Les bijoux des Neuf-Sœurs, Volume 1Defer de Maisonneuve, 1790 |
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... , hélas ! D'acquérir airfi la vieilleffe ; Et comment , quand on plaît , contraindre fes défirs ? Otez - en de fi doux plaisirs , Je donne pour rien la jeunesse . PAR VOLTAIRE . SOUVENT un air de vérité Se mêle 8 TITON ET L'AURORE .
... , hélas ! D'acquérir airfi la vieilleffe ; Et comment , quand on plaît , contraindre fes défirs ? Otez - en de fi doux plaisirs , Je donne pour rien la jeunesse . PAR VOLTAIRE . SOUVENT un air de vérité Se mêle 8 TITON ET L'AURORE .
Page 25
... Donne un feu plus faible en chaleur , Et qui perd la faveur du frère N'eft confolé que par la fœur . Voilà le feul itinéraire De la Sageffe & du Bonheur . VAINEMENT un nouveau Stoïque , ( 1 ) Sur les bords du lac Helvétique , Traite ...
... Donne un feu plus faible en chaleur , Et qui perd la faveur du frère N'eft confolé que par la fœur . Voilà le feul itinéraire De la Sageffe & du Bonheur . VAINEMENT un nouveau Stoïque , ( 1 ) Sur les bords du lac Helvétique , Traite ...
Page 27
... donne entre des courtines , Tient un peu trop du Sacrement . L'AISE & les apprêts n'y font rien . Ce plaifir , pour le prendre bien Et de la plus belle manière , Demande un lit comme le mien , Tout - à - fait à la cavalière . C'EST - LA ...
... donne entre des courtines , Tient un peu trop du Sacrement . L'AISE & les apprêts n'y font rien . Ce plaifir , pour le prendre bien Et de la plus belle manière , Demande un lit comme le mien , Tout - à - fait à la cavalière . C'EST - LA ...
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... donne . Reçois notre hommage & nos vœux ; Livre ton cœur à nos careffes ; C'est la crainte qui fit les Dieux ; Mais l'AMOUR feul fait les Déeffes . Que dis - je ? Ce titre orgueilleux Bs Vaut - il le beau nom de SOPHIE ? ( SOPH I E.
... donne . Reçois notre hommage & nos vœux ; Livre ton cœur à nos careffes ; C'est la crainte qui fit les Dieux ; Mais l'AMOUR feul fait les Déeffes . Que dis - je ? Ce titre orgueilleux Bs Vaut - il le beau nom de SOPHIE ? ( SOPH I E.
Page 61
... Donne que je réduise en poudre , Le temple où j'ai connu l'Amour . ALCIDE , que ne fuis - je armée , De ta maffue ou de tes traits , Pour venger la terre alarmée , Et punir un Dieu que je hais ! MÉDÉE , enfeigne - moi l'usage De tes ...
... Donne que je réduise en poudre , Le temple où j'ai connu l'Amour . ALCIDE , que ne fuis - je armée , De ta maffue ou de tes traits , Pour venger la terre alarmée , Et punir un Dieu que je hais ! MÉDÉE , enfeigne - moi l'usage De tes ...
Expressions et termes fréquents
affecté D'une rupture affez aimable aime Ainfi Amans APOLLON appas ASPASIE Baifer baifers Beauté beaux jours bel âge Bergère bonheur bras c'eft C'eſt caprices careffe chanter charmes chofe Ciel clos ta paupière cris me déchirent cruel Cythère DAPHNE Déeffe défirs Deftin déja Dieu Dieux Difait dit-elle Dors douce doux efprit eft fot ÉGLÉ ENDYMION Enfant eſt fage faifir FANFAN fans art fans ceffe fantaiſie favez fecret FÉDÉRIC fein fenfible fens fent feul feux fimple fleurs foins foit fombre fommeil fon cœur fonge font foupirs fous fouvent fuis fuit GLYCERE GRACES hélas heureux inftant ISMÈNE j'ai j'aime jeune jeuneffe jeuneſſe l'ame l'AMOUR l'efprit laiffe loix Lorfque Maitreffe MARQUIS DE VILLETTE myſtère n'eft n'eſt paffer Paphos plaifir plaifirs plaire plaiſirs pleurs puiffe qu'un Raifon refte rien rofe roſe rupture auffi formelle ſes ſon tendre AMOUR tendreffe TIRCIS TITON trifte verfer volage VOLTAIRE volupté yeux
Fréquemment cités
Page 43 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage.
Page 134 - Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux, Et, que l'amour me le pardonne, Tu sais que je t'en aimais mieux.
Page 136 - ... la Savonnerie, Ceux que les Persans ont ourdis, Et toute votre orfèvrerie, Et ces plats si chers que Germain A gravés de sa main divine, Et ces cabinets où Martin A surpassé l'art de la Chine; Vos vases japonais et blancs, Toutes ces fragiles merveilles; Ces deux lustres de diamants Qui pendent à vos deux oreilles; Ces riches carcans, ces colliers, Et cette pompe enchanteresse, Ne valent pas un des baisers Que tu donnais dans ta jeunesse.
Page 251 - Dors, mon enfant, clos ta paupière; Tes cris me déchirent le cœur. Dors, mon enfant; ta pauvre mère A bien assez de sa douleur.
Page 20 - Ainsi j'essaye encor ma voix Au moment même qu'elle expire. ' Je veux dans mes derniers adieux, Disait Tibulle à son amante, Attacher mes yeux sur tes yeux, Te presser de ma main mourante.
Page 43 - Quoi! pour toujours vous me fuyez, Tendresse, illusion, folie, Dons du ciel qui me consoliez Des amertumes de la vie ! On meurt deux fois, je le vois bien ; Cesser d'aimer et d'être aimable.
Page 143 - C'est là que, les yeux pleins de tendres rêveries, Eve à son jeune époux abandonna sa main, Et rougit comme l'aube aux portes du matin. Tout les félicitait dans toute la nature...
Page 64 - Qu'Athènes fur fes bords confacrait à Neptune , Vit au fortir de l'onde éclater cent beautés ; Et prenant un trait de chacune , II fit de fa Vénus le portrait immortel.
Page 96 - Qu'amour avait amolli ce courage. Le pauvre amant prit la main, la baisa, Et de ses pleurs quelque temps l'arrosa. Deux jours après, l'enfant suivit le père. Le deuil fut grand : la trop dolente mère Fit , dans l'abord , force larmes couler. Mais, comme il n'est peine d'âme si forte Qu'il ne s'en faille à la fin consoler, Deux médecins la traitèrent de sorte Que sa douleur eut un terme assez court : L'un fut le Temps, et l'autre fut l'Amour. On épousa...
Page 135 - Philis, est l'image du Temps: On dirait qu'il chasse l'escorte Des tendres Amours et des Ris ; Sous vos magnifiques lambris Ces enfants tremblent de paraître. Hélas ! je les ai vus jadis Entrer chez toi par la fenêtre Et se jouer dans ton taudis. Non, madame, tous ces tapis Qu'a...