L'algèbre selon ses vrais principes: ouvrage dans lequel on prouve, par la raison et par le fait, que les principes du calcul algèbrique, usités jusqu'à présent, sont des sources d'erreurs qui conduisent à des résultats faux, diamétralement opposés à ceux de la bonne algèbre, dont l'on donne les vrais principes, Volume 1

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Barois l'aîne, 1789
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 1 - ... et qu'il l'affecte à chaque instant infiniment petit. Ainsi, Mairan parvint à résoudre ce problème qui avait paru insoluble à Aristote et à tous les savants. MOINS PAR MOINS II ne faudra plus dire que moins par moins donne plus, fausse règle qui a toujours choqué l'oreille et la raison, mis en déroute les plus fameux calculateurs, occasionné des contestations et des disputes interminables sur les quantités négatives, les racines imaginaires, le cas irréductible, les exposants et...
Page 199 - Donc , si quatre quantités sont telles que le produit des extrêmes soit égal au produit des moyens , ces quatre quantités sont en proportion.
Page 18 - Toutesles expressions, comme ]/ — i , i/ — 2, l/— 3, \/ — 4 > etc- sont parconséquent des nombres impossibles ou imaginaires, puisqu'ils indiquent des racines de quantités négatives. Et c'est de pareils nombres qu'on soutient avec raison qu'ils ne sont ni rien, ni plus que rien, ni moins que rien ; ce qui fait principalement qu'on est obligé de les déclarer impossibles.
Page 3 - On ne coimoîtra plus le nom de paire et d'impaire dans le calcul des puissances ; celles de l'ordre négatif seront toutes négatives, comme celles de l'ordre positif, toutes positives. Si aux principes de ces deux ordres de calcul, on ajoute l'unité de racine dans une équation quelconque , ce qui répond à l'unité...
Page 114 - Par exemple, ayant les fractions }, f , \ , \ à réduire au même dénominateur, en multipliant les deux termes de la première { par...
Page 167 - Mais il faut remarquer que si l'on veut s'arrêter à quelque terme de la série susdite , on ne doit le faire qu'en joignant la fraction qui reste. Supposons , par exemple , que nous voulions nous arrêter à 64 , il faudra , après avoir...
Page 2 - De ces deux principes émaneront deux ordres de calcul, l'ordre positif et l'ordre négatif. Chaque ordre sera dirigé par des règles particulières et conformes à la nature des quantités qu'il embrasse. Un moyen si simple fait disparoître tous les inconvcniens.
Page 3 - A chaque abscisse répondra une seule ordonnée ; les lois d'une même équation présideront à la direction des branches tant positives que négatives des courbes , qui différeront eu position, et nullement en ligure.
Page 4 - Newton , qui induit en errreur lorsqu'on en fait l'application aux quantités de l'ordre négatif. On demande , par exemple , la seconde puissance de — a — b , la formule du binome donne + t? + 2 ab + £* , seconde puissance diamétralement opposée à la véritable — eu
Page 18 - sibles ou imaginaires, puisqu'ils indiquent « des racines de quantités négatives ; et c'est de « pareils nombres qu'on soutient, avec raison,

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