Émile, ou, De l'éducation, Volume 3chez Jean Néaulme, 1762 - 466 pages |
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Page 23
... 'avois conservé dans mon esprit toute la clarté des lumieres pri- mitives ; les maximes du monde ne les avoient point obscurcies , & ma pauvreté m'éloignoit des B4 OU DE L'ÉDUCATION . 23 beau nous défendre ceci ou cela, le ...
... 'avois conservé dans mon esprit toute la clarté des lumieres pri- mitives ; les maximes du monde ne les avoient point obscurcies , & ma pauvreté m'éloignoit des B4 OU DE L'ÉDUCATION . 23 beau nous défendre ceci ou cela, le ...
Page 97
Jean-Jacques Rousseau. rieur qui me porte à juger des causes selon mes lumieres naturelles , déduit les principales vérités qu'il m'impor- toit de connoître ; il me reste à cher- cher quelles maximes j'en dois tirer pour ma conduite ...
Jean-Jacques Rousseau. rieur qui me porte à juger des causes selon mes lumieres naturelles , déduit les principales vérités qu'il m'impor- toit de connoître ; il me reste à cher- cher quelles maximes j'en dois tirer pour ma conduite ...
Page 99
... lumieres acquises esperoit - il m'appaiser en s'a- bandonnant ainsi a ma diferétion ? Tous les chiens du monde font à - peu - près la même chose dans le meme cas , & je ne dis rien ici que chacun ne puisse véri- fier , Que les ...
... lumieres acquises esperoit - il m'appaiser en s'a- bandonnant ainsi a ma diferétion ? Tous les chiens du monde font à - peu - près la même chose dans le meme cas , & je ne dis rien ici que chacun ne puisse véri- fier , Que les ...
Page 113
... raffermissent , & bien - tôt nous reverrons ces mêmes ob- jets , aux lumieres de la raison , tels que nous les montroit d'abord la Nature ; Tome III . H ou plûtôt , soyons plus simples & moins vains ; OU DE L'ÉDUCATION . 113.
... raffermissent , & bien - tôt nous reverrons ces mêmes ob- jets , aux lumieres de la raison , tels que nous les montroit d'abord la Nature ; Tome III . H ou plûtôt , soyons plus simples & moins vains ; OU DE L'ÉDUCATION . 113.
Page 118
... lumieres n'euf- sent éclairé mon cœur ; si la vérité , qui fixa mes opinions , n'eût encore assuré ma conduite & ne m'eût mis d'accord avec moi . On a beau vouloir établir la vertu par la raison seule , quelle solide base peut - on lui ...
... lumieres n'euf- sent éclairé mon cœur ; si la vérité , qui fixa mes opinions , n'eût encore assuré ma conduite & ne m'eût mis d'accord avec moi . On a beau vouloir établir la vertu par la raison seule , quelle solide base peut - on lui ...
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Expressions et termes fréquents
ainſi aſſez auſſi avoit beſoin c'eſt cauſe ceſſe chofes choſes confcience connoître corps deſirs Dieu difference diſcours diſent diſoit Émile eſpece eſprit eſt étoit exiſte fans foibleſſe font fuiv goût humain Ibid impoſſible j'ai j'aurois jamais jeune homme Jeuneſſe juge juſqu'à juſqu'ici juſte juſtice l'amour l'eſprit l'eſt l'homme eſt laiſſe livres loix lumieres m'eſt matiere méchans ment meſure miſere mœurs monde moral n'en n'eſt Nature néceſſaire objets paſſer paſſions penſer perſonne Philoſophes plaifir plaiſirs poſſible premiere preſque puiſque puiſſance puiſſe raiſon religion reſte rien s'il ſage ſageſſe ſais ſait ſans ſavoir ſelon ſemblables ſemble ſen ſens ſenſations ſenſible ſenſitif ſent ſentiment ſentir ſera ſeroient ſeroit ſervi ſes ſeul ſeule ſeulement ſexe ſi-tôt ſignes ſimple ſociété ſoin ſoit ſommes ſon cœur ſont ſous ſouvent ſuffit ſuis ſuivre ſujet ſuprême ſur la terre ſyſtême tems tion triſte uſage vrai
Fréquemment cités
Page 59 - Qu'on me montre un autre animal sur la terre qui sache faire usage du feu, et qui sache admirer le soleil. Quoi! je puis observer, connaître les êtres et leurs rapports; je puis sentir ce que c'est qu'ordre, beauté, vertu; je puis contempler l'univers, m'élever à la main qui le gouverne; je puis aimer le bien, le faire; et je me comparerais aux bêtes!
Page 173 - Il inventa , dit-on , la morale ; d'autres avant lui l'avoient mise en pratique : il ne fit que dire ce qu'ils avoient fait , il ne fit que mettre en leçons leurs exemples. Aristide avoit été juste...
Page 199 - ... l'intérêt particulier, qui, dans la concurrence, l'emporte nécessairement sur toutes choses, apprend à chacun d'eux à parer le vice du masque de la vertu. Que tous les autres hommes fassent mon bien aux dépens du leur; que tout se rapporte à moi seul; que tout le genre humain meure, s'il le faut, dans la peine et dans la misère pour m'épargner un moment de douleur ou de faim : tel est le langage intérieur de tout incrédule qui raisonne.
Page 68 - Quand je me reproche cette faiblesse, je n'écoute que ma volonté ; je suis esclave par mes vices, et libre par mes remords; le sentiment de ma liberté ne s'efface en moi que quand je me déprave, et que j'empêche enfin la voix de l'âme de s'élever contre la loi du corps.
Page 118 - Je ne lui demande pas non plus le pouvoir de bien faire : pourquoi lui demander ce qu'il m'a donné? ne m'at-il pas donné la conscience pour aimer le bien, la raison pour le connaître, la liberté pour le choisir?
Page 71 - Elle l'a fait libre afin qu'il fît, non le mal, mais le bien par choix. Elle l'a mis en état de faire ce choix en usant bien des facultés dont elle l'a doué ; mais elle a tellement borné ses forces, que l'abus de la liberté qu'elle lui laisse ne peut troubler l'ordre général. Le mal que l'homme fait retombe sur...
Page 174 - Du sein du plus furieux fanatisme la plus haute sagesse se fit entendre, et la simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples. La mort de Socrate, philosophant...
Page 78 - Je t'ai trompé, téméraire! et qui te l'a dit? Ton âme est-elle anéantie? As-tu cessé d'exister? O Brutus! ô mon fils! ne souille point ta noble vie en la finissant; ne laisse point ton espoir et ta gloire avec ton corps aux champs de Philippes. Pourquoi dis-tu , La vertu nest rien, quand tu vas jouir du prix de la tienne? Tu vas mourir, penses-tu : non , tu vas vivre, et c'est alors que je tiendrai tout ce que je t'ai promis.
Page 127 - Dieu veut être adoré en esprit et en vérité : ce devoir est de toutes les religions, de tous les pays, de tous les hommes.
Page 100 - Ils font plus : cet accord évident et universel de toutes les nations, ils l'osent rejeter; et, contre l'éclatante uniformité du jugement des hommes, ils vont chercher dans les ténèbres quelque exemple obscur, et connu d'eux seuls , comme si tous les penchants de la nature étaient anéantis par la dépravation d'un peuple, et que, sitôt qu'il est des monstres, l'espèce ne fût plus rien. Mais que servent...