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Expressions et termes fréquents
ainſi anciens armes Arts auſſi Auteur avoit avons bataille beaux belle bras c'eſt caractere cent chants Chef commerce côté Cour d'autres d'être déja devant Dieu dire doit donner élevés eſt étoit fans femme fera fille fils Fingal fond font force forme Gaul gens gloire goût Grecs guerrier Hell Henri héros homme idée Immerſio j'ai jeune jour Journal juſqu'à l'ame l'Auteur l'ennemi l'hiſtoire lance Lathmon lecture Lettres lever livres loix lorſque main ment mieux Morni mort n'eſt nations nature newt nombre nuit objet ouvrages parler peine pendant pere peuple place pluſieurs Poëte port premier Prince propre recueil regards Richardſon rien Rois Romains s'il ſans Satell ſes ſeul ſoit ſon ſont ſous ſur tems terre tête teurs tion tombe tour traits trouve tubo vent Venus vérité voit volumes yeux
Fréquemment cités
Page 6 - Sachez que c'eft à cette multitude de petites chofes que tient l'illufion : il ya bien de la difficulté à. les imaginer , il y en a bien encore à les rendre. Le gefte eft quelquefois auffi fublime que le mot, & puis ce font toutes ces vérités de détail qui préparent l'âme aux
Page 12 - Un homme qui a du goût ne prendra point une lettre de Madame Norton pour la lettre d'une des tantes de Clarifie , la lettre d'une tante pour celle d'une autre tante ou de Madame Ho\ve, ni un billet de Madame Howe pour un billet de Madame Harlovej quoiqu'il arrive que ces perfonnages
Page 13 - humaine: l'hiftoire attribue à quelques individus ce qu'ils n'ont ni dit ni fait ; tout ce que tu attribues à l'homme, il l'a dit & fait : l'hiftoire n'embrafle qu'une portion de la durée, qu'un point de la furface du globe ; tu as
Page 25 - d'où nous voyons Homère ! Alors qui eft-ce qui ofera arracher une ligne de ton fublime ouvrage ? Tu as eu plus d'admirateurs encore parmi nous que dans ta patrie, & je m'en réjouis. Siècles, hâtez-vous de couler & d'amener avec vous les honneurs qui font dûs à Richardfon ! J'en attefte tous ceux qui
Page 6 - de joie, vous n'aurez plus la force de retenir vos larmes prêtes à couler & de vous dire à vous-même : mais peutêtre que cela n'ejl pas vrai. Cette penfée a été éloignée de vous peu-à-peu & elle eft fi loin qu'elle ne fe
Page 6 - exquis & pur, plus on connoît la nature, plus on aime la vérité, plus on eftime les ouvrages de Richardfon. J'ai entendu reprocher à mon Auteur fes détails qu'on appelloit des longueurs : combien ces reproches m'ont impatienté ! Malheur à l'homme de génie qui franchit les barrières que l'ufage & le
Page 12 - dans les mêmes fentimens, relativement au même objet. Dans ce livre immortel, comme dans la nature au printems , on ne trouve point deux feuilles qui foient d'un même verd. Quelle immenfe variété de nuances ! S'il eft difficile à celui qui lit de les
Page 24 - en elle quelque chofe honteufe, elle lui échapperoit. Mais elle ne dit pas un mot qui ne montre de la candeur & de l'innocence, & fon état ne permet pas de douter de ce qu'elle dit. On m'a rapporté que Richardfon avoit
Page 4 - S'il importe aux hommes d'être perfuadés qu'indépendamment de toute confidération ultérieure à cette vie , nous n'avons rien de mieux à faire pour être heureux que d'être vertueux, quel fervice Richardfon n'at-il pas rendu à l'efpece humaine ? Il n'a point démontré cette vérité, mais il l'a fait fentir : à chaque ligne il fait préférer le fort de la vertu opprimée au fort du vice
Page 4 - C'eft lui qui fait tenir aux hommes de tous les états, de toutes les conditions , dans toute la variété des circonftances de la vie, des difcours qu'on reconnoît. S'il eft au fond de l'âme du perfonnage qu'il introduit,