De l'origine des espèces par sélection naturelle ou des lois de transformation des êtres organisés

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Guillaumin, 1866 - 614 pages
 

Table des matières

I
xv
II
15
III
55
IV
73
V
93
VI
161
VII
206
VIII
257
IX
303
XI
338
XII
379
XIII
416
XIV
466
XV
500
XVI
553

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page xxxii - ... l'animalité avait de toute éternité ses éléments particuliers, épars et confondus dans la masse de la matière ; qu'il est arrivé à ces éléments de se réunir, parce qu'il était possible que cela se fît...
Page xxxii - ... que l'embryon formé de ces éléments a passé par une infinité d'organisations et de développements; qu'il a eu, par succession, du mouvement, de la sensation, des idées, de la pensée, de la réflexion, de la conscience, des sentiments, des passions, des signes...
Page 98 - L'homme ne choisit qu'en vue de son propre avantage, et la nature seulement en vue du bien de l'être dont elle prend soin. Elle accorde...
Page lix - La doctrine de M. Darwin, c'est la révélation rationnelle du progrès, se posant dans son antagonisme logique avec la révélation irrationnelle de la chute.
Page 99 - ... organiques et inorganiques. Nous ne voyons rien de ces lentes et progressives transformations, jusqu'à ce que la main du temps les marque de son empreinte, en mesurant le cours des âges, et même alors nos aperçus à travers les incommensurables périodes géologiques sont si incomplets, que nous voyons seulement une chose : c'est que les formes vivantes sont différentes aujourd'hui de ce qu'elles étaient autrefois (1).
Page 98 - que l'élection naturelle scrute journellement, à toute » heure, et à travers le monde entier, chaque variation, » même la plus imperceptible, pour rejeter ce qui est » mauvais, conserver et ajouter tout ce qui est bon ; » et qu'elle travaille ainsi, insensiblement et en sileace, » partout et toujours, dès que l'opportunité s'en présente, » au perfectionnement de chaque être organisé. Nous » ne voyons rien de ces lentes et progressives trans...
Page 578 - Je pense que tout le règne animal est descendu de quatre ou « cinq types primitifs tout au plus, et le règne végétal d'un nombre « égal ou moindre. L'analogie me conduirait môme un peu plus loin, « c'est-à-dire à la croyance que tous les animaux et toutes les plantes « descendent d'un seul prototype ; mais l'analogie peut être un guide
Page liii - ... obligatoire, bien que sa conséquence la plus directe soit d'aggraver et de multiplier dans la race humaine les maux auxquels elle prétend porter remède. On arrive ainsi à sacrifier ce qui est fort à ce qui est faible, les bons aux mauvais, les êtres bien doués d'esprit et de corps aux êtres vicieux et malingres.
Page 579 - Darwin, il ne semble pas incroyable que les animaux et les plantes se soient formés de quelque forme inférieure intermédiaire. Si nous admettons ce point de départ, il faut admettre aussi que tous les êtres organisés, qui ont jamais vécu, peuvent descendre d'une forme primordiale unique.
Page 229 - La raison me dit que si on peut démontrer qu'il existe de nombreux degrés de transition, depuis l'œil le plus parfait et le plus compliqué jusqu'à l'œil le plus imparfait et le plus simple, chacun de ces degrés de perfection étant utile à celui qui en jouit; si, de plus, l'œil varie quelquefois, si peu que ce soit, et si ces variations s'héritent, ce qui peut se prouver par des faits; si, enfin, les variations ou les modifications de cet organe...

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