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GENÉALOGIE DES JOYES

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X. de Joyes.

Antoine de Joyes, Junior, st de Codolet, marié à Clau-
dette Hébrard, fille de noble Jean Hébrard, s' de St-
Julien de Peyrolas. Anobli en 1470 par lettres enre.
gistrées à Nimes, le 17 avril 1481. Donne quittance
le 17 nov. 1474 à Antoine de Joyes, senior, son oncle
de 4000 livres promises à son contrat, fait hommage
de la terre de Codolet, le 3 déc. 1448.

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Jean de Joyes, marié le 3 mai 1484 à Isabelle de Roc.
Sentence arbitrale du 5 juillet 1490 au sujet de sa
tante Arnaud. Vend, en 1491, la terre de Codolet au
s' d'Ancezune de Caderousse.

Antoine de Joyes, senior, s' de
Codolet, marié à Sibille Arnaud,
teste le 12 mai 1488 en faveur
de Jean, son petit-neveu, et
donne à sa nièce ses terres de
Bagnols, s'en réservant l'usu-
fruit pour lui et sa femme.
Fonde la chapelle de la croix,
au Pont-Saint-Esprit.

Charles de Joyes, viguier et juge royal au PontSt-Esprit, marié le 15 juin 1512 à Catherine de Berc, morte vers 1573. En 1553, Etienne de Roc s'oblige envers lui. En 1547, sentence obtenue par sa veuve contre Guillaume de la Croix.

Guillaume de Joyes épouse, le 17 fév. 1541, Pierre de Piolenc, fille de Thomas, proc, glau parlement de Provence

Isabelle de Joyes, ép. le 16 mars 1582, au Pont St-Esprit, Guillaume de Vanel, grènetier et viguier pour le Roi. Instituée héritière, par testament, du 15 juil. 1587.

Louis de Joyes, marié le 4 juin 1550, à Françoise de Bus (1000 écus d'or de dot), confirme, en 1581, les fondations d'Antoine senior et d'Antoine junior. Teste en 1585, en faveur de ses filles Anne et Isabelle et Louis de Martin, époux d'Anne.

Anne de Joyes, mariée en 1585, à Louis de Martin, s' de Verfeuil, régent de Bagnols, qui s'oblige à prendre le nom et les armes de Joyes.

Isabelle de Joyes, mariée à Gabriel Laboisse,grènetier royal à Lampourdier.

Claire de Joyes, mariée en 1587, à Jean Restaurand, puis à Roland de Valois, sr de Coconville, en Normandie, près de Falaise, où elle a laissé | des enfants.

Jacques de
Martin de
Joyes

Anne de Martin de Joyes, mariée à
Hector de Gouvernet de la Tour du Pin.

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Isabelle de Joyes, épouse en 1582 Guillaume de Vanel.

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Vincent-Félix-Joseph de Vanel, baron de Lisleroy.
Marguerite de Ville (1754).

Gabriel-Luc de Vanel, baron de Lisleroy.
Henriette de Génas (1797).

Euphrosine de Vanel de Lisleroy.
Maur. Testu mis de Balincourt (1824).

DATE DE LA TRANSLATION A TOULOUSE

DES RELIQUES DE SAINT GILLES

Pendant le Congrès tenu dernièrement à Montpellier par la Société Bibliographique, j'ai eu l'honneur de converser plusieurs fois avec le savant professeur de l'Institut catholique de Toulouse, M. l'abbé Douais que je connaissais déjà par d'anciennes relations épistolaires. Une de ces conversations eut pour objet la date de la translation des reliques de saint Gilles, à Toulouse, et comme je soutenais la thèse de l'historien Ménard qui fixe à 1562 le dépôt de ces précieux. restes dans le trésor de la basilique de Saint-Sernin, M. Douais s'écria: Voilà encore une de ces vieilles légendes qu'il faut détruire; les reliques de saint Gilles ont été portées à Toulouse, à la fin du XIe siècle et au plus tard à la fin du XII. Comme je paraissais peu convaincu et que je persistais dans mon opinion, M. Douais, dès son arrivée à Toulouse, envoyait à M. le Curé de Saint-Gilles les notes suivantes qui semblaient concluantes à l'éminent profes

seur.

« Aussitôt rentré à Toulouse, écrivait-il, j'ai ouvert le volume manuscrit intitulé : « Recollectio privilegiorum et aliorum documentorum mense et confraternitatis sanctorum corporum beatissimorum Apostolorum et reliquiarum Sanctorum in sacratissima basilica divi Saturnini prothopresulis et apostoli Tholozani quiescentium institute et fundate, 1534.» Saint Gilles y est nommé dans trois inventaires dont je vous donne l'extrait conforme,

« De plus, j'ai publié d'après le manuscrit 75 de la bibliothèque de Toulouse (bréviaire du XIVe siècle), une liste dest reliques de Saint-Sernin. Saint Gilles s'y trouve : « Item corpus beati Ægidiis abbatis. Vous voyez que la thèse du XVIe siècle ne tient pas debout.

Suivait dans la lettre l'extrait des trois inventaires mentionnés.

Inventaire de l'année 1468. corpus beati Egidii. » fol. XL.

-

« In caxa ubi requiescit

Inventaire de l'année 1488. << Item in quodam armario lapideo est corpus beati Egidii abbatis in una magna caxa fustis de ante coperta argenti longitudinis novem palmarum, altitudinis sex palmarum et latitudinis quatuor palmarum ; in medio cujus caxe est ymago cujusdam sancti argenti cum quatuor aliis ymaginibus apostolorum argenti; et dicta caxa habet multos lapides et est multum defectuosa in argento propter vetustatem. » Fol. XLIIII.

Inventaire de l'année 1504. << Item est pulcra caxia argenti magna in quo requiescit corpus beati Egidii bene regiata de ferro noviter facto; et a parte ante ipsius capxie sunt quinque ymagines argentee, et dicta caxia in pluribus locis est spoliata argento. » Fol. LXVII.

M. Douais n'est pas seul à défendre cette opinion qui a eu pour patrons du Saussay, le P. Giry, Baillet, Mabillon, et les auteurs de l'histoire de Languedoc DD. de Vie et Vaissette; elle a trouvé un écho dans le martyrologe de Paris.

Quelques-uns attribuent à Raymond IV de Saint-Gilles, le Nestor de la première croisade, la translation du corps du saint à Toulouse, sa capitale, et appuyent leur sentiment sur la grande dévotion que ce prince portait au bienheureux anachorète. Mais la plupart assignent à ce transfert l'époque de la guerre des Albigeois.

Du Saussay, dans son Martyrologium Gallicanum, t. II; p. 578, écrivait: Sacrum ejus (sancti Egidii) corpus, quod in ipsius monasterio per plura sæcula conditum quieverat, tempore horesis Albigensium de terra levatum, omnino in

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