Vuol sempre ridere; Che già so per prova Ch' in voi non si trova Oh! quanto è pazza colei che vi crede! SCENE III. POLICHINELLE; VIOLONS, derrière le théâtre. LES VIOLONS commencent un air. POLICHINELLE. QUELLE impertinente harmonie vient interrompre ici ma voix ! LES VIOLONS Continuant à jouer. POLICHINELLE. Paix-là; taisez-vous, violons. Laissez-moi me plaindre à mon aise des cruautés de mon inexorable. LES VIOLONS de même. POLICHINELLE. Taisez-vous, vous di-je : c'est moi qui veut chanter. 1 LES VIOLONS. POLICHINELLE, de même. La, la, la, la, la, la. LES VIOLONS. POLICHINELLE, de même. La, la, la, la, la, la. LES VIOLONS. POLICHINELLE, de même. La, la, la, la, la, la. LES VIOLONS. POLICHINELLE, de même. La, la, la, la, la, la. LES VIOLONS. POLICHINELLE. Par ma foi, cela me divertit. Poursuivez, messieurs les violons; vous me ferez plaisir. (N'entendant plus rien.) Allons donc, continuez, je vous en prie. SCENE IV. POLICHINELLE. VOILA le moyen de les faires taire. La musique est accoutumée à ne point faire ce qu'on veut. Or sus, à nous. Avant que de chanter, il faut que je prélude un peu, et joue quelque pièce, afin de mieux prendre mon ton. (Il prend son luth, dont il fait semblant de jouer en imitant avec les lèvres et la langue le son de cet instrument. ) Plan, plan, plan. Plin, plin, plin. Voilà un temps fâcheux pour mettre un luth d'accord. Plin, plin, plin. Plin, tan, plan plin, plin. Les cordes ne tiennent point de ce temps-là. Plin, plan. J'entends du bruit. Mettons mon luth contre la porte. SCENE V. POLICHINELLE; ARCHERS CHANTANS ET DANSANS. UN ARCHER, chantant. Qui va là ? qui va là ? |