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grec. Les productions de cet écrivain sont foibles en général.

FALS (Raimond), né a Stockholm en 1658, passa à Paris en 1683, s'attacha à Cheron, médailleur du roi. Les médailles sorties de ses mains lui méritèrent une pension. mourut à Berlin en 1703.

* FALSTER ( Christian ), auteur danois, né à Flensbourg au 18° siècle. Ses ouvrages sont, I. Supplementum linguae latina. II. Anitiones Romance. IV. Cogitationes madversiones epistolicæ. III. Quesphilologica. V. Sermo panegyricus VI. Vigilia prima noctium Ripende variorum gentium bibliothecis. sium. VII. Amoenitates philologicæ.

† FALLOPE (Gabriel), medecin italien, profondément versé dans la botanique, l'astronomie, la philosophie, et sur-tout dans l'ana-Il tomie, naquit à Modène en 1523, et mourut à Padoue en 1562. Ce médecin, méthodique dans se ses lecons prompt dans ses dissections, et heureux dans ses cures, parcourut une partie de l'Europe, pour se perfectionner dans son art. Quoiqu'il passe pour avoir découvert cette partie de la matrice qu'on nomme la trompe de Fallope, il faut avouer qu'elle n'étoit pas inconmue aux anciens. Il s'est attribué quelques autres découvertes qu'on lui a contestées. Ses nombreux ouvrages ont été recueillis d'abord à Venise, 1584, 1. vol. in-fol. ; cette édition des œuvres de Fallope est fort imparfaite; il en reparut ensuite à Francfort une seconde en 1690 en 2 vol. in-fol. Mais la meilleure et la plus complète est celle qui parut à Venise en 1606 en 3 vol. in-fol. Ou trouve dans le premier volume ses Institutions et ses Observations anatomiques, ses Traités des remèdes simples, des eaux minérales, des métaux et des fossiles: le second

volume renferme ses Traités des plaies, des ulcères, des tumeurs, des cautères, des os, etc. Voyez GUIL

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* FANCOURT ( Samuel ), ministre dissident, né en 1678 dans, une province occidentale de l'Angleterre, mort en 1768, fut pasteur d'une congrégation à Salisbury qu'il fut obligé de quitter pour avoir rejeté les notions des calvinistes sur les élus et les réprouvés. Il vint ensuite à Londres où il établit en 1740 le premier cabinet de lecture. Fancourt réussit peu dans cette entreprise, et mourut saus fortune.

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tinnius, bourgeois de Minturne, FANNIA, femme de Caïus Ticonnue pour une femme galante avant sou mariage. Titinnius ne laissa pas de l'épouser, dans le dessein de faire divorce avec elle, et de ne lui point rendre sa dot. A peine avoit-il eu le temps de la connoître qu'il l'accusa d'adultère, et il ne manqua pas de preuves. L'affaire fut portée devant Marius, qui, pénétrant le dessein que Titinnius avoit eu en épousant Fannia, prononça que Titinnius rendroit la dot, et que Fannia paieroit une amende de 4 sous d'or.. Quelque temps après Marius ayant été déclaré ennemi de la république, fut obligé de s'enfuir de Rome. Oule prit dans les marais

de Minturne, et il fut mis chez Fanuia, qui lui rendit toutes sortes de bous offices.

sur

+ I. FANNIUS ( Caïus), nommé Strabon, consul romain avec Valerius Messala, l'an 161 avant J. C. Sous son consulat fut publiée la loi Fannia contre la somptuosité de la table. Cette loi fixoit les sommes qu'on pouvoit dépenser pour chaque repas et la quantité de viandes qui pouvoient être servies. Vingt ans après la loi Didia en renouvela les dispositions; elle étendit à toute l'Italie les peines et les prohibitions que la loi Fannia avoit décrétées pour la seule ville de Rome. Le luxe faisoit de nouveaux ravages tous les jours, et ce luxe étoit une suite de la trop grande puissance des Romains. Scipion le reconnoissoit lui-même et s'en plaignoit. Il réforma la formule de la prière qu'il étoit d'usage de prononcer à la clôture du lustre, pour demander aux Dieux qu'ils augmentassent la puissance de la république: il en substitua une autre, par laquelle on les prioit de vouloir bien la maintenir toujours

dans le même état.

* II. FANNIUS (Caïus), éloquent orateur, fils du précédent, consul avec Cnéius Domitianus Enobardus, prononça contre les Gracches une harangue célèbre.

* III. FANNIUS ( Caïus), historien romain, cousin du précédent, préteur et questeur, est cité par différens auteurs.

+ IV. FANNIUS ( Caïus), auteur latin sous Trajan, composa une Histoire en 3 livres, des cruautés de Néron, et des dernières heures de ceux que ce monstre faisoit exécuter à mort, ou qu'il envoyoit en exil. On ne sauroit trop regretter la perte de cet ouvrage intéressant.

V. FANNIUS-CEPION, complice

d'une conjuration contre Auguste, qui fut découverte, se donna luimême la mort.

Hostem cùm fugeret, se Fannius ipse peremit:,
Hic, rogo, non furor e t, ne moriare mori?
MARTIAL, lib. II.

En fuyant Pennemi qui cherche à le saisir,
Fannius s'est toé lui-même :
N'est-ce pas, je vous prie, une fureur extrême,

De se donner la mort de crainte de mourir?

VI. FANNIUS (Quadratus), poële latin. Ses ouvrages, quoique. ridicules, furent placés avec son portrait à la bibliothèque publique qu'Auguste avoit fait construire dans le temple d'Apollon. Horace, son contemporain, lui donne le nom de parasite, et le raille impitoyablement.

* FANSAGA (Cosimo), sculpteur et architecte célèbre, né à Bergame en 1591, étudia son art à Rome sous le célèbre Pierre Bernin; il alla ensuite à Naples, où il s'établit. Un grand nombre d'autels dans plusieurs églises de cette ville attestent qu'il étoit aussi bon architecte que grand sculpteur. La fontaine de Médina, la plus belle de Naples, seroit un chef-d'œuvre si elle avoit plus de majesté et moins de bizarrerie.

Cet artiste mourut en 1678.

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FANSHAW (Richard), Anglais envoyé des rois Charles I et II à la cour d'Espagne et à celle de Portugal mort Madrid en 1666, se distingua dans ses ambassades, ainsi que sur le Parnasse. On a de lui quelques Ouvrages en vers et en prose, Londres, 1646, in-4°, qu'on a lus autrefois.

FANTET. Voyez LAGNY.

* FANTETTI (César ), né à Florence vers l'an 1660, a gravé à l'eauforte plusieurs frises et bas-reliefs antiques; les Loges du Vatican, d'après Raphaël, de société avec Aquila; la mort de sainte Anne,

l'ouvrage précédent. III. Opuscula medica et physiologica, Geneva,

d'après André Sacchi, tableau que Jacques Frey a aussi gravé; diverses pièces d'après d'autres maitres ita-1738, in-4°. On y a joint les observations de son père.

liens.

*FANTI (Sigismond), de Ferrare, vivoit vers la fin du 15° siècle. On a de lui Trionfo di fortuna, imprimé à Venise chez les Juutes en 1526. Fantin'étoit pas seulement poëte, mais encore philosophe et nathématicien ; il a donné des preuves de ses talens et de ses counoissances dans plusieurs autres ouvrages de science qui parureut de son vivant.

*FARA (Jean-François de la), de l'Abruzze citérieure, florissoit dans le 16° siècle. Gessner, dans sa Bibliothèque, attribue à ce médecin un ouvrage intitulé de Essentiá infantis proximi infantiæ et proximi pubertati, imprimé à Florence chez les Juntes en 1564.

*FARADY (Abou-l-ouâlyd Abdallah ibn Moham - med ibn 'el-), *I. FANTONI (Jean-Baptiste), né à Cordone, où il fut tué, l'an bibliothécaire et premier médecin de l'hégire 403, 1012 de J. C., est de Victor-Amédée II, duc de Savoie, auteur de trois ouvrages, I. Biblioprofesseur d'anatomie et de théorie thèque des poëtes arabes qui ont dans les écoles de Turin, a laissé flori en Espagne, depuis la conplusieurs ouvrages manuscrits, aux-quête de ce pays jusque vers le comquels il ne put mettre la derniere mencement du 5° siècle de l'hég. main, la mort l'ayant surpris en II. Dictionnaire historique et cri1692 aux environs d'Embrun. Son tique, ouvrage dans lequel on refils, Jean FANTONI, a revu ces mamonte à la source des mots corromnuscrits, dont il a tiré les meilleurs pus, et où les expressions ambiguës morceaux qu'il a publiés sous sont habilement éclaircies. III. Une titre : Observationes anatomico-Histoire d'Espagne, qui est bien. medicæ selectiores, Taurini, 1699, loin de valoir celle d'Abou-l-Casin-4°; Venetiis, 1713, in-4°. La sem, recherchée pour sa précision, premiere édition contient trente-une sa clarté, et qui a en outre le méobservations; la seconde, trente-sept: rite d'être la plus complète de ce on y trouve d'excellens aperçus sur geure que l'on connoisse. les maladies du cœur.

ce

4

* FARAH EL-ASBHBYLY (Ahmed Schéhab ed -dyne), poëte et orateur du 7 sècle de l'hég., florissoit à Séville a patrie sous la domination des Arabes. On trouve à la bibliothèque impériale les manuscrits de deux poemes de cet auteur; un sur les Traditions, avec des commentaiTM es de Ben Joum'ah et de Ben Gotle baga; l'autre, qui est de espèce nonimée Gascydeh, commenté par Yahya-1-Farakhy. Ces ges tiennent à peu près le mientre la perfection et la médioté. Farah mourut vers l'an de bég. 699.

* II. FANTONI (Jean), médecin, fils du précédent, né à Turin en 1675, parcourut l'Allemague, la France et les Pays-Bas, pour acquérir de nouvelles connoissances dans son art, et revint dans sa viile natale, où il enseigna publiquement l'anatomie. On ignore l'époque de sa mort. Parmi les ouvrages de ce medecin on distingue les suivans: 1. Dissertationes anatomicæ XI, Tanrini, 1701, in-8°. II. Anatomia corporis humani ad usum theatri medici accommodata, ibid., 1711, in -4°; cette édition fait partie de 1

T. VI.

ouvra

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cr

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FARANTZEM, fille d'Antoug, | seigneur de Sunik, fut regardée comme la plus belle femme de son siècle; la nature l'avoit ornée de charmes, de graces, d'élégance et de tous les traits enchanteurs. Elle fut donnée eu mariage, en 367, à Knel, fils du prince Tiridate, et petit-fils de Tiran II, roi d'Arménie. Dirite,prince du sang royal, ayant l'occasion de voir Farantzem le jour même de ses noces, en fut frappé, et forma le projet de se défaire de son époux. Archag II en fut épris de son côté ; il tua son mari et l'épousa, contre les lois et les sermens qu'il avoit prononcés en se mariant avec Olympiate, parente de Théodose-leGrand, alors général des troupes.

Farantzem

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nus en France, sur les sciences auxquelles il s'étoit consacré. C'étoit un homme d'un esprit vif et d'une imagination féconde, mais trèsdistrait. Malgré des appointemeus considérables, sa générosité envers

ses amis et son caractère indolent ne lui permirent jamais d'être riche.

pour être maîtresse absolue du cœur du roi, empoisonna la vertueuse Olympiate, et com-mença à disposer des charges du royaume. Chabouh II, roi de la * FARDULFE, abbé de SaintPerse, informé également de la rare Denys, originaire de Lombardie beauté de cette reine, fit venir Archag vint en France à la suite du roi auprès de lui, sous prétexte d'une Didier, et, le premier, découvrit entrevue; il le renferma eusuite dans à Charlemagne la conspiration de uu château, et chercha à avoir Fa-Pépin - le - Bossu, l'un de ses fils rantzem dans son palais ; mais cette naturels. En reconnoissance de ce reine refusa avec fierté la demande service, l'empereur lui donna l'abdu roi, et se renferma dans la for-baye de Saint-Denys. Fardulfe y teresse d'Ardakers. Une armée formourut la 14 aunée de son admimidable de Persans vint bientôt in-nistration. Duchesne a recueilii sous vestir cette place; Farantzem y comle nom d'Alcuin quelques épigrammanda en personne, et fit la résismes de cet abbé. tance la plus rigoureuse; mais elle fut livrée par trahison entre les mains de l'ennemi barbare, qui la fit mourir vers l'an 380 de J. C..

* I. FARDELLA (Albert), né en Sicile d'une famille noble en 1620, entra en 1632 à Palerme dans l'ordre des clercs réguliers, où il fit ses études, et se rendit habile dans la philosophie et la théologie scolastique, qu'il professa dans sa patrie, à Rome et à Paris, dans les maisons de son ordre. Ce fut le premier des théologiens scolastiques qui enseigna

I. FARE (sain te), d'une famille noble de Brie, sœur de saint Faron, évèque de Meaux et de Changluse, êvêque de Laon, bâtit le monastère de Faremoutier, en fut abbesse, et mourut vierge vers 655, à l'âge de

60 ans.

II. FARE. Voyez LAFARE.

* FARED (Ibn) Abou hafs Scherfed-dyne Omar, né au Caire l'an de l'hégire 576 ou 77, 1180 de notre ère, mort dans la niême ville l'an 652-1234, mérita par l'élégance de

sa poésie la réputation d'un des plus grands poëtes arabes, dout il jouit encore parmi les Musulmans. Ses Cuvres ont été recueillies après sa mort, et commentées par divers habiles Grecs. On eu trouve des exemplaires manuscrits complets ou partiels dans les bibliothèques de Paris, de l'Escurial, de Leyde, dans la Bodleyenne et autres. Ces œuvres se composent d'Epigrammes, de Poëmes sur différens sujets, et dont le plus célèbre est celui en l'honneur des religieux soufys. On a imprimé quelques fragmens d'Ibn Fared dans des recueils de morceaux de littérature orientale; mais ils ont trop peu d'étendué pour entrer à ce sujet dans de grands détails. Ibn Fared étoit originaire de Hamah en Syrie; mais on manque de données exactes sur la vie et sur le caractère de ce poëte illustre. Ainsi des auteurs le repré sentent comme un homme don't la vertu égaloit le mérite, et d'autres le peignent sous des couleurs les plus

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*FARELLI (chevalier Jacques le}, peintre napolitain du 17° siècle un des premiers élèves d'André Vaccaro, imita ensuite la manière du Calabrois, à qui il ressembloit, et fut fait chevalier de Malte à cause de son mérite. On voit de lui un grand nombre d'ouvrages dans les églises de Naples et d'Italie, entre autres dans l'église de Saint-Louis des Minimes à Naples, où il mourut dans un âge avancé en 1733.

* FARES' (Ahmed ibn-el-râzy), ancien lexicographe arabe, floris cit dans le 4° siècle de l'hégire, 109 de notre ère. Il a laissé un Dictionnaire arabe inférieur à celui de Jauhary, mais qui n'est pourtant point à dédaigner: il se trouve manuscrit à Leyde et à Oxford, dans les bibliothèques publiques. On attribue au mêine auteur des Dissertations sur la langue arabe; ouvrage recommandable par le goût qui y regue, l'élégance du style et la sagesse des principes qui y sont développés. Ihn Fares mourut à Rey sa patrie, l'an de l'hégire 395-1004 de J. C., selon les uns, et, selon d'autres quelques années plus tôt, en 3901000: ou ne sait point à quef age.

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FAREL (Guillaume), né à Gap en 1489, viut de bonne heure à Paris, et régenta quelque temps au collége du cardinal Le Moinet Jac+ ques Le Fèvre d'Etaple, son ami, lui inspira les opinions que Luther +FARET ('Nicolas), né vers l'an répandoit en Allemagne et Zuingle 1600 à Bourg en Bresse, un des en Suisse. Farel fut ministre à Ge-premiers membres de l'académie neve avant Calvin, et y prècha la réforme. Chassé de cette ville en 1538, il se retira à Bale, puis à Neuchatel, où il mourut en 1565. Ce novateur se maria à l'âge de 69 ans; son savoir étoit médiocre. On a de lui, I. Le Glaive de l'esprit; ouvrage qui, malgré la singularité de son titre, offre d'assez bonnes choses contre les libertins. I. De la sainte cène du Seigneur. HI. Des Thèses. Ce ministre fut accusé de renouveler les erreurs de Paul de Samosate; mais un synode de Laursanne le lava de cette imputation.

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française, dont il rédigea les statuts
de cette compagnie naissante, fut se-
crétaire du comte d'Harcourt, et
mournt à Paris en, 1640; il avoit
la réputation d'un agréable débau-
ché. On a de lui de la mauvaise
prose, et de plus mauvais vers. 1.
Histoire chronologique des Ot-
tomans, à la fin de l'Histoire de
George Castriot, Paris, 1621, in-
4°. 11. Histoire d'Eutrope, 'tra-
duite assez mal en français, Paris,
1621, in-16. III. Honnéte hom-
me,
tiré de l'italien de Castiglione,
in-12. IV. Des Lettres nouvelles,

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