Collection des meilleurs dissertations, notices et traités particuliers relatifs à l'histoire de France, par C. Leber, Volume 4

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1838

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Page 123 - omnipotentis Dei, ut credimus, actum est ut et nostra et totius populi nostri in dilecti primo-geniti nostri Clotarii electione vota concurrerent. Voilà certainement une élection faite en bonne forme; et en conséquence de cette élection, où il n'y eut jamais aucun étranger qui concourut, le prince
Page 122 - il ajoute que si quelqu'un de ces princes vient à mourir, et laisse un fils que le peuple veuille élire pour succéder à son père, que ses oncles ne s'opposent point à cette élection. Quod si talis filius cuilibet istorum triumfratrum natus fuerit quem pnpulus eligere voluerit, ut patri
Page 370 - de France qui est empereur en son royaume > peut faire ordonnances qui tiennent. Le mesme se trouue dans le Songe du Vergerj dans messire lean luuenal des Vrsins (i), en la remontrance de maistre Guillaume le Tur (2), pour M. le procureur général, dans Masuer (3) fameux practicien, et en plusieurs autres, iusques là, que les barons
Page 52 - DU MOT DE SALE, ET PAR OCCASION DES LOIS ET TERRES SALIQUES, PAR DU GANGE (i). LE mot de sale signifie vulgairement les grandes chambres de nos maisons, qui sont appelées, par Vitruve (2) et les autres auteurs latins, oeci, par Pline (3) et Stace, asarota. Philander, sur le même Vitruve, estime qu'elles sont ainsi nommées,
Page 60 - et les autres qui sont nommés dans les auteurs, composaient pareillement d'autres peuples. Il n'est pas toutefois facile de rechercher l'origine de tous ces noms, qu'ils peuvent avoir empruntés des pays septentrionaux, d'où ils étaient sortis (i). Ceci est, à mon avis, très-bien justifié par ceux qui ont fait mention des Saliens : Ammian Marcelin
Page 94 - ou par une coutume encore plus ancienne , ne peut jamais être héréditaire qu'en faveur des seuls mâles de la maison régnante, comme il s'est toujours pratiqué depuis près de treize cents ans. DISSERTATION DANS LAQUELLE ON EXAMINE SI LE ROYAUME DE FRANCE, DEPUIS L'ÉTABLISSEMENT DE LA MONARCHIE , A ÉTÉ
Page 285 - De ces deux institutions coexistantes, et jointes aux autres institutions dont nous avons parlé, il résultait naturellement qu'il devait en peu de temps se former au sein de la nation un petit nombre de maisons très-puissantes. Quelques-unes de ces maisons s'unissant et se fondant en une, par des mariages ou des contrats d'alliance, la maison qui réunissait
Page 107 - assez que ce jeune prince fut opprimé par la cabale de Pepin-le-Bref, maire du palais, qui usurpa le trône de son maître, et nous ne croyons pas en devoir dire davantage du fils de Charles Martel et du père de Charlemagne. Il suffit que nous ayons fait voir que les rois de première
Page 313 - favori de ce souverain, le prélat parle de la noblesse de la princesse ; il en parle comme d'une noblesse égale à celle de Charlemagne, et semble dire qu'elle ne devint plus noble que par l'union indissoluble qu'elle venait de former, dans le ciel, avec Dieu. Fastrade (i) n'était cependant que la fille de Raoul, seigneur franc, comte de Franconie
Page 126 - leur frère, et fils posthume du Bègue, mais ils la mirent sur la tête de Charles , dit le Gras, empereur et fils du Germanique. » Je conviens sans peine du fait , et les Français ne firent rien en cela qu'ils n'eussent pratiqué plusieurs fois dans la première race. On ne mit point , à la vérité, sur

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