sainte, entre thée mourut de cette blessure, l'an autres un traité De auctoritate 163 avant J. C., après avoir rendu sanctæ Scripturæ, 1534, in-fol. de grands services à sa patrie par son courage et sa prudence.

+ DOSSI (Jean-Baptiste), et OSSO, deux frères peintres ; ils + II. DOSITHÉE, magicien de naquirent au bourg de Dosso, près Samarie, qui se disoit le Messie, de Ferrare, vers la fin du 15 sièregardé comme le premier hérésiar- cle. Après avoir étudié les principes que s'appliquoit toutes les pro- de leur art chez Laurent Costa, phéties qui regardent Jésus-Christ.ils séjournèrent à Rome, dans le Il avoit à sa suite trente disciples, autant qu'il y avoit de jours au mois, et n'en vouloit pas davantage. I avoit admis, parmi eux, une femme qu'il appeloit la Lune. Il observoit la circoncision et jeûnoit beaucoup. Pour persuader qu'il étoit monté au ciel, il se retira dans une caverne, où il se laissa mourir de faim. La secte des dosithéens estimoit beaucoup la virginité. Entêtée de sa chasteté, elle regardoit le reste du genre humain avec mépris. Un dosithéen

temps où l'école de Raphaël jetoit le plus grand éclat. Les Dossi se rendirent ensuite à Venise, se fortifièrent dans le coloris et revinrent se fixer dans leur patrie, où les ducs Alfonse et Hercule les employèrent et les comblèrent de bienfaits. L'Arioste contribua à leur célébrité, en les plaçant dans ses vers auprès de Léonard de Vinci, de Michel-Ange, de Raphaël et du Titien. Jean-Baptiste avoit un amour-propre excessif et un caractère peu facile; il étoit

on distingue le Repas chez le pla risien, d'après Nicolas Colombel;

sans cesse en contradiction avec son frère. Le plus grand sujet de con→ testation étoit l'envie que Jean-Baples Aveugles de Jericho idem; Notre-Seigneur chassant les vendeurs du temple, idem; les Portraits de J. B. Colbert, marquis de Torcy, d'après H. Rigaud; Fertumne et Pomone.

réides à laquelle les Grecs consaDOTO (Mythol. ), une des Nécrèrent un temple élevé dans la villè

de Gabalès.

* DOTTEVILLE (Jean-Henri), ancien membre de la congrégation de l'Oratoire, né à Palaiseau, département de Seine-et-Oise, le 22 décembre 1716, dut, dit on ·

tiste avoit toujours de peindre les figures de leurs compositions, au lieu de s'en tenir au paysage, genre dans lequel il égaloit les plus fameux peintres de son temps. Dosso céda quelquefois à ses importunités et avoit alors à souffrir des critiques sanglantes que lui attiroient les figures mal peintes de son frère. Le duc d'Urbin les ayant appelés à Pesaro pour y peindre dans le palais qu'il y avoit fait batir, fit effacer une coupole dont Jean-Baptiste avoit peint les figures. Cet affront servit aux détracteurs de l'ainé pour attaquer sa réputation. Cependant celui-l'existence à un égarement de l'aci ne laissa pas de conserver les mour. La modestie et la simplicité bonnes graces du duc Alfonse qui étoient les principaux attributs de connoissoit son mérite. Les pein- son caractere. En 1749, il donna la tures postérieures qu'ils firent dans Traduction de Salluste, avec la vie le dôme de Faenza, où ils se sur- de cet historien et des notes critipassèrent, rétablirent leur réputa- ques, et une notice des éditions de tion. Dossi mourut en 1560, dans Salluste. Cet ouvrage eut plusieurs un age fort avancé. Quoique les ta- éditions; la dernière est en 1 VO bleaux de ces peintres soient très- lume in 12. En 1772 parurent rares, la galerie de Dresde en ren- les premiers volumes de sa Traferme sept, provenant de celle deduction de Tacite, qui a eu aussi Modène. Ces tableaux représentent plusieurs éditions; la dernière, puJudith tenant la téte d'Holopherne; bliée en 1799, est en 7 vol. in-12. la Paix; la Justice; Diane et Eu- Sur la demande qu'on lui fit, lequel rydice; Diane avec ses chevaux; de Cicéron ou de Tacite il croyoit le une Femme dormant entourée de plus difficile à traduire, il n'hésita songes; les quatre Docteurs de point à répondre que c'étoit Cicéron, l'Eglise, avec saint Bernard de parce que le principal mérite de cet Sienne. Ce beau tableau, qui est leur orateur consistoit dans l'élégance du chef-d'œuvre, dément ce que dit style, la pompe et l'harmonie de ses Vasari, que les Dossi n'étoient que phrases; que l'autre brilloit par la des paysagistes. Celui-ci donne une force et l'énergie de ses pensées; et grande idée des talens supérieurs de comme les pensées, ajoutoit-il, sout T'aîné dans l'histoire. L'ordonnance de tous les pays, de toutes les naen est riche, et le coloris le dispute tions, il est plus aisé de les transà celui du Titien. Le tableau de la mettre aux étrangers, et de leur en Circoncision, qui se voit au Musée faire saisir le sens, que de faire Fas Napoléon, n'est pas moins beau. ser dans une autre langue toutes les richesses et tous les ornemens de celle que nous ne parlons plus. En l'an 11 (1803), Dotteville fit paroltre une traduction de la comédie da

*DOSSIEN (Michel), graveur, né à Paris en 1685, a gravé au burin plusieurs pièces, parmi lesquelles

Plaute, intitulée Mostellaria, avec le texte revu sur plusieurs manuscrits et sur les meilleures éditions, broch. in-8°; et il s'occupoit d'une traduction complète du comique | latin, lorsqu'il mourut à Versailles le 25 octobre 1807.

composa des satires, où il déguisa, sous un voile transparent, les noms de ses juges; et les fit imprimer sous le titre de Rime sonetti del cavalier Bartolommeo Dotti, Venise, 1689, in-12. Il demeura à Venise pendant vingt ans, c'est-à-dire jusqu'à l'époque cruelle de sa mort, car il fut assassiné à coups de stilet en 1712.

* I. DOTTI (Charles-François), né dans le territoire de Brescia, étu dia l'architecture à Bologne, sous Bi-Ses satires, au nombre de 52, pa

biéna, et mourut dans cette ville en 1759, à l'âge de 89 aus. On a de lui, 1. Ragioni colle quali si dimostra il' perchè sia insolvibile quesito. famoso delle terre aggravate con ineguale proporzione alle pertiche; dialoghi due, Bologna, 1710. II. Esame sopra la forza delle catene a braga, con che si mostrano le bragature essere inutili per reggere P'urto degli archi, e volte, etc., Bologna, 1730. III. Scrittura volante sul proposito del nuovo teatro publico contro le opposizioni del signor Antonio inventore et direttore della fabrica del nuovo publico teatro.

rurent sous le titre de Satire del cavaliere Dotti, 2 vol. in - 12, Genève (Paris) 1757; ce sont pour la plupart des souuets en vers lyriques. A la fin de chaque satire se les altusions, les proverbes et les trouvent des notes qui expliquent

idiotismes.

* DOTTO (Paul), célèbre jurisconsulte et professeur de droit, né à Padoue dans le 15° siècle, d'une illustre famille, a laissé des Com mentaires sur les décrétales.-Ilne faut pas le confoudre avec un autre Paul DoTTO de Castel Franco, mort en 1681, qui, dans la même université de Padoue, interpréta les romaines.

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* DOTTORI (le comte Charles de), gentilhomme à Padoue, né en 1621, où il mourut en 1686, est auteur d'une tragédie très-connue, plusieurs fois représentée et imprimée, intitulée Aristodème; du

* II. DOTTI (Barthélemi), célois lèbre par son esprit satirique, et par ses aventures, étoit issu d'une famille noble et opulente du territoire de Brescia vers l'an 1642. S'étant transporté à Milan pour revendiquer des droits d'héritage qu'on lui contestoit, il fut obligé d'y sé-poème héroï-comique de l'Ane, journer quelque temps. Ce séjour ne publié à Venise en 1652, in-12, lui fut pas avantageux; là, une sensous le nom anagrammatique d'Itence du gouvernement le condamnaroldo Crotta; du Parnasse, en huit, à une longue prison dans le château chants, et de Galathée, eu cinq, de Tortone, et fit brûler quelques-On a encore de lui des Odes, des uns de ses écrits par la main du Sonnets, des Drames, des Lettres bourreau. Il parvint à s'échapper de et des Discours, imprimés à Pasa prison, passa un torrent à la nage done en 1695. et se refugia à Venise, où il obtint du service dans les armées de la république. Le ressentiment qu'il conservoit contre le sénat de Milan avoit tellement aigri son esprit, que, dans sa prison même, il exerça sa bile satirique contre ses juges; il

I. DOUBLET (N.), né à Chartres, médecin de Paris, mort en 1795, à l'âge de 40 aus environ, professeur de pathologie aux écoles de médecine, et attaché à l'hospice de SaintSulpice, publia, en 1781, un Mé

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