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II. 20 & fuiv. Leur rigueur en Europe n'a d'autre caufe que la petiteffe des vues des ministres, II. 21, 22. Caufes de leur augmentation perpétuelle en Europe, II. 21-24. Les tributs exceffifs que levoient les empereurs, donnerent lieu à cette étrange facilité que trouverent les mahométans dans leurs conquêtes, II. 22, 23. Quand on eft forcé de les remettre à une partie du peuple, la remife doit être abfolue, & ne pas être rejettée fur le reste du peuple. L'ufage contraire ruine le roi & l'état, I. 25, 26. La redevance folidaire des tributs entre les différens fujets du prince est injufte & pernicieufe à l'état, ibid. Ceux qui ne font qu'accidentels & qui ne dépendent pas de l'induftrie, font une mauvaise forte de richeffe, II. 360. Les Francs n'en payoient aucuns dans les commencemens de la monarchie. Traits d'histoire & paffages qui le prouvent, IV. 25 & fuiv. Les hommes libres dans les commencemens de la monarchie françoife, tant Romains que Gaulois, pour tout tribut, étoient chargés d'aller à la guerre à leurs dépens. Proportions dans lesquelles ils fupportoient ces charges, IV. 30 & fuiv. Voyez Impôts, Taxes.

Tributum. Ce que fignifie ce mot dans les lois barbares', IV. 36, 37.

Triumvirs. Leur adreffe à couvrir leur cruauté fous des fophifmes, I. 412. Réuffirent, parce que, quoiqu'ils euffent l'autorité royale, ils n'en avoient pas le fafte, I. 188.

Troies. Le fynode qui s'y tint en S78, prouve que la loi des Romains & celle des Wifigoths exiftoient concurremment dans le pays des Wifigoths, III. 281, 282.

Troupes. Leur augmentation en Europe eft une maladie qui mine les états, II. 23, 24. Eft-il avantageux d'en avoir fur pied en temps de paix comme en temps de guerre? II. 23, 24. Pourquoi les Grecs & les Romains n'eftimoient pas beaucoup celles de mer, II. 326, 327.

Turcs. Caufe du defpotifme affreux qui regne chez eux, I. 313. N'ont aucune précaution contre la

pefte: pourquoi, II. 52. Le temps qu'ils prennent pour attaquer les Abyffins, prouve qu'on ne doit point décider par les principes de la religion ce qui eft du reffort des lois naturelles, III. 204. La premiere victoire dans une guerre civile eft pour eux un jugement de Dieu qui décide, III. 305. Turquie. Comment les fucceffions y font réglées : inconvéniens de cet ordre, I. 124. Comment le prince s'y affure la couronne, I. 125. Le defpotifme en a banni les formalités de juftice, I i51 & fuiv. La juftice y eft-elle mieux rendue qu'ailleurs? ibid. Droits qu'on y leve pour les entrées des marchandifes, II. 14, 15. Les marchands n'y peuvent pas faire de groffes avances, II. 20.. Tutelle. Quand a commmencé en France à être diftinguée de la baillie ou garde, II. 179. La jurifprudence romaine changea fur cette matiere à mefure que les moeurs changerent, II. 215, 216. Les mœurs de la nation doivent déterminer les légiflateurs à préférer la mere au plus proche parent, ou le plus proche parent à la mere, ibid. Tuteurs. Etoient les maîtres d'accepter ou de refufer le combat judiciaire pour les affaires de leurs pupilles, III. 335.

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Tyr. Nature de fon commerce, II. 242; 280. Dat fon commerce à la violence & à la vexation, II. 246. Ses colonies, fes établiffemens fur les côtes de l'océan, II. 280. Etoit rivale de toute nation commerçante, II. 300. Tyrans. Comment s'élevent fur les ruines d'une république, I. 228. Sévérité avec laquelle les Grecs les puniffoient, II. 271.

Tyrannie. Les Romains fe font défaits de leurs tyrans, fans pouvoir fecouer le joug de la tyrannie, I. 41. Ce que l'auteur entend par ce mot routes par lefquelles elle parvient à fes fins, II. 55. Combien il y en a de fortes, II. 187, 188.

Tyriens. Avantages qu'ils tiroient pour leur commerce de l'imperfection de la navigation des anciens, II. 280, 281. Nature & étendue de leur commerce, ibid.

V

VAiffeau. Voyez Navire.

VALENTINIEN. Appella les petits-enfans à la fucceffion de leur aïeul maternel, III. 263. La conduite d'Argobate envers cet empereur eft un exemple du génie de la nation françoife, par rapport aux maires du palais, IV. 124, 125.

VALETTE (le duc DELA). Condamné par Louis XIII. en perfonne, I. 160', 161.

Valeur réciproque de l'argent & des chofes qu'il fignifie, III. 4 & fuiv. L'argent en a deux ; l'une pofitive, & l'autre relative: maniere de fixer la relative, III. 17, 18.

Valeur d'un homme en Angleterre, III. 87. VALOIS (M. DE). Erreur de cet auteur fur la noi bleffe des Francs, IV. 102.

VAMBA. Son hiftoire prouve que la loi romaine avoit plus d'autorité dans la Gaule méridionale que la loi gothe, III. 284, 285.

Vanité. Augmente à proportion du nombre des hommes qui vivent ensemble, I. 195. Eft très-utile dans une nation, II. 193, 195. Les biens qu'elle fait comparés avec les maux que caufe l'orgueil, ibid. VARUS. Pourquoi fon tribunal parut infupportable aux Germains, II. 186.

Vaffaux. Leur devoir étoit de combattre & de juger, III. 345, 346. Pourquoi n'avoient pas toujours dans leurs juftices la même jurifprudence que dans les juftices royales, ou même dans celles de leurs feigneurs fuzerains, III. 361, 362. Les chartres des vaffaux de la couronne font une des fources de nos coutumes de France, III. 402. Il y en avoit chez les Germains, quoiqu'il n'y eût point de fiefs: comment cela, IV. 6. Différens noms fous lefquels ils font défignés dans les anciens monu-mens, IV. 44 & fuiv. Leur origine, ibid. N'étoient pas comptés au nombre des hommes libres dans les commencemens de la monarchie, IV. 47. Menoient autrefois leurs arrieres-vaffaux à la guerre, IV.47. On en diftinguoit de trois fortes: par qui ils étoient

menés à la guerre, IV. 49, 50. Ceux du roi étoient foumis à la correction du comte, IV. 52. Etoient obligés, dans les commencemens de la monarchie, à un double fervice; & c'eft dans ce double service que l'auteur trouve l'origine des juftices feigneuriales, ibid. & fuiv. Pourquoi ceux des évêques & abbés étoient menés à la guerre par le comte, IV. 53. Les prérogatives de ceux du roi ont fait changer prefque tous les alleux en fiefs : quelles étoient ces prérogatives, IV. 133 & fuiv. Quand ceux qui tenoient immédiatement du roi commencerent à en tenir médiatement, IV. 193 & fuiv. Vaffelage. Son origine, IV. 4 & fuiv.

Vénalité des charges. Eft-elle utile? I. 142, 143. Vengeance. Etoit punie chez les Germains quand celui qui l'exerçoit avoit reçu la compofition, IV. 63. & fuiv. Venife. Comment maintient fon ariftocratie contre les nobles, I. 28. Utilité de fes inquifiteurs d'état, I. 28, 29. En quoi ils different des dictateurs romains, ibid. Sageffe d'un jugement qui y fut rendu entre un noble vénitien & an fimple gentilhomme, I. 103. Le commerce y eft défendu aux nobles, I. 107. Il n'y a que les courtifanes qui puiffent y tirer de l'argent des nobles, I. 199. On y a connu & corrigé par les lois les inconvéniens d'une ariftocratie héréditaire, I. 233. Pourquoi il y a des inquifiteurs d'état : différens tribunaux dans cette république, I. 313, 314. Pourroit plus aifément être fubjuguée par fes propres troupes, que la Hollande, I. 332. Quel étoit fon commerce II. 242. Dut fon commerce à la violence & à la vexation II. 246. Pourquoi les vaiffeaux n'y font pas fi bons qu'ailleurs, II. 284. Son commerce fut ruiné par la découverte du cap de Bonne - Espérance, II. 346, 347. Loi de cette république contraire à la nature des chofes, III. 239.

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Vents alifés. Etoient une efpece de bouffole pour les anciens, II. 305.

Vérité. Dans quel fens on en fait cas dans une monarchie, I. 61, 62. C'eft par la perfuafion, & non par les fupplices, qu'on la doit faire recevoir, III, 186.

VERRÉS. Blâmé par Cicéron de ce qu'il avoit fuivi l'efprit plutôt que la lettre de la loi voconienne,

III. 254.

que

Vertu. Ce que l'auteur entend par ce mot, I. 47: 69. Eft néceffaire dans un état populaire : elle en eft le principe, I. 40. Est moins nécessaire dans une monarchie, que dans une république, I. 40, 41. On perdit la liberté à Rome en perdant la vertu, I. 41. Etoit la feule force pour foutenir un état, les légiflateurs grecs connuffent, ibid. Effet que produit fon abfence dans une république, I. 42. Abandonnée par les Carthaginois, entraîna leur chute, I. 43, 44. Eft moins néceffaire dans une aristocratie, pour le peuple, que dans une démocratie, I. 44. Eft néceffaire dans une aristocratie pour maintenir les nobles qui gouvernent, I. 45. N'eft point le principe du gouvernement monarchique, 1. 46 & fuiv. Les vertus héroïques des an ciens, inconnues parmi nous, inutiles dans une monarchie, ibid. Peut fe trouver dans une monarchie mais elle n'en eft pas le reffort, I. 48, 49. Comment on y fupplée dans le gouvernement monarchique, I. 49. N'eft point néceffaire dans un état defpotique, I. 53. Quelles font les vertus en ufage dans une monarchie, I. 60. L'amour de foimême eft la bafe des vertus en ufage dans une monarchie, ibid. Les vertus ne font dans une monarchie que ce que l'honneur veut qu'elles foient, I. 64. Il n'y en a aucune qui foit propre aux efclaves, & par conféquent aux fujets d'un defpote, 1.67. Etoit le principe de la plupart des gouvernemens anciens, I. 68. Combien la pratique en eft difficile, I. 69. Ce que c'eft dans l'état politique, I. 83. Ce que c'eft dans un gouvernement aristocratique, I. 103. Quelle eft celle d'un citoyen dans une république, I. 138. Quand un peuple eft vertueux, il faut peu de peines exemples tirés des lois romaines, I. 170. Les femmes perdent tout en la perdant, I. 208. Ne fe trouve qu'avec la liberté bien entendue, I. 231. Réponse à une objection tirée de ce que l'auteur a dit, qu'il ne faut point de vertu dans une monar chie, D. 316 & fuiv.

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