Dictionnaire de pensées ingénieuses, tant en vers qu'en prose, des meilleurs écrivains françois: Ouvrage propre aux personnes de tout âge et de toute condition ...La veuve Duchesne, 1773 - 1121 pages |
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Page 16
... peuple en devenoit le roi . ( Le même . ) Il n'y a point d'âge qui n'ait en fa difpofition une certaine portion de bien . Le premier âge jouit des plaifirs vifs des fens & de l'imagination . Le fecond âge , des plaifirs de l'ambition ...
... peuple en devenoit le roi . ( Le même . ) Il n'y a point d'âge qui n'ait en fa difpofition une certaine portion de bien . Le premier âge jouit des plaifirs vifs des fens & de l'imagination . Le fecond âge , des plaifirs de l'ambition ...
Page 29
... peuple à son tour a brillé sur la terre , Par les loix , par les arts , & fur - tout par la temps de l'Arabie eft à la fin venu . Ce peuple généreux , trop long - temps inconnu , Laiffait dans fes déferts enfevelir fa gloire ; Voici les ...
... peuple à son tour a brillé sur la terre , Par les loix , par les arts , & fur - tout par la temps de l'Arabie eft à la fin venu . Ce peuple généreux , trop long - temps inconnu , Laiffait dans fes déferts enfevelir fa gloire ; Voici les ...
Page 60
... peuple & des Rois . Sur ce fanglant théâtre où cent Héros périrent , Sur ce trône gliffant dont cent Rois defcendirent , Une femme , à fes pieds enchaînant les deftins , De l'éclat de fon règne étonnait les humains . C'était Élifabeth ...
... peuple & des Rois . Sur ce fanglant théâtre où cent Héros périrent , Sur ce trône gliffant dont cent Rois defcendirent , Une femme , à fes pieds enchaînant les deftins , De l'éclat de fon règne étonnait les humains . C'était Élifabeth ...
Page 91
... peuple qui m'outrage En vain à ma valeur croit fermer un paffage : Suivez - moi . Des autels s'éloignant à grands pas , Terrible & furieux il me prit dans fes bras , Fuyant parmi les fiens à travers Artaxate , Qui vengeoit , mais trop ...
... peuple qui m'outrage En vain à ma valeur croit fermer un paffage : Suivez - moi . Des autels s'éloignant à grands pas , Terrible & furieux il me prit dans fes bras , Fuyant parmi les fiens à travers Artaxate , Qui vengeoit , mais trop ...
Page 140
... peuple d'affaffins les troupes effrénées , Par devoir & par zele au carnage acharnées , Marchaient le fer en main , tes yeux étincelants . , Sur les corps étendus de nos freres fanglants . 9 . Je ne vous peindrai point le tumulte & les ...
... peuple d'affaffins les troupes effrénées , Par devoir & par zele au carnage acharnées , Marchaient le fer en main , tes yeux étincelants . , Sur les corps étendus de nos freres fanglants . 9 . Je ne vous peindrai point le tumulte & les ...
Expressions et termes fréquents
affez ainfi amant amour auffi avoit beau beauté befoins belle bonheur Bourfault C'eft C'eſt Cailly charmes chofe ciel cieux connoître Corneille crime defirs deftin Deshoulieres Dieu Dieux difoit doux efprit encens eſt étoit fage fageffe faint fang fans art fans ceffe fecours fecret fein femme fens fent fert fervir feul fille foible foibleffe foins foit fombres fommes fon cœur font fortune fouffrir fous fouvent fuis fuit fujets funefte fuperbe fuprême gloire grace haîne Henriade Héros heureux homme hymen jamais jour jufqu'à jufte Juftice L'Abbé l'ame l'amour l'avare l'efprit l'homme l'Hymen l'univers laiffe loix Lorfque main malheureux mifere monde mort mortels n'eft n'eſt naiffance paffe paffions Pannard par-tout paroît pefant penfe pere perfonne plaifir plaifirs poffede préfent puiffance puiffant qu'un Racan raifon refpect Regnard richeffes rien Rois Rouffeau Rouſſeau Saint-Foix ſes ſon tems tendreffe terre tréfors trifte vertu vois voit Voltaire yeux Zaïre
Fréquemment cités
Page 330 - Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent heureux. Ces deux divinités n'accordent à nos vœux Que des biens peu certains, qu'un plaisir peu tranquille : Des soucis dévorants c'est l'éternel asile ; Véritables vautours, que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son triste sommet.
Page 330 - II lit au front de ceux qu'un vain luxe environne Que la Fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne. Approche-t-il du but? quitte-t-il ce séjour ? Rien ne trouble sa fin : c'est le soir d'un beau jour.
Page 332 - Qu'heureux est le mortel qui, du monde ignoré, Vit content de soi-même en un coin retiré ! Que l'amour de ce rien qu'on nomme renommée N'a jamais enivré d'une vaine fumée ; Qui de sa liberté forme tout son plaisir, Et ne rend qu'à lui seul compte de son loisir ! Il n'a point à souffrir d'affronts ni d'injustices, Et du peuple inconstant il brave les caprices.
Page 257 - II parle, et dans la poudre il les fait tous rentrer. Au seul son de sa voix, la mer fuit, le ciel tremble...
Page 139 - Sur tous mes frères morts se faisant un passage , Et , de sang tout couvert , échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs , songe aux cris des mourans Dans la flamme étouffés , sous le fer expirans...
Page 307 - Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages : Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs, Tout petit Prince a des Ambassadeurs, Tout Marquis veut avoir des Pages.
Page 40 - Beauté, gloire, vertu, je trouve tout en elle. Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois, Et crois toujours la voir pour la première fois.
Page 253 - Du Dieu qui nous créa la clémence infinie, Pour adoucir les maux de cette courte vie, A placé parmi nous deux êtres bienfaisants, De la terre à jamais aimables habitants, Soutiens dans les travaux, trésors dans l'indigence, L'un est le doux sommeil, et l'autre est l'espérance...
Page 399 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 492 - Ma cruauté se lasse, et ne peut s'arrêter; Je veux me faire craindre, et ne fais qu'irriter. Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile : Une tête coupée en fait renaître mille; Et le sang répandu de mille conjurés Rend mes jours plus maudits, et non plus assurés.