Figures et doctrines de philosophesPlon-Nourrit, 1918 - 327 pages |
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Figures et doctrines de philosophes: Socrate, Lucrèce, Marc-Aurèle ... Victor Delbos Affichage du livre entier - 1918 |
Expressions et termes fréquents
affections âme amour Aristote bonheur bonne c'est-à-dire caractère cartésianisme cause choses christianisme claires et distinctes conception conditions connaissance conscience considéré corps critique croyance Descartes déterminer développement Dieu dieux directement divine doctrine doit doute Épictète Épicure esprit essentiel état extérieure façon faculté force hommes idées infinie intellectuelle intelli intelligence intérieure Isaac Beeckman Jean de Witt joie juger Kant l'âme l'amour l'effort l'esprit l'être l'existence l'homme l'idée laisser Leibniz liberté loi morale Lucrèce lui-même Maine de Biran Marc-Aurèle maximes méditation ment métaphysique méthode monde mort mouvement nature humaine naturelle nécessité objets œuvre panthéisme Pascal passions pensée perfection philosophie physique piétisme Platon poser Potidée pratique principe problème propre puissance pure raison rapport rationalisme réalité règle religieuse religion René Descartes représenter reste rien sagesse sance saurait science sens sensible sentiment seulement simple sions Socrate sorte souverain Spinoza Spyck stoï stoïcienne stoïcisme surtout système tendances tion tristesse universelle vérité vertu volonté vrai Xénophon
Fréquemment cités
Page 141 - ... l'esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps, que, s'il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecine qu'on doit le chercher.
Page 103 - ... la lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés qui en ont été les auteurs, et même une conversation étudiée en laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées...
Page 125 - Le respect que l'on porte à l'antiquité est aujourd'hui à tel point, dans les matières où il doit avoir moins de force, que l'on se fait des oracles de toutes ses pensées, et des mystères même de ses obscurités *; que l'on ne peut plus avancer de nouveautés sans péril, et que le texte d'un auteur suffit pour détruire les plus fortes raisons...
Page 56 - L'amour, pour l'ordinaire, est peu fait à ces lois, Et l'on voit les amants vanter toujours leur choix ; Jamais leur passion n'y voit rien de blâmable, Et dans l'objet aimé tout leur devient aimable : Ils comptent les défauts pour des perfections, 715 Et savent y donner de favorables noms. La pâle est aux jasmins en blancheur comparable ; La...
Page 172 - L'homme qui est dirigé par la raison est plus libre dans la cité où il vit selon le décret commun que dans la solitude où il n'obéit qu'à lui-même.
Page 108 - Je me vais promener tous les jours parmi la confusion d'un grand peuple, avec autant de liberté et de repos que vous sauriez faire dans vos allées; et je n'y considère pas autrement les hommes que j'y vois que je ferois les arbres qui se rencontrent en vos forêts...
Page 303 - Ils ont un instinct secret qui les porte à chercher le divertissement et l'occupation au dehors, qui vient du ressentiment de leurs misères continuelles; et ils ont un autre instinct secret, qui reste de la grandeur de notre première nature, qui leur fait connaître que le bonheur n'est en effet que dans le repos...
Page 140 - Ainsi je crois que la vraie générosité, qui fait qu'un homme s'estime au plus haut point qu'il se peut légitimement estimer...
Page 122 - ... c'est quasi le même de ceux qui découvrent peu à peu la vérité dans les sciences que de ceux qui, commençant à devenir riches, ont moins de peine à faire de grandes acquisitions qu'ils n'ont eu auparavant, étant plus pauvres, à en faire de beaucoup moindres...
Page 124 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.