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moire sur les symptómes et le traitement de la maladie véné rienne dans les enfans nouveaux¬ nés, in-12; en 1783, des Remarques sur la fièvre puerpérale, in-8° en 1791, de nouvelles Recherches sur cet objet, in-12.

fils d'Adam, passe pour le même
que le Mahaléel des Hébreux. Il étoit
de la branche de Seth, et fit une
guerre continuelle aux descendans
de Caïn. On dit qu'il ne se servoit
d'aucune arme offensive, ni défen-
sive, et qu'il combattoit nu depuis
seule force de ses bras.
la tête jusqu'au nombril, avec la

* II. DOUBLET (Jean). Les éditeurs des Annales poétiques l'ont retiré du profoud oubli dans lequel il DOUDEORTY (Grégoire) étoit tombé. Son style, quelquefois naquit à Sanahïn, dans la Grandeuu peu difficile, est presque tou-Arménie, vers l'an 1154, et mourut jours très-poétique. Voici comme il annonce qu'il ne sait chanter que

l'amour :

Seit que je file à trois cordons une ode,
Soit que je cloche en ces quatrains boiteux,
Mon chant n'a jamais qu'une mode;
Amour le rend gai ou piteux.

I. DOUCIN. Voyez DULCIN.

de

en homme sage et vertueux vers l'an 1217. Après avoir étudié la théologie et l'histoire, il fut ordonné prêire, et devint, peu de temps après, supérieur de l'abbaye de Haghpad. Par ses connoissances et par sa vie austère, il acquit l'amitié et l'estime du peuple et des grands d'Arménie. Doudeorty s'opposa avec chaleur à la réunion d'un concile tenu à Romgla en 1179, prévoyant les suites inattendues qui en résulterent depuis. Il laissa manuscrits les ouvrages suivans 1. Recueil de lettres écrites au roi et au patriarche arménien en Cilicie, et à plusieurs évêques et docteurs d'Arménie. II. Commentaires sur Job. III. Eloges sur la discipline de l'Eglise pri| mitive. IV. Plusieurs Homélies sur des sujets de morale evangélique.

II. DOUCIN (Louis), jésuite, né à Vernon, mort à Orléans le 21 septembre 1716, remplit différentes places dans sa société, et fut, diton, l'auteur du fameux Problème théologique. (Voy. l'article du cardinal de NOAILLES.) Doucin fut envoyé à Rome dans le temps des disputes sur la constitution Unigenitus, pour laquelle il montra beaucoup zèle. On a de lui, I. Histoire du Neštorianisme, in-4o, Paris, 1698; curieuse et assez estimée. Ce qui re* DOUDYNS (Guillaume), né à garde cette fameuse hérésie y est exactement discuté, et les allusions La Haye en 1650, où il mournt en qu'il fait de temps en temps aux 1697. Son père, qui étoit bourgjansénistes servirent à la rendre mestre, lui donna une éducation plus piquante. II. Histoire de PO-distinguée. L'étude de la peinture, rigenisme, in-4o, où l'on trouve des recherches et de la critique. III. Mémorial abrégé touchant l'état et les progrès du Jansénisme en Hollande, Cologne, 1698, in-12 composé par l'auteur, lorsqu'il se reudit, en 1697, à la suite du comte de Créci, au congrès de Ryswick.

IV. Une foule de brochures sur les querelles religieuses du temps.

÷DOUDASCH, surnommé fils des

d'abord regardée comme un simple amusement, devint bientôt le seul objet de sou application. Le jeune Doudyns partit pour l'Italie, et resta douze ans à étudier à Rome d'après les grands maîtres. De re tour à La Haye, il travailla avec succès à plusieurs grands ouvrages, et fut un de ceux qui contribua le plus à établir l'académie de peinture. Son talent lui mérita d'en être nommé plusieurs fois le direc

son amour, finit par le trahir; de désespoir,il se fit capucin; mais la vie du monastère lui étant bientôt odieuse, i ne trouva d'autre remède à ses maux que de se livrer à l'étude. Il

teur. Doudyus avoit une grande manière de composer; il dessinoit le nu avec correction et finesse; les draperies sont bien jetées, et sa couleur est fort belle. Il excelloit particulièrement à peindre les pla-se fit bientôt connoître par des talens

fonds; il en a fait plusieurs à l'hôtelde-ville de La Haye. Parmi ses meil leurs ouvrages, on distingue deux tableaux, dont l'un représente Le Temps qui découvre la Vérité, et l'autre, La Sagesse qui foule aux pieds l'Ivrognerie et les Vices.

* DOVE { Nathaniel ), maître d'écriture anglais, né en 1710, mort en 1744, a écrit Les Progrès du temps; ce sont des vers sur les saisons et les douze mois, en seizė planches. ›

poétiques, qui lui attirèrent des dé-
sagrémens de ses supérieurs. Il de-
mauda son changement et l'obtint,
se rendit à Montpellier, y trouva un
supérieur instruit, et son goût pour
les lettres ne rencontrant plus d'obs-
tacle, il parvint à se faire une répu-
tation qui lui valut la protection de
personnes puissantes, et enfin sa sé-
cularisation;
le fit son secrétaire, et il partit avec
une princesse polonaise
elle pour Gênes. Dougados, rentré en
France au commencement de la ré-
volution avec uu capital de 15,000 f.,
fut d'abord professeur d'éloquence à
Perpignan; mais né avec une imagi-
nation ardente, il s'enrôle dans un
bataillon de volontaires
est fait
officier, et parvient au grade d'adju-
dant-général. Il servoit en cette qua-
lité à l'armée des Pyrénées, lorsque
le 31 mai renversant le parti de la
Gironde, il fit tous ses efforts pour
en soutenir les restes abattus, et
protéger la fuite du député Biroteau.
Traduit au tribunal révolutionnaire,
il fut condamné à mort le 24 ni-

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* DOUESPE DE SAINT-OUEN (M. de la ), natif de Caen, vivoit encore au commencement du 18e siècle. Il a laissé quelques Poésies diverses. La dernière édition a été publiée in-8°, à Caen, en 1725. DOUFFET (Gérard), habile peintre, né à Liège le 16 août 1594, mourut l'an 1660. Vers l'an 1609, il alla à Anvers, où le célèbre Rubens le reçut au nombre de ses élèves; il y fit de grands progrès. En 1614, il se rendit à Rome et y demeura sept ans, joignant à l'étude vôse an 2 (13 janvier 1794). Doudes grands modèles celle de la poésie qui ont en du succès: ses vers, regados est auteur de Poésies légères, et de l'histoire. Il revint dans sa pa-cueillis et imprimés à Nice, ont de Irie l'an 1622. Les églises et les maila facilité et un ton d'originalité qui sous des personnes distinguées fournissent encore des preuves de son plait M. Auguste de La Bouisse en savoir. Douffet excelloit également tion, 1 vol. in-8°, Paris, 1810. vient de publier une nouvelle édidans l'histoire et dans le portrait. Ses attitudes sont bien choisies, ses airs Dougados reçut d'un de ses rivaux de tête d'une variété admirable, le surnom de père Tibulle. son coloris est d'une grande douceur. + DOUGADOS (Vénance), plus connu sous le nom du père Vénance, né dans un village près de Carcas sonne en 1764, devint, à l'âge de dix-huit ans, amoureux d'une de moiselle, qui, après avoir répondu à

:

I. DOUGLAS (Guillaume de ), seigneur écossais dans le 14° siècle. d'une des plus anciennes maisons de ce royaume, de laquelle Buchanan a écrit l'histoire. Robert de Brus, roi d'Ecosse, ayant fait vou de se croiser contre les infidèles, et

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ab Hippocrate ad Harvæum ren anatomicam ex professo, vel obiler, scriptis illustrarunt, Londini 1715, in-8°; Lugduni Batavorum 1734, in-8°, sous la direction d'Albinus, qui a enrichi ce catalogue de plusieurs remarques importantes.

n'ayant pu l'accomplir pendant sa vie, ordonna à Douglas de porter son cœur en Palestine après sa mort, et de le présenter au SaintSépulcre. Le roi étant mort en 1327, Douglas partit pour la TerreSainte; mais il fut tué, dit-on, en chemin, avec toute sa suite, com-III. History of the lateral operation, posée de la plus brillante noblesse du pays.

* II. DOUGLAS (Gawin), poëte écossais et évêque, né à Brechin en 1471, mort en 1522, étoit le plus jeune fils du 6 comte d'Angus; il obtint l'évêché de Dunkeld, auquel on réunit la riche abbaye d'Aberbrothic. Douglas voyagea en Italie, où il prit du goût pour la poésie. Ses ouvrages sont, I. Une traduction en anglais de l'Enéide de Virgile. II. Le Palais de l'honneur, poëme. III. Aurea narrationes el comœdiæ aliquot sacræ. IV. De rebus Scoticis liber.

+III. DOUGLAS (Jacques), communément appelé le docteur Douglas, membre du collège des médecins de Loudres et de la société royale de cette ville, au commencement du 18e siècle, se distingua sur-tout par ses connoissances anatomiques et la pratique des accouchemens; mais comme il s'occupa encore du soin de perfectionner la chirurgie, il étudia tout ce que les anciens ont écrit sur cet art important: it consulta la nature elle-même, et l'interrogea, en examinant les corps qui avoient été attaqués de quelque maladie chirurgicale. Il s'étoit spécialement attaché à tout ce qui concerne les hernies. On a de lui, I. Miographic comparate spicimen, en anglais, Londres, 1707, en latin; Lugduni Batavorum, 1729, 1758, in-8°, avec des augmentations par Jean-Frédéric Schreiber, qui en est le traducteur. II. Bibliographic anatomica specimen, sive Catalogus omnium penè auctorum qui

Londres, 1726, in-4°, sous le titre d'Historia lateralis operationis, Lugduni Batavorum, 1728, in-4°.

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* IV. DOUGLAS (Jean), frère du précédent, chirurgien de Londres, et lithotomiste de l'hôpital de Westminster, entreprit la taille au haut appareil, que son frère avoit soutenu possible et avantageuse. Ce n'est pas que cette méthode soit de l'invention de ce médecin anglais car on l'attribue à Pierre Pranco, chirurgien provençal qui la pratiqua quelques années après le milieu du 16° siècle. Il est auteur de plusieurs ouvrages, dont les principaux sont I. Lithotomia Douglassiana, with a course of operations, Londres, 1719, in-4°; en français, Londres 1723, in-4°; Paris, 1724, in-8° sous le titre de Nouvelle opération de la taille, par Jean Douglas ; en allemand, de la traduction de Jeau Timmius, Brême, 1729, in-8°, An account of mortifications and avec des notes et un supplément. II. of the surprising effets of the bark in putting a stop to their Progress, etc., Londres, 1729 et 1732, in-8°. Il s'étend sur la propriété du quinquina pour arrêter les progrès de la gangrène et la guérir. Ill. Dissertation on the venereal disease, Londres, 1737, in-8°.

* V. DOUGLAS (Robert), de la famille du précédent, médecin anglais, a écrit en sa laugue maternelle un Traité sur la génération de la chaleur dans les animaux, Londres, 1747, in-8°. La traduction française a été imprimée à Paris, en 1755, in-12.

canon au collège de France, historiographe du roi, et membre de f'académie française. Périgni, premier précepteur du grand dauphin,

* VI. DOUGLAS (Charles), amiral, né en Ecosse, servit d'abord chez les Hollandais; mais bientôt il passa dans la marine anglaise. Au commencement de la guerre d'A-le choisit pour donner à ce prince

mérique, Douglas fut nommé commodore d'une escadre dans le golfe St.-Laurent, et se fit une grande réputation de courage et de talent. En 1787 il fut fait amiral en second.

|

la première teinture de l'histoire et de la fable. Ses ouvrages et ses services lui acquirent les éloges des sa→ vans, et des pensions de la cour. Doujat fut encore plus estimable par sa modestie, sa probité, son désintéresdont *VII. DOUGLAS (Jacques), comte sement, que par ses ouvrages, de Mortonet d'Aberdeen, né à Édim-les principaux sont, I. Abrégé de bourg en 1707, mort en 1768, l'Histoire grecque et romaine, traavoit établi à Edimbourg une soduite de Velleius Paterculus, in-12, ciété philosophique, qui depuis Paris, 1679 et 1708. Cette version, a beaucoup influencé pour la pro- de supplémens, tirés des meilleurs très-foiblement écrite, est enrichie pagation de toutes les connoissances. En 1733, la société royale de auteurs de l'antiquité, et d'une Londres élut Douglas pour son pré- chronologie. L'abbé Paul en a donné sident, et après la mort du comte une meilleure en 1770, in-8° et de Macclesfield il lui succéda comme in-12. II. Une bonne Edition de associé à l'académie des sciences de Tite - Live: ouvrage composé Paris. Douglas montra toujours un comme le précédent, pour l'usage zèle ardent pour les sciences, et du dauphin, avec des notes saprotégea toujours vivement les hom-vantes, 6 vol. in-4°. III. Prænomes de mérite. Il avoit de profon- tiones canonica et civiles, Paris, des connoissances dans la physique 1687, in-4° : c'est son meilleur ouexpérimentale et l'histoire naturelle; vrage. IV. L'Histoire du Droit mais il s'appliqua plus particulière- canonique, 1685, in-12. V. Celle ment aux observations astronomi- du Droit civil, Paris, 1678, in-12,

ques.

en latin. VI. Une Edition latine des

Institutions du Droit canonique de DOVIA (Paul-Mathias), né d'une Lancelot, Paris, 1684, 2 vol. in-12, illustre famille à Naples, où il mouavec beaucoup de notes. VII. Dicrut au mois de mars 1745, à l'àgetionnaire de la langue toulousaine, de 84 ans, se distingua par ses con-Toulouse, 1638, in-8°. VIII. Eloges noissances mathématiques et philo- des hommes illustres de l'ancien sophiques. On lui doit un Cours de Testament, Paris, 1688, in-8°. philosophie, et un Traité sur l'éducation des princes, qui a obtenu trois éditions, L'auteur y combat avec énergie les principes de Machiavel.

† DOUJAT (Jean), avocat au parlement, né à Toulouse, d'une famille distinguée, mort à Paris, le 27 octobre 1688, à 79 ans, étoit doyen des docteurs-régens de la faculté de droit de Paris, seul lecteur et premier professeur royal en droit

DOULCET (N.). Voyez DouBLET, no I.

DOULTREMAN. Voyez OUL

TREMAN.

* DOUNEAU (François) est auteur d'une comédie en un acte et en vers, jouée en 1661 sur le théâtre de l'hôtel de Bourgogne, intitulée la Corne imaginaire on les Amours d'Alcippe et de Céphise, imprimée in-12 à Paris en 1662.

l attaque un pays, aussitôt il le prend ;

* DOVNETZY (Etienne), savant, u'a aucuns renseignemens sur cette littérateur arménien, dont parle, dame, qui tient une place distinavec beaucoup d'éloge, le chronolo-guée dans la Pandore de Vertron, giste Samuel dans le manuscrit ar- dont elle paroît avoir été l'amie. ménien de la bibliothèque impé- Voici des vers qu'elle lui envoya riale, no 96. Après avoir étudié avec pour répondre à une lettre dans ardeur la philosophie et l'histoire, il laquelle il lui mandoit que le sujet embrassa l'état ecclésiastique et de- du prix de l'académie d'Arles étoit vint ensuite l'aumônier de la maison sur les premières conquêtes de Mondu patriarche. Après la mort de ce seigneur, et la satisfaction du roi chef d'Eglise, il le remplaça sur la d'avoir un fils digue de lui. demande du peuple et des Sarrasins qui gouvernoient alors une partie de la grande Arménie. Au bout de deux ans, c'est-à-dire, vers l'an 790 de J. C., Dovuetzy mourut, regretté de tous ses compatriotes, laissant - manuscrits les ouvrages suivans: 1. Une Grammaire fort détaillée. II. Un Traité philosophique, contenant la logique, la métaphysique et la physionomie. III. Les Vies et les actions des Catholicos d'Arménie, depuis leur origine jusqu'à son temps.

* DOURBAULT (Richard), (que Froland nomme à tort Dennebault), poëte du 13° siècle, qui a mis la Coutume de Normandie en vers de huit syllabes. Il donne lui-même la date de l'année à laquelle il composa cet ouvrage, dans un prologue qui se trouve à la tête de quelques manuscrits, et où il dit :

Mil ans, deux cent quatre fois vingt
Après ce que Jésus-Christ vint
En terre pour humain lignaige,
Pour nous rendre son héritaige,
Et nous donner le paradis
Que Adam nous tollit jadis,
Quand de mauvais venin, fut yvre
Neist Richard de Dourbanlt ce livre
En rimes, en mieux qu'il sent,
Pour propre et commun salut.

Houard a fait imprimer cette ancien-
ne coutume, en vers, à la fin du
quatrième vol. de son Dictionnaire
du droit normand, in-4°, Rouen,
1782.

* DOURLEUS ( madame ). On

Que de vigueur! que de courage!
Pour louer ce coup éclatant
Chacun veut faire un long ouvrage;
Pour moi je dirai simplement,
Il est fils de Louis-le-Grand;
Qu'un autre en dise davantage.

†I. DOUSA (Janus), appelé vulgairement Van der Does, seigneur de Nordwick, sa patrie, né en 1543, mourut de la peste à La Haye en 1604. Ayant été nommé gouverneur de Leyde, il défendit cette ville contre les Espagnols, l'an 1574, avec autant de courage que de prudence. Le général espagnol sollici tant les bourgeois par lettres à se rendre, Dousa ne répondit que par ce vers, qu'il mit au bas d'une de ces lettres :

Fistula dulce canit, volucrem dum decipit
Auceps.

Quand la fûte aux doux sons leurre un crédule
oiscau,

Le perfide oiseleur le prend dans son réseau.

Les assiégés ayant été secourus à temps, les Espagnols furent obligés de lever le siége. Le poëte guerrier fut nommé l'année suivante premier curateur de l'université de Leyde, qui venoit d'être fondée. Il étoit digne de cet emploi par son érudition, qui lui mérita le nom de Varron de Hol lande. On a de lui, I. Les Annales de Hollande, en vers élégiaques et en prose, in-4°, Leyde, 1601; cet ouvrage, commencé par Janus DouSA le fils, et continué, jusqu'en 1520,

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