NOTE 14 (Page 39.)" Quelques arrétés des Consuls et des Ministres, relatifs au commerce, à l'industrie manufactu→ rielle et à des établissemens d'utilité públique. , I. des Gobelins. 7. Voyez, dans le numéro 74 du Moniteur ( du 14 frimaire an 9), l'autorisation donnée par le Manufacture Ministre de l'intérieur, le citoyen Chaptal, au directeur des Gobelins, de choisir des élèves parmi les enfans des artistes les plus recommandables pour les attacher à la fabrique, en qualité d'apprentifs, et prévenir ainsi la dégradation de ce bel établissement, dont la prospérité est liée à la gloire nationale. « 2. 2. Voyez, dans le numéro 99, l'arrêté du même Ministre, du Nivôse an 9, qui met à la disposition Hospices. de la citoyenne Delau, ci-devant supérieure des filles de la Charité, la maison hospitalière des phelines, rue du Vieux Colombier, à l'effet d'y former des élèves pour le service des hospices. 3. Dans le numéro 313, où sont développées ces verités, que les fabriques Anglaises doivent leur supériorité sur les nôtres à un emploi général de mécaniques, qui rendent la main-d'œuvré moins chère, et que le seul moyen de nationaliser en France ces mécaniques, qui n'y sont employées que dans un petit nombre de manufactures, est de forcer le manufacturier lui-même à convenir, en les comparant entr'eux, que les moyens proposés sont infini 3. Des Toileries. 4. tionale des moutons d'Espagne ment préférables à ceux qu'il emploie: on annonce que le Ministre de l'intérieur, voulant remplacer par-tout la navette ordinaire par la navette volante, qui a le double avantage de produire deux cinquièmes de plus dans un tems donné, et de fatiguer beaucoup moins le tisserand, a écrit aux préfets de sept à huit départemens les plus manufacturiers, pour les inviter à envoyer deux tisserands à la fabrique de Bawens près. Passy, à l'effet de s'y instruire dans l'art de tisser à navelle volante. Lorsque ces tisserands seront assez instruits, ils retourneront dans leurs départemens, pour y porter des métiers à navette volante et y enseigner les moyens de s'en servir. A 4. On trouve, dans le même numéro 113, les Bergerie na dispositions simples et économiques adoptées par le même Ministre, pour que les troupeaux de moutons d'Espagne, à laine fine et très-recherchée, puissent s'établir et se propager chez nous avec facilité, et pour faire multiplier dans divers départemens des bergeries, semblables à celles déjà existantes à Montbard et à Rambouillet. 5. Foires. Le numéro 117 publie l'arrêté des Consuls (du 24 Nivôse an 9), qui ordonne l'établissement d'une bergerie nationale de bêtes à laine de race pure Espagnole, dans le département des Pyrénées Orientales. 5. Voyez, dans le numéro 30 (du 30 frimaire an 9), trois arrêtés des Consuls du 27 du même mois, pour le rétablissement de plusieurs foires dans différentes villes de la République. Il y a un grand nombre d'autres arrêtés pour ce même objet, et spécialement plusieurs du 9 ventôse dernier, insérés dans le numéro 165. 6. Voyez, dans le numéro 118 (28 nivôse an 9) l'arrêté des Consuls du 27 uivôse, qui établit une compagnie pour la pêche du corail sur les Côtes d'Afrique, et celui du même jour, par lequel la compagnie d'Afrique est rétablie. 7. Le numéro 131 ( du 11 pluviôse) contient l'arrêté du Ministre de l'intérieur, du 8 du même mois, qui autorise les Préfets à placer, dans les divers ateliers et fabriques de leurs arrondissemens, tous les enfans abandonnés, ayant l'àge et les forces nécessaires pour entrer en apprentissage, et qui garantit à ces enfans les soins paternels de l'administration publique, chargée de surveiller leur entretien et leur instruction. Cette mesure présente à la fois une main-d'œuvre économique aux manufacturiers, et une pépinière féconde d'artistes et d'artisans. Elle arrache au malheur et utilise pour la société un grand nombre de victimes intéressantes en leur faisant contracter de bonne heure, par l'habitude d'un travail journalier, l'exercice d'une profession honorable (a). 8. Voyez encore, dans les numéros 117 et 134 (du 27 nivôse et du 14 pluviôse), l'arrêté des Con (a) Expressions de la Lettre du Ministre aux Préfets, en leur transmettant son Arrêté. 6. Compagnies de commerce. 7. Enfans aban donnés. 8. Maisons de détention. 9. Exposition publique des suls du 23 nivôse, portant que les administrations locales procureront aux détenus les moyens convenables, pour que, par le travail, ils puissent améliorer leur sort; et l'arrêté du Ministre de l'intérieur du 8 pluviôse, qui charge les préfets d'établir des ate+ liers de travail dans toutes les maisons de détention qui en seront susceptibles, et d'adoucir le sort des détenus, en leur facilitant l'exercice de la profession ou du métier qui leur convient. 9. Enfin, dans le numéro 166, on trouve un rapport intéressant du Ministre de l'intérieur sur un productions de moyen d'exciter l'industrie nationale, suivi de l'arrêté des Consuls du 13 ventôse an 9, portant qu'il l'industrie française. aura, chaque année, à Paris, une exposition publique des produits de l'industrie française, pendant les cinq jours complémentaires. Tous les manufacturiers et artistes français seront appelés à concourir à cette exposition, et un jury de quinze membres, nommés par le Ministre de l'intérieur, désignera les douze manufacturiers ou artistes, dont les productions lui auront paru devoir étre préférées à celles de leurs concurrens, et indiquera en outre les vingt autres qui auront mérité, par leurs travaux et leurs efforts, d'étre mentionnés honorablement, NOTE 15. (page 39.) Sur des canaux à faire ouvrir dans l'intérieur l'Europe. « Le Gouvernement a porté ses vues sur la na vigation intérieure et sur les canaux ce ne sont pas de vastes projets qu'il a conçus ; ce n'est pas encore un grand ensemble de navigation qu'il va créer. Terminer les travaux commencés, les terminer sur les points qui intéressent le plus la circulation intérieure et le commerce de la France, voilà tout ce qu'il peut promettre aujourd'hui, et tout ce que les circonstances lui permettent d'entreprendre. Moins de projets et plus d'exécution; telle est la maxime fondamentale de son administration ». - Ainsi s'exprimaient les Consuls, avant l'époque de la paix, dans l'Exposé de la situation de la République, inséré dans le numéro 62 du Moniteur (2 frimaire an 9). Leur arrêté du 25 nivôse suivant, publié dans le numéro 117, porte que le Ministre de l'intérieur ordonnera les travaux préparatoires nécessaires pour que, dans le courant de germinal prochain, il puisse présenter un rapport sur la manière d'ouvrir une communication par eau entre la Belgique et Paris, et qu'il fera comparer les trois canaux précédemment proposés ; savoir, celui dit de Saint-Quentin, qui réunirait la Somme à l'Escaut; celui de l'Oise à la Sambre; et celui de la Sambre à l'Escaut. Dans la séance du Corps législatif du 18 ventôse dernier (Moniteur, numéro 170 ). Le Conseiller d'État Crétet a présenté, au nom du Gouvernement un projet de loi tendant à réunir la Garonne et le Rhone par un canal entre Aiguemorte et Beaucaire, Ce canal, commencé par les États du Langue |