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NOTE 35. ( Page 81. )

Extrait de la Conspiration Anglaise.

Dans une lettre de Hyde au Comte d'Artois, en ate du 13 nivôse an 8 (page 79 du Recueil de ièces, déjà cité dans la note 9), on lit le passage ivant :

Après avoir présenté comme vérité de fait, que ur la France fatiguée, la paix tiendrait lieu de erté, et que la royauté, avec l'ombre même de paix, serait favorablement accueillie; le corres idant royal ajoute : « qu'il serait essentiel que son tesse ( le Comte d'Artois ) pût offrir, à côté ne proclamation, pour faire la guerre aux Fran-, s en révolte contre l'autorité légitime, les bases n traité de paix définitive avec les Français

imis.

Şi ces bases pouvaient être, assises de manière à 1orer même le courage des soldats républicains, e sacrifiant pas entièrement leur ouvrage, point de te qu'elles ne produisissent sur eux un excellent t.... Les militaires ne veulent pas étre pardonnés. veulent être regardés comme ayant servi utileit la France, en admettant même le retour de la auté. Ce calcul, un peu faux sans doute, peut avoir endant son point de vérité; et, en tout cas, il : bien urgent de le FAIRE CROIRE ».

uerriers républicains, fiez-vous ensuite aux nesses de la royauté.

NOTE 36. (Page 86.)

Sur la contre-police royale, déjouée par la police républicaine.

Le plan de l'expédition d'Irlande, sous le Di rectoire Exécutif, avait été acheté par les agens Anglais à Paris et envoyé à Londres, deux jou avant d'être transmis au général Français chargé de l'exécution.

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On trouve, dans une lettre de Hyde à Honoré (le comte d'Artois), en date du 23 nivôse an 8 (13 janvier 1800), le passage suivant :

<< Son Altesse verrà, par l'extrait des rapports qui nous sont faits par notre contre-police, qu'elle est organisée de manière à nous donner tous les renseignemens que nous pouvons désirer. Les rapports faits sur la marine et que nous transmettons aujourd'hui. . . . . seront également précieux pour Durand (le ministère anglais) ». — Voyez pag. 82 du Recueil des Pièces de la Conspiration Anglaise. Voyez aussi, pag. 66 du même Recueil, le projet pour l'enlèvement du port de Brest, et, dans différentes lettres, la surveillance exercée par la contre-police sur les courriers et les voitures pu bliques , pour s'emparer des sommes qui leur étaient confiées, et fournir ainsi à plusieurs dépenses secrettes.

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Voyez enfin, dans le n.o 132 du Journal Officiel (12 pluviôse an 9), le rapport du Ministre

de la Police Générale aux Consuls, sur la découverte des auteurs de l'attentat du 3 nivôse.

Une impartialité sévère dans les recherches, et un instinct secret de la part du Gouvernement, servent à remonter à la véritable source des conspirations, et à suivre, pour ainsi dire, toutes les traces de ceux qui les ont ourdies. On doit de justes éloges, sous ce rapport, à la manière active et sûre dont le Ministre de la Police Fouché a éclairé jusqu'à présent toutes les trames obscures des ennemis de la République et du Gouvernement; il a obtenu ce résultat que, dans le courant des six premiers mois de l'an 9, les principaux chefs de toutes les bandes errantes de brigands et d'assassins, ont été arrêtés dans presque tous les départemens ; et les ramifications invisibles de la chouannerie, qui tendaient à couvrir tous les points de la France, ont été coupées et détruites.

FIN.

De l'Imprimerie de J. B. HERAULT, Imprimeur des /Subsistances Militaires, rue de Harlay au Marais, no. 337.

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