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gneur et Vassal et généralement observer le contenu au Chapitre de l'ancienne et nouvelle forme du ser.ent de fidélité à peine de commis.

Lequel hommage mon dit Seigneur le Duc d'Uzès a accepté, en signe de quoi il a baisé à la joue droite ledit Seigneur, marquis de Chambonas, envers lequel il a promis de s'acquitter de ce que le Seigneur est tenu envers son vassal, promettant ledit seigneur de Chambonas de fournir l'aveu et dénombrement dans la forme de droit et délai de quarante jours devant les officiers du Sénéchal d'Uzès de mon dit seigneur le duc tant des choses ci-dessus hommagées que généralement de tous les autres biens nobles. qu'il jouit et possède dans la dite Vignerie haute d'Uzès étant de la mouvance de mondit seigneur le duc, comme ayant droit du Roy, pour être par lesdits officiers procédé à la vérification dudit dénombrement et des titres qui seront remis à cet effet, ainsi qu'il appartiendra, à peine de saisie féodale, demeurant en tout réservés les plus grands droits de mon dit seigneur et de l'autruy; et pour l'observation de ce dessus, mondit Seigneur le duc d'Uzès et ledit seigneur,marquis de Chabonas ont obligé leurs biens présents et à venir qu'ils ont soumis aux rigueurs des Cours de M. le Sénéchal, siège présidial et conventions royaux de Nimes, Sénéchal d'Uzès et autres premières requises, Ainsin l'ont soumis et juré .

Fait et récité audit Uzès, dans le château Ducal, appartement de Monseigneur le duc. En présence de Me Jean Baragnon, procureur fiscal et patrimonial du duché prairie d'Uzès, et sieur Paul Gilly practicien habitans dudit Uzès, signés avec lesdits seigeurs parties, et nous Pierre Joseph Martin et Pierre Galafrès, notaires royaux aussi signés.

Charles Emanuel de Crussol Saint-Suplice d'Uzès, le marquis de Chambonas, Baragnon, Gilly, Galafrès, notaire; Martin, notaire.

Nota. Scipion Louis Joseph de la Garde Chambonas,

était fils de Henri Joseph de la Garde comte de Chambonas, et de Marie Charlotte de Fontange d'Auberoque. Il avait épousé, le 24 novembre 1740, Mademoiselle Louise Victoire de Grimoard de Beauvoir du Roure, fille aînée de Louis Claude Scipion de Grimoard de Beauvoir, comte de Roure, et de Marie Victoire Antonine de Gontaud de Biron, et nièce de Madame Louise de Grimoard de Beauvoir du Roure, abbesse de l'abbaye de la Ville-Dieu.

Pour l'échange du 28 avril 1721, dont il est parlé dans le contrat de vente et d'inféodation ci-dessus entre le Roi et le duc d'Uzès, Voir Première maison d'Uzès; par G. Charvet page 54.

CANAUD,

Curé de Gravières.

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M. le Président communique au Comité une lettre du Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, annonçant la tenue du Congrès des Sociétés savantes, à la Sorbonne, les 20, 21 et 22 mai 1891.

M. le Président lit ensuite sa notice sur la paroisse de Saint-Gervasy.

M. de Villeperdrix donne communication d'une étude de M. Vallier, sur la présence de lunettes (besicles) dans le sceau et les armoiries du monastère des chartreux de Valbonne (Gard).

No 129.

Séance du 5 mai 1891.

Présidence de

M. Goiffon, vicaire-général.

M. le Président communique une lettre adressée à Monseigneur, à laquelle est jointe une copie de diverses lettres du XVIIe siècle intéressant le diocèse de Nimes.

M. Durand, secrétaire, lit un travail de M. de Bachas sur les incantations magiques en Egypte.

M. le comte de Balincourt lit un travail sur les Droits de Patronage et les droits honorifiques des seigneurs dans les églises.

Dépôt 1o du bulletin janvier-mars 1891 de la Diana. — 2o d'un fascicule du Ministre de l'Instruction publique : Numismatique de la France.

N° 130.

Séance du 2 juin 1891. Présidence de

M. Goiffon, vicaire-général.

M. le Président propose l'achat d'un tableau noir sur che

valet pour dessiner les figures nécessaires à certaines communications adopté.

Lecture est faite, par M. F. Durand, 1o de son étude sur l'inscription bilingue d'une amphore trouvée récemment à Milan; 2o de son compte-rendu sur le manuscrit adressé à Monseigneur l'Évêque, par M. Béguier, de La Salle (Gers). M. le docteur Pucch lit une partie de son travail sur La Cour ecclésiastique à Nimes.

NIMES. - IMPRIMERIE GERVAIS-BEDOT

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La lettre du Chapitre à l'évêque Claude BRICONNET intéresse moins par ce qu'elle dit que par ce qu'elle laisse entendre. Bien qu'elle ait été dictée au lendemain des événements relatés ci-dessus, elle forme contraste avec la confiance exprimée par les magistrats. Elle peint la situation sous un jour différent, et à en juger par une foule d'indices, elle la présente sous des couleurs plus vraies. Nonobstant les résultats obtenus par les poursuites judiciaires, les chanoines ne se font aucune illusion; ils sont profondément attristés, et le cri d'alarme qu'ils poussent, les pressantes instances qu'ils adressent au chef spirituel du diocèse sont moins l'effet d'un pessimisme exagéré que l'expression sincère de la vérité.

Pour cette raison, je n'ai pas à me justifier de l'avoir reproduite; j'estime, au contraire, que cette lettre et la suivante. devaient trouver ici leur place. Elles sont le complément na

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