7 81. - Figures. Les prophètes prophétisaient par figures, de ceinture, de barbe et cheveux brûlés, etc. 31. 82. — Quand Auguste eut appris qu'entre les enfants qu'Hérode avait fait mourir, au-dessous de l'âge de deux ans, était son propre fils, il dit qu'il était meilleur d'être le pourceau d'Hérode que son fils. Macrob., [Saturn.) livre II [4]. Copie. 83. — Ordre. Voir ce qu'il y a de clair dans tout l'état des Juifs, et d'incontestable. 27. 84. – En quoi ! Ne dites-vous pas vous-même que le ciel et les oiseaux prouvent Dieu ? Non. Et votre religion ne le dit-elle pas ? Non. Car encore que cela est vrai en un sens pour quelques âmes à qui Dieu donne cette lumière, néanmoins cela est faux à l'égard de la plupart [Cf. p. 268]. 29. 85. – Nihil tam absurde dici potest quod non dicalur ab aliquo philosophorum. Cic. de Divin. [II, 58. Cité par Montaigne, Apol., p. 247]. — 244. (a). 86. – Est et non est sera-t-il reçu dans la foi, aussi bien que dans les miracles. Quand saint Xavier fait des miracles..! Miracles continuels, faux. 402. 87. — Toujours les hommes ont parlé vrai de Dieu , ou le vrai Dieu a parlé aux hommes. Les deux fondements : l'un intérieur, l'autre extérieur; la grâce, les miracles; tous deux surnaturels. 449. 88. — Judith. Enfin Dieu parle dans les dernières oppressions. Si le refroidissement de la charité laisse l'Eglise presque sans vrais adorateurs, les miracles en exciteront. C'est un des derniers effets de la grâce. s'il se faisait un miracle aux Jésuites ! Quand le miracle trompe l'attente de ceux en présence desquels il arrive, et qu'il y a disproportion entre l'état de leur foi et l'instrument du miracle, alors il doit les porter à changer. Mais vous, autrement. Il y aurait autant de raison à dire que si l'Eucharistie ressuscitait un mort, il faudrait se rendre calviniste que demeurer catholique. Mais quand il couronne l'attente, et que ceux qui ont espéré que Dieu bénirait les remèdes se voient guéris sans remèdes... 343. 89. Sur le miracle. Comme Dieu n'a pas rendu de famille plus beureuse, il faut aussi qu'il n'en trouve point de plus reconnaissante. 93. 90. — Roi, tyran. J'aurai aussi mes pensées de derrière la tête. Je prendrai garde à chaque voyage. 163. 91.- Venise. Quel 'avantage en tirerez-vous, sinon du besoin qu'en ont les princes, et de l'horreur qu'en ont les peuples? S'ils vous avaient demandés, et que pour l'obtenir ils eussent imploré l'assistance des princes chrétiens, vous pourriez faire valoir cette recherche. Mais que durant cinquante ans tous les princes s'y soient employés inutilement, et qu'il ait fallu un aussi pressant besoin pour l'obtenir.... 442. (b). (a) On trouve ça et là dans le manuscrit quelques textes semblables, isolés, et probablement pris dans Montaigne. Il suffira d'avoir reproduit le plus caractéristique : « Il n'y » a rien de si absurde à dire qui ne soit dit par quelque philosophe. » (6) Les Jésuites avaient été bannis en 1606 du territoire de Venise. En 1657, la République venait d'accorder enfin leur rappel aux instances du pape, de la cour de France et des autres puissances catholiques qu'elle était alors dans la nécessité de ménager, se trouvant très-embarrassée de la guerre qu'elle soutenait contre les Turcs. ADDITIONS ET CORRECTIONS. Page xxxi, ligne 40 : de la réprobation des Juifs et des Gentils; lisez : de la réprobation des Juifs et de la vocation des Gentils. Page 1 26, ligne 15 : daos nous; lisez : hors de nous. Page 169, ligne 2 : j'entre en effroi; lisez : incapable de toute connaissance, j'entre en effroi. Page 175, ligne 10 : quelque instinct puissant; lisez : impuissant, Page 80, note 6 : ajouter : On lit encore à la page 461 du manuscrit : « Repro» cher à Miton de ne pas se remuer. » Page 485, note 1 : ajouter : On lit encore à la page 247 du manuscrit : « Sou» mission et usage de la raison, en quoi consiste le vrai christianisme. » Le fragment xxv, 42, (p. 371), est précédé, dans le manuscrit, des lignes suivantes : a Obj. (objection). Visiblement l'Écriture pleine de choses non dictées du Saint-Esprit. — R. (réponse). Elles ne nuisent donc pas à la foi. - 05. Mais l'Église » a décidé que tout est du Saint-Esprit. R. Je réponds deux choses : [l'une, » que l'Eglise n'a jamais décidé cela; l'autre, que quand elle l'aurait décidé, cela » se pourrait soutenir. » Sur le paragraphe vii, 5 (p. 104), ajouter cette note : M. l'abbé Maynard a fait sur ce passage une note où il cite ce témoignage du P. Guerrier : « Mlle Perier m'a » dit que M. Pascal son oncle portait toujours une montre attachée à son poigoet » gauche, etc. » Sur le paragraphe xi, 1 (p. 162), ajouter cette note : Dans un Mémoire posthume de M. Letronne, sur l'utilité qu'on peut retirer de l'étude des noms propres grecs pour l'histoire et l'archéologie, 1851, on trouvera des observations curieuses à l'appui de cette thèse, que l'amour de Dieu n'était pas dans l'esprit des religions de l'antiquité. M. Letronne cite cette pensée de Pascal, et la défend contre la critique de Voltaire. Je crois cependant que ses conclusions sont trop absolues. Page 155, ligne 33 des notes, ajouter : La critique de Laplace, dans l'Essai philosophique sur les probabilités, a le même défaut que celle de Condorcet. Page 165 (x1, 5). Le fond de ce morceau est tiré de l'Épitre aux Hébreux, chapitre xi, ÉT DES EXPRESSIONS LES PLUS REMARQUABLES DES PENSÉES DE PASCAL. Les mots et les phrases en italique sont ces titres ou étiquettes dont j'ai parlé dans l'Aver- ABANDONNER DANS (s'). « M'abandonner ALEXANDRE. Sa jeunesse opposée à la ma- HOMMES. ABETIR. « Cela vous fera croire et vous abê- ALLEMANDS. « Les fantaisies des Perses et tira. " 152. ABOMINABLE. « Si c'est toi, c'est un abomi- ABONDAMMENT, pour, surabondamment. ABSTRAITS, & Tout abstraits de notre socié- ACCEPTER, pour, faire acception de. 264. ACTE. Le dernier acte est sanglant, quel- - Le pre- 397. ADHÉRER. L'âme implore de Dieu les moyens D ADMIRER. Qui n'admirera que, etc., pour, ADORER. Epictete « méritait d'être adoré », AGRÉABLE. En quoi il consiste. 516; cf. 113. AGONIE. Agonie de Jésus-Christ. « Je pen- 395. ANGE. « Qui veut faire l'ange fait la bête. » ANGLETERRE. Allusion à la révolution d'An- ANTECHRIST. Des miracles de l'Antechrist. homme de bien. 253. Voyez MAHOMET. ANTITHÈSES. Les antithèses forcées compa- rées à de fausses fenêtres pour la symć- pour, ARCHIMEDE. Choisi comme exemple de la jusqu'à un certain degré seulement,⚫ 355. AUTEUR. Tout ce qui n'est que pour l'au- BARREAUX (DES). Cité comme exemple de 22. CACHOT. « Ce petit cachot où il se trouve CARACTÈRE. Jésus-Christ, qui est votre a CARActériser (se). « Autant de fois qu'une NER. 373, note 8. AVENIR. Nous vivons dans l'avenir. 38, 500. BABYLONE. Paraphrase mystique du psau- BAPTISER, « De peur qu'une qualité ne l'em- Toutes choses étant causées CERTAIN. « Une certaine persuasion » pour, GRACE. César. Sa maturité opposée : la jeunesse COMMUNIEn. Trois manières dont Jésus- Christ s'est donné à communier. 402. CONCUPISCENCE. Les trois concupiscences. charité. 201.-Distance infinie de la na- cupiscence, p. zvi; cf. 347. Voyez - a L'unique Voyez DirectEUR. qui, etc, » 361. - Les admirables con. CONFESSEURS. Pourquoi ils demeurent chez Confession. Est une des principales raisons contre l'Eglise. 27.- Sur les confessions rais pas, si tu ne m'avais trouvé. » 399. 338, nole 4. Cheveux. « Il y en a d'autres (des figures) CONSCIENCE. Jamais on ne fait le mal si qui semblent un peu tirées par les che- pleinement et si gaiement que quand on le fait par conscience, » 3:26. Chien. « Ce chien est à moi, disaient ces CONSOLATIF. 406, 503. pauvres enfants : voila ma place au so- Consoler. - Peu de chose nous consolc, parce que peu de chose nous afflige. Chiffre. « Le chiffre à deux sens, • 213. 82 Voyez Cabale. Le Vieux Testament Constant. « Une dernière base constante.» CHIMÈRE, « Quelle chimère est-ce donc que Contention. a En la contention du vrai Chine. De l'histoire de la Chine, 327. Contestation. 280, note 11. CHRÉTIEN, • Nul n'est heureux comme un Contradiction. 21, note 4. Voyez Incos- vrai chrétien, ni raisonnable, ni vertueux, ni aimable, » 182. — Les chrétiens d'au- CONTRAIRE, Règle des contraires en reli- trefois et ceux d'aujourd'hui. 474. CICÉRON. Ses fausses beautės. 115. Contrariétés. 131, note 6.- Contrariétés : Après avoir montré la bassesse et la gran- des contrariétés. 216, note 10. CONVERSATION. Influence des conversations. 107. - · L'homme fait lui seul une con- CLOAQUE. « Cloaque d'incertitude et d'er- versation intérieure. , 323 . reur », en parlant de l'homme. 120. CONVERSION. Ce que c'est véritablement que COEUR, « Le cæur a son ordre.» 109.-C'est conversion. 186. Voyez 479. par lui qu'on connait les premiers prin- COPERNIC, « Je trouve bon qu'on n'appro- cipes. « Le caur sent qu'il y a trois di- fondisse pas l'opinion de Copernic. » 306. mensions dans l'espace. 128. - .On CORDES. « Cordes qui attachent le respect ne consulte que l'oreille, parce qu'on des uns envers les autres, » 99. manque de cour 333. — Voyez Foi. CORNEILLE, cité. 91, 383. COIN (CHEF DU). Traduction de l'expression Cour. « Ceux de la cour sont mieux reçus de la Vulgate : Caput anguli. 240. dans l'amour que ceux de la ville..516. Combat, « Rien ne nous plaît que le combat, Coutume. Force de la coutume. 38, 40, 46, mais non pas la victoire. » 85. Comelf. « Et de malheur en malheur nous COUVREUR. « Hommes naturellement cou- mène jusqu'à la mort, qui en est un com- vreurs. » 38. CRAINTE. Deux sortes de craintes de Dieu : CREVER les yeux. « Nous crever les yeux agréablement. » 37. D |