Napoléon l'homme, le politique, l'orateur, d'après sa correspondance et ses oeuvres, Volume 1Librairie academique Didier, 1889 - 648 pages |
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... derniers restes de la liberté romaine , aux héritiers de Caton . » ( ( Quel changement depuis les manifestations roya- listes de Brienne et de Paris : mais aussi quel abîme entre cette foi républicaine et le despotisme impérial ! C'est ...
... derniers restes de la liberté romaine , aux héritiers de Caton . » ( ( Quel changement depuis les manifestations roya- listes de Brienne et de Paris : mais aussi quel abîme entre cette foi républicaine et le despotisme impérial ! C'est ...
Page 87
... derniers instants , c'est encore le nom de son fils qu'il invoquera avec celui de la France et de l'ar- mée pour la dernière fois . Enfin , c'est l'image de son enfant qui , placée par son ordre au pied de son lit , frappera au moment ...
... derniers instants , c'est encore le nom de son fils qu'il invoquera avec celui de la France et de l'ar- mée pour la dernière fois . Enfin , c'est l'image de son enfant qui , placée par son ordre au pied de son lit , frappera au moment ...
Page 88
Antoine Guillois. son lit , frappera au moment suprême les derniers regards de l'Empereur . Napoléon fut père dans la grande et la belle acception du mot , et l'on dirait qu'il s'est plu à justifier avec éclat cette pensée du grand poète ...
Antoine Guillois. son lit , frappera au moment suprême les derniers regards de l'Empereur . Napoléon fut père dans la grande et la belle acception du mot , et l'on dirait qu'il s'est plu à justifier avec éclat cette pensée du grand poète ...
Page 96
... derniers jours de cette existence une grande leçon . Solitaire et vaincu , en butte aux vexations mesquines du gouvernement britannique , Napoléon devait expier cruellement les erreurs de • son ambition et les jours glorieux de son ...
... derniers jours de cette existence une grande leçon . Solitaire et vaincu , en butte aux vexations mesquines du gouvernement britannique , Napoléon devait expier cruellement les erreurs de • son ambition et les jours glorieux de son ...
Page 102
... derniers mois de 1817 , Napoléon reçut enfin des nouvelles de sa fa- mille ; il apprit avec plaisir que la santé de son fils était bonne ; il fut touché de l'offre que lui faisaient Madame Mère et Pauline de venir le rejoindre ; mais il ...
... derniers mois de 1817 , Napoléon reçut enfin des nouvelles de sa fa- mille ; il apprit avec plaisir que la santé de son fils était bonne ; il fut touché de l'offre que lui faisaient Madame Mère et Pauline de venir le rejoindre ; mais il ...
Expressions et termes fréquents
aurait Auxonne bataille Bonaparte brave c'était campagne campagne d'Égypte caractère carrière chef choses circonstances civil clergé cœur Concordat conduite Conseil d'État Corse culte d'Égypte d'Italie Davoût Desaix devait dictait Dieu dire Directoire disait disait-il dit-il doctrine doit donner duc d'Enghien écrit écrivait esprit événements évêques famille femme Fleury de Chaboulon fortune frère général génie gloire gouvernement guerre hommes humaine idées Indication des textes j'ai jamais jeune Joseph Joséphine jours jugement juifs Junot l'armée l'Église l'Em l'Empe l'Empereur l'esprit l'histoire l'homme laisser léon lettre Lowe Mahomet maréchal mariage ment militaire ministre Mme de Staël montre morale mort n'était Napo Napoléon nation Pape paroles passer pensée pereur peuple philosophie Pie VII poléon politique pouvoir Premier Consul prêtres preuve prince principes qu'un question raison religieux religion renseignements annexes reste reur Révolution rien Rome s'il Sainte-Hélène sentiments serait seul sévère siège de Toulon soldats sort Talleyrand textes ou renseignements tion trouve véritable
Fréquemment cités
Page 79 - N'est-il donc aucun moyen de s'entendre ? Comment les deux nations les plus éclairées de l'Europe, puissantes et fortes plus que ne l'exigent leur sûreté et leur indépendance , peuvent-elles sacrifier à des idées de vaine grandeur le bien du coïnmerce , la prospérité intérieure , le bonbeur des familles ! Comment ne sentent-elles pas que la paix est le premier des besoins , comme la première des gloires...
Page 242 - C'est à l'idéologie, à cette ténébreuse métaphysique, qui, en recherchant avec subtilité les causes premières, veut sur ses bases fonder la législation des peuples, au lieu d'approprier les lois à la connaissance du cœur humain et aux leçons de l'histoire , qu'il faut attribuer tous les malheurs qu'a éprouvés notre belle France. Ces erreur* devaient et ont effectivement amené le régime des hommes de sang.
Page 183 - J'ai fait arrêter et juger le Duc d'Enghien, parce que cela était nécessaire à la sûreté, à l'intérêt, et à l'honneur du peuple Français, lorsque le Comte d'Artois entretenait, de son aveu, soixante assassins à Paris. Dans une semblable circonstance j'agirais encore de même.
Page 564 - J'ai traversé les mers au milieu des périls de toute espèce ; j'arrive parmi vous reprendre mes droits, qui sont les vôtres. Tout ce que des individus ont fait, écrit, ou dit depuis la prise de Paris, je l'ignorerai toujours; cela n'influera en rien sur le souvenir que je conserve des services importants qu'ils ont rendus : car il est des événements d'une telle nature, qu'ils sont au-dessus de l'organisation humaine. « Français! il n'est aucune nation, quelque...
Page 242 - Qui a adulé le peuple en le proclamant à une souveraineté qu'il était incapable d'exercer? Qui a détruit la sainteté et le respect des lois en les faisant dépendre , non des principes sacrés de la justice , de la nature des choses et de la justice civile, mais seulement de la volonté d'une assemblée composée d'bommes étrangers à la connaissance des lois civiles, criminelles, administratives, politiques et militaires?
Page 480 - ... favorables , l'Allemagne n'en sera pas moins ravagée. Quant à moi, Monsieur le Général en chef, si l'ouverture que j'ai l'honneur de vous faire peut sauver la vie à un seul homme , je m'estimerai plus fier de la couronne civique que je me trouverais avoir méritée, que de la triste gloire qui peut revenir des succès militaires.
Page 161 - Je pourrais demander à chacun de vous compte des sentiments les plus secrets de son cœur; car je sais tout, même ce que vous n'avez dit à personne ; mais un jour viendra que tout le monde verra avec évidence que je suis conduit par des ordres supérieurs et que tous les efforts humains ne peuvent rien contre moi.
Page 612 - A ma rentrée de Cannes ici, je n'ai pas conquis, j'ai administré... Je ne suis pas seulement, comme on l'a dit, l'empereur des soldats, je suis celui des paysans, des plébéiens de la France... Aussi, malgré tout le passé, vous voyez le peuple revenir à moi. Il ya sympathie entre nous. Ce n'est pas comme avec les privilégiés. La noblesse m'a servi, elle s'est lancée en foule dans mes antichambres.
Page 612 - Je n'ai plus qu'une mission, relever la France et lui donner un gouvernement qui lui convienne. ... Je ne hais point la liberté. Je l'ai écartée lorsqu'elle obstruait ma route; mais je la comprends, j'ai été nourri dans ses pensées . . . aussi bien l'ouvrage de quinze années est détruit, il ne peut se recommencer.
Page 510 - L'illustre Jeanne d'Arc a prouvé qu'il n'est pas de miracle que le génie français ne puisse produire dans les circonstances où l'indépendance nationale est menacée.