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plus célèbre des anciens évêques d'Antioche. Il gouverna l'église de cette ville avec autant de zèle que de vertu, environ l'espace de treize ans, sous les empereurs Gordien, Philippe et Dèce. Philippe, selon la Chronique d'Alexandrie, étant arrivé à Antioche la veille d'une grande fête, se présentà avec l'impératrice, sa femme, pour entrer dans l'église des Chrétiens; mais Babylas lui en refusa l'entrée à cause de ses crimes, dont il lui fit sentir l'énormité, sans s'écarter toutefois des règles d'une modération respectueuse. L'empereur, après l'exomologèse ou confession de ses fautes, se mit au rang des pénitens publics, et resta à la porte de l'église.

La paix dont l'Eglise jouissait sous le règne de ce prince multiplia le nombre des Chrétiens; des villes entières se convertirent, et l'on éleva des temples où l'on adorait publiquement JésusChrist. Mais nous voyons dans les ouvrages de S. Cyprien et dans la Vie de S. Grégoire Thaumaturge, que cette paix fut aussi l'occasion du relâchement de plusieurs fidèles. Dieu permit une persécution, qui fut la septième générale, pour purifier ses saints, et pour réveiller la ferveur des âmes tièdes. Elle fut allumée en 250 par l'empereur Dèce, qui s'était frayé une route à la souveraine puissance par l'assassinat des deux Philippe, père et fils.

La manière dont s'exprime S. Chrysostôme touchant les circonstances de la mort de S. Babylas, a donné lieu à quelques difficultés. Ce père, après avoir loué la fermeté avec laquelle le saint évêque d'Antioche avait refusé l'entrée de l'église à un empereur, ou plutôt à un tyran barbare, qui était alors à la tête d'une armée victorieuse, insinue que ce même empereur, outré de la conduite

a Philippe naquit en Arabie, d'une famille obscure, et fut élevé, par l'empereur Gordien le Jeune, à la dignité de préfet des gardes prétoriennes; mais, se voyant en Perse, à la tête d'une armée victorieuse, il assassina son bienfaiteur, et se fit reconnaître empereur par le sénat et le peuple de Rome, en 244. L'histoire de son règne est fort embrouillée. Nous apprenons d'Eusèbe que ce prince abolit à Rome les lieux de débauche, ce que n'avait pu faire Alexandre Sévère, le plus vertueux des empereurs païens. Le même auteur ajoute, l. 6, c. 3, qu'on disait qu'il était chrétien, et qu'il se soumit à la pénitence canonique à Antioche. S. Jérôme, Vincent de Lérins, Orose, etc. affirment positivement que Philippe était chrétien; les mêmes auteurs, auxquels on peut joindre Eusèbe, Rufin et Le Syncelle, disent qu'Origène écrivit deux lettres, l'une à ce prince, et l'autre à l'impératrice sa femme, avec ce ton d'autorité que lui donnait le sacerdoce chrétien. Si Philippe assista aux jeux séculaires de Rome, ce fut moins comme idolâtre, que parce que sa présence y était nécessaire. Au reste cet empereur était un fort mauvais chrétien, et peut-être, simple catéchumène. Tyran cruel et ambitieux, il trempa ses mains dans le sang de son souverain, et dans celui de Misithée, beau-père de Gordien; il fit encore périr le jeune prince, fils du roi des Perses ou des Parthes, qu'on lui avait donné en otage: circonstances qui sont relevées par S. Chrysostôme. Enfin Dèce l'assassina à son tour, avec Philippe son fils, qu'il avait associé à l'empire, vers le milieu de l'année 249.

Philippe revenait alors de faire la guerre aux Parthes. Puisque son armée était victorieuse, il n'avait donc pas fait une paix désavantageuse avec ces peuples, comme le prétend Zonare. D'ailleurs, Gruter rapporte, p. 273, une an cienne inscription où Philippe a le titre de vainqueur des Parthes.

de Babylas, le fit mettre en prison, où il mourut quelque temps après. Il s'ensuivrait de là que Philippe ne se serait point soumis à la pénitence publique, ou du moins que sa soumission n'aurait pas été bien sincère. Nous croyons qu'il vaut mieux s'en tenir au récit de S. Jérôme, qui dit que notre saint fut mis en prison par l'ordre de Dèce, et qu'il y mourut des mauvais traitemens qu'on lui fit souffrir. Il demanda avant sa mort à être enterré avec ses chaînes, qu'il regardait comme l'instrument de son triomphe. Les Chrétiens bâtirent une église sur son tombeau.

En 351, le césar Gallus fit transférer le corps de S. Babylas au bourg de Daphné, à deux lieues d'Antioche. Son dessein était de remédier aux abominations par lesquelles on prétendait honorer Apollon, qui rendait des oracles dans ce lieu. Il consacra, auprès du temple d'Apollon, une église au vrai Dieu, sous l'invocation de S. Babylas, et y mit ses reliques, renfermées dans une châsse qui était élevée hors de terre. Le voisinage du martyr rendit le démon muet. Ce fait est attesté par S. Chrysostome, Théodoret1, Sozomène et plusieurs célèbres écrivains de l'antiquité, lesquels prennent de là occasion de triompher des païens 3.

Julien l'Apostat, étant venu à Antioche en 362, offrit un grand nombre de sacrifices à l'idole d'Apollon, afin d'apprendre la cause de son silence. Le démon répondit à la fin qu'il ne pouvait parler jusqu'à ce qu'on eût enlevé les cadavres dont le voisinage était rempli. Julien entendit à demi-mot, et sans toucher à aucun des autres morts, il ordonna aux Chrétiens d'ôter la châsse où était renfermé le corps de S. Babylas. Les Chrétiens mirent sur un char la châsse du saint martyr, qu'ils conduisirent comme en triomphe à Antioche. Dans la marche on chantait les psaumes qui peignent la vanité et l'impuissance des idoles, et la multitude répétait après chaque verset: Que tous ceux qui adorent les ou

a Quelques-uns croient que l'empereur, à qui S. Babylas refusa l'entrée de l'église, et que S. Chrysostome ne nomme pas, fut plutôt Dèce que Philippe. Selon le P. Stilting, Dèce ayant été proclamé empereur dans la Pannonie, marcha d'abord contre Philippe, qui fut assassiné. Il mena ensuite son armée en Syrie, où commandait Priscus, frère de Philippe. Enfin il dissipa le parti de Jotapien, qui avait pris la pourpre. Ce fut dans ce temps-là que Babylas lui refusa l'entrée de l'église: 1° parce qu'il était idolâtre; 2° parce qu'il avait trempé ses mains dans le sang du fils de quelque roi barbare, qu'on lui avait donné en otage. Le silence des historiens, ajoute le même auteur, ne détruit point ce sentiment; on sait qu'ils ne parlent point de plusieurs faits arrivés dans ce temps-là; du moins paraît-il que S. Babylas mourut en prison sous l'empereur Dèce.

Nous lisons, dans S. Chrysostôme, que Libanius, célèbre sophiste païen, se plaignait du silence d'Apollon à Daphné; mais il ajoutait que Julien l'avait délivré du voisinage d'un mort qui l'incommodait.

C'est ainsi que les Pères et les historiens chrétiens du temps racontent le fait. Ammien-Marcellin, auteur païen, qui fait de Julien le héros de son histoire, dit, l. 2, p. 225, que cet empereur fit ôter tous les corps inhumés en cet endroit pour le purifier.

1 Théodoret, l. 3, Hist. c. 6, et de Græcor. Affect. l. 10; Rufin, Chrvs.

vrages de sculpture, et se glorifient dans leurs idoles, soient cou verts de confusion.

La nuit suivante, le tonnerre tomba sur le temple d'Apollon. Les magnifiques ornemens de cet édifice furent réduits en cendres, aussi bien que l'idole; les murailles seules furent épargnées. A cette nouvelle, Julien, oncle de l'empereur et gouverneur d'Orient, accourut à Daphné. Il fit souffrir de cruelles tortures aux prêtres, pour découvrir si cet accident venait de leur négligence ou des Chrétiens. Ces malheureux dirent constamment qu'on ne devait s'en prendre qu'au feu du ciel, et il vint des paysans d'alentour, qui attestèrent qu'ils avaient vu tomber la foudre.

L'empereur n'osa faire relever son idole, de peur que le feu du ciel ne tombât sur sa propre tête. Mais l'humiliation que le paganisme venait de recevoir le rendit furieux contre les Chrétiens, surtout contre ceux d'Antioche; et il se promettait bien de se venger à son retour de la guerre de Perse; mais Dieu se joue des projets insensés de ses ennemis. Julien périt misérablement dans son expédition contre les Perses, et le temple d'Apollon resta plus de vingt ans dans le même état.

Le Martyrologe romain, celui de S. Jérôme et ceux d'Occident font mémoire de S. Babylas au 24 de janvier. Les Grecs l'honorent le 4 septembre, avec trois enfans qui souffrirent le martyre avec lui, comme nous l'apprenons de S. Chrysostôme. On prétend que le corps de S. Babylas est aujourd'hui à Crémone, où il fut apporté d'Orient durant les croisades. S. Babylas est patron de plusieurs églises de France, en Espagne et en Italie.

S. MACÉDONE, ANACHORÈTE EN SYRIE.

S. MACÉDONE ne vécut pendant quarante ans que d'orge trempée dans l'eau. Mais, cette nourriture ayant considérablement altéré sa santé, il fit usage du pain, persuadé qu'il n'était point permis d'abréger sa vie pour éviter le travail et le combat. Théodoret rapporte que plusieurs malades, et sa mère entre autres, furent miraculeusement guéris avec de l'eau sur laquelle Macédone avait fait le signe de la croix. Le même auteur assure que ce fut par les prières de ce saint anachorète que sa mère, stérile depuis treize ans de mariage, obtint la fécondité, et qu'il lui était redevable de la naissance. S. Macédone mourut à l'âge de quatre-vingt-dix ans. Il est nommé dans les Ménologes des Grecs.

Voyez Théodoret, Hist. eccl. l. 5, c. 29, et Philot. c. 13; S. Chrysost. Homil. 17 ad pop. Antioch,

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NOTICE DE LA VIE ET DES ÉCRITS
DE THÉODORET.

THÉODORET naquit à Antioche vers l'an 393. Ses parens, qui l'avaient consacré à Dieu dès avant sa naissance, le firent élever avec soin dans la connaissance des langues grecque, hébraïque et syriaque. Il se retira, étant encore fort jeune, dans un monastère voisin d'Apamée, après avoir distribué aux pauvres les biens considérables qui lui étaient revenus par la mort de son père et de sa mère. On l'en tira de force en 423, pour l'élever sur le siége épiscopal de Cyr. C'était une petite ville, située dans un lieu désert de cette partie de la Syrie nommée Euphratésienne. Le nouvel évêque travailla avec le plus grand succès à la conversion des Marcionites, des Ariens et des autres hérétiques de son diocèse, où l'on comptait huit cents églises ou paroisses, comme il nous l'apprend lui-même dans sa lettre 113, p. 987. Quoiqu'il n'eût que des revenus modiques, il ne laissa pas de trouver le moyen de soulager les pauvres, d'enrichir les églises, et de faire construire des ouvrages qui contribuèrent à l'embellissement et à la commodité de la ville de Cyr.

Il était lié d'amitié avec Nestorius et avec Jean d'Antioche. Il se trouva dans cette ville lorsqu'on rendit à Jean les lettres que le pape Célestin et S. Cyrille lui écrivaient contre Nestorius. Il fut d'avis, comme les autres évêques, que Jean lui écrivit pour l'exhorter à faire cesser les bruits qui couraient sur son compte; ce qui fut fait de telle sorte, que la lettre de Jean ne contenait rien qui ne s'accordât parfaitement avec la doctrine catholique. Quelque temps après, S. Cyrille écrivit encore à Nestorius, et joignit à sa lettre douze anathématismes contre les erreurs de cet hérésiarque: mais elle ne plut ni à Jean ni à Théodoret. L'évêque d'Antioche crut même apercevoir l'hérésie d'Apollinaire dans les anathématismes, dont quelques phrases manquaient d'une certaine clarté. Il engagea donc Théodoret à en entreprendre la réfutation; ce qu'il fit, mais avec trop d'aigreur. Ils refusèrent tous deux, ainsi que les autres évêques orientaux, de prendre séance au concile général tenu à Ephèse cn 431, parce qu'on y avait condamné Nestorius avant leur arrivée. Ils poussèrent même les choses si loin, qu'ils excommunièrent S. Cyrille et firent un schisme. Le père Garnier, celui de tous les modernes qui s'est le plus fortement déclaré contre Théodoret, accuse encore ce Père de plusieurs autres choses à ce sujet : mais il a été justifié par Tillemont et par plusieurs célèbres critiques. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il ne garda point les règles de la modération dans ses écrits contre S. Cyrille. Il suffira, pour s'en convaincre, de lire les ouvrages qu'il composa pendant le feu de la dispute, surtout quelques-unes de ses lettres, et les fragmens de son Pentalogue, ainsi intitulé parce qu'il était divisé en cinq livres.

S. Cyrille ayant donné une exposition claire de sa foi dans une lettre à Acace de Bérée, Théodoret le reconnut pour catholique, et prouva même sa catholicité dans les lettres qu'il écrivit à Nestorius et à Alexandre d'Hiéraple, son métropolitain, et le plus ardent de tous les ennemis du saint. Jean d'Antioche et plusieurs autres évêques se réconcilièrent avec le patriarche d'Alexandrie vers le mois d'avril de l'an 433. Quant à Théodoret, il refusa toujours de condamner la personne de Nestorius; mais cela n'empêcha pas S. Cyrille et Jean d'Antioche de commnniquer avec lui. Le premier, ainsi que S. Procle et tous les évêques d'Occident, ayant ensuite condamné les écrits de Théodore de Mopsueste, dans lesquels Nestorius avait puisé sa principale erreur, Théodoret reprit la plume contre S. Cyrille. Il nous reste encore des fragmens de son ouvrage, rapportés dans le cinquième concile général. On ne voit point que cette dispute ait eu d'autres suites. Au reste, toutes les semences du schisme furent étouffées par le silence et la modération de S. Cyrille, qui mourut au mois de juin de l'an 444, et eut pour successeur Dioscore, eutychien. Outre l'aigreur qu'on remarque dans les écrits de Théodoret contre le saint patriarcha,

TOME I.

290 NOTICE DE LA VIE et des écrits DE THÉODORET. [24 janvier.] d'Alexandrie, on y trouve aussi des expressions qui favorisent le nestorianisme, et qui, comme telles, furent condamnées par le cinquième concile général. Mais les sentimens de Théodoret furent toujours orthodoxes, comme l'ont démontre Tilemont, .om. 15, p. 253; le P. Alexandre, Graveson, etc.

Theodoret s'étant attiré la haine des Eutychiens par le zèle avec lequel il attaqua Eutychès et Dioscore d'Alexandrie, ces hérétiques prononcèrent contre Jui une sentence de déposition dans le conciliabule d'Ephèse. L'empereur Théodose le Jeune, prévenu contre ce Père, lui défendit de sortir de son diocèse; et, loin de lui accorder la permission d'aller se justifier à Rome, il le relégua, en 450, dans le monastère voisin d'Apamée, dont nous avons parlé plus haut. Mais cette injuste persécution cessa sous l'empereur Marcien, qui rendit la liberté à Théodoret. Il resta par choix dans le monastère, et n'en sortit que quand le pape S. Léon lui manda de se rendre au concile de Chalçédoine. Il présenta dans la septième session, tenue le 26 octobre 451, une requête pour demander qu'on examinât ses écrits et sa foi. Ceux des Pères qui étaient prévenus contre lui, répondirent que cet examen était inutile, et que Théodoret n'avait qu'à dire anathème à Nestorius; ce qu'il fit à la fin. Alors le concile déclara qu'il était catholique, et digne de son siége. L'année suivante, l'empereur Marcien cassa l'édit porté par Théodose; et Théodoret retourna à Cyr, où il mourut vers l'an 458. Il s'était ouvertement déclaré contre le nestorianisme dès sa naissance, comme on le voit par la lettre qu'il écrivit à Nestorius, de concert avec Jean d'Antioche, et qui est rapportée dans le tom. 3 des conciles, p. 394. Il est vrai que son opiniâtreté à défendre la personne de cet hérésiarque lui fit faire des fautes; mais il les effaça par un retour aussi sincère qu'édifiant. Il a toujours été compté parmi les plus illustres Pères de l'Église, et il le mérite autant par ses éminentes vertus, que par l'étendue de ses connaissances, la pénétration de son esprit, et la beauté de son génie.

Théodoret a laissé plusieurs écrits, dont voici la liste :

1o Les commentaires intitulés : Questions choisies sur les endroits difficiles de l'Écriture sainte. Ce Père y explique la lettre du texte sacré d'une manière solide et concise; mais on y chercherait en vain ce riche fonds de morale qu'on trouve dans S. Chrysostôme. On estime particulièrement les commentaires sur les prophètes.

2° L'Histoire Ecclésiastique, divisée en cinq livres. Elle commence où finit celle d'Eusèbe, c'est-à-dire à l'an 324, et va jusqu'à l'an 429. Photius, Cod. 31, la préfère, quant à la partie du style, qui est clair, noble et concis, aux histoires d'Eusèbe, de Socrate, d'Evagre et de Sozomène. Il serait seulement à souhaiter que Théodoret eût marqué avec exactitude les dates et les années des événemens qu'il rapporte.

3° L'Histoire Religieuse, ou Philothée, c'est-à-dire l'histoire des amis de Dieu. Elle contient les vies de trente solitaires qui vivaient du temps de Théodoret. Ce Père avait été témoin oculaire de plusieurs des miracles qu'il dit avoir été opérés par le signe de la croix, avec de l'eau et de l'huile bénites. Quant à ceux qu'il n'avait pas vus de ses propres yeux, ils étaient si notoires, qu'on ne pouvait en contester la vérité.

4o Des Lettres, qui sont au nombre de cent quarante-six.

5o L'ouvrage intitulé Eraniste ou Polymorphe. Ce sont trois dialogues contre les Eutychiens. Eraniste veut dire quêteur; et Polymorphe, qui a plusieurs formes. Théodoret donna ce titre à son ouvrage, parce que l'hérésie qu'il combattait était un composé des erreurs de Marcion, de Valentin, d'Apollinaire et d'Arius. Il a intitulé le premier dialogue Immuable, parce qu'il y fait voir que le Verbe, en se faisant chair, n'a point changé; le second, Non confus, parce qu'il y prouve qu'en Jésus-Christ la nature divine et la nature humaine sont réellement distinguées l'une de l'autre; le troisième, Impassible, parce qu'il y démontre que la Divinité est essentiellement impassible. Ces trois dialogues furent écrits vers l'an 447, puisque Théodoret y réfute Eutychés, sans toutefois le nommer. S. Cyrille y est compté parmi les docteurs catholiques qui avaient fleuri peu auparavant dans l'Église, et parmi les grandes lumières qui avaient éclairé le monde; ce qui montre évidemment qu'il était mort alors, Voyez le second dialogue, page

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