III. François de Métel, sieur de Bois-Robert.. IV. Henri-Louis Habert, sieur de Montmor VI. Marin Cureau de La Chambre VII. Marin Le Roy, sieur de Gomberville. 269 271 274 274 275 . 276 276 277 . 279 279 316 XL. Armand du Cambout, marquis de Coislin. DISCOURS ACADÉMIQUES DE PELLISSON. 1. Remerciment à Messieurs de l'Académie françoise 330 III. Compliment pour l'Académie françoise à Mgr le Chancelier V. Compliment pour l'Académie françoise au même messire. VI. Harangue au Roi sur ses heureuses conquêtes . PIÈCES JUSTIFICATIVES. 332 348 Rôle des présentations faites aux Grands-Jours de l'Éloquence françoise sur la réformation de notre langue. 455 Discours sur l'Académie françoise, par Sorel . . . 468 Requéte présentée par les Dictionnaires à Messieurs de l'Acadé- mie pour la réformation de la langue françoise. Affaire du Cid. Rôle de Chapelain .. 498 Épître de Bois-Robert à Balzac sur les occupations de l'Académie 501 505 Pièces académiques en l'honneur de la mort de Richelieu. . 508 Affaire de Boissat. . . Académies antérieures à l'Académie françoise 510 . Règlements de l'Académie d'Habert de Montmor Imprimerie de P.-A. BOURDIER et Cle, 30, rue Mazarine. PUBLICATION NOUVELLE DE LA LIBRAIRIE DIDIËR QUAI DES AUGUSTINS, 35, PARIS. MADAME DE SABLÉ ÉTUDES Sur les Femmes illustres de la Société du XVIIe siècle. PAR M. VICTOR COUSIN Un beau volume in-8°. - Prix: 7 francs. « ...... Si le public accueille un peu favorablement ces études, nous lui en offrirons la suite; nous lui montrerons Mm de Longueville pendant la Fronde et après sa conversion, de 1649 à 1680. Ce n'est assurément pas la moins belle partie du xvir® siècle. » M. Cousin terminait en ces termes l'Avant-propos qu'il plaçait en tête de sa belle étude sur la Jeunesse de Mo de Longueville. C'était un engagement précieux et piquant tout à la fois que prenait l'illustre écrivain. Le public l'a mis bientôt en demeure de tenir sa parole, en accueillant avec une vive sympathie les deux éditions que nous avons publiées de ce brillant tableau. M. Cousin tient aujourd'hui sa promesse, non tout entière cependant, ainsi qu'il nous l'apprend lui-même dans l'Avant-propos de ce nouvel ouvrage, Avant-propos qui porte l'empreinte de sa touche magistrale et de ce style qu'on connaît. « Voici encore une figure de la galerie que nous avions projetée et que nous n'achèverons jamais. Mme de Sablé a occupé une place assez élevée dans l'estime de ses contemporains, et elle nous a paru mériter encore notre attention par la réunion de qualités peu communes. Elle avait de la naissance, de la beauté, de la raison et du cœur. Si elle n'a pas beaucoup fait par elle-même, elle a eu l'heureux don d'inspirer des esprits plus hardis que le sien, elle a donné l'impulsion à un nouveau genre de littérature, les Pensées et les Maximes, et par là mêlé son nom å plus d'un nom illustre. Elle serait digne de servir aujourd'hui de modèle à quelque femme aimable, bien née et bien élevée, qui, revenue des illusions et des troubles de la première jeunesse, mettrait son bonheur dans des occupations solides et élégantes, et se piquerait d'exercer autour d'elle une utile et noble influence. A ces divers titres, nous espérons que Mme de Sablé, si recherchée de son temps, ne sera pas mal accueillie du nôtre. «Mais, nous l'avouons, malgré tout son mérite, Mme de Sablé n'est point ici notre unique sujet.... Elle nous mène à travers les meilleures parties du XVIIe siècle; elle nous introduit dans les salons les plus célèbres, et nous y fait faire connaissance avec la plus haute et la plus gracieuse compagnie. Nous assistons avec elle aux derniers jours de l'hôtel de Rambouillet, aux Samedi un peu bourgeois de Mie de Scudéry, aux brillantes réunions du Luxembourg...; nous la suivons à Port-Royal, dans ce salon modeste, où, vieillissante, presque sans fortune, ne vivant plus que de réflexions et de souvenirs, elle reçoit encore, et sait retenir longtemps autour d'elle, une société incomparable, et donne ses propres goûts à Pascal lui-même et à la Rochefoucauld. A côté d'eux nous rencontrons leurs dignes contemporaines, Mme de Sévigné et Mme de la Fayette, Marie de Hautefort, l'aimable abbesse de Caen et de Malnoue, et l'ingénieuse et savante abbesse de Fontevrault. « A l'écart et dans l'ombre, souriant aux graves amusements de la noble compagnie, mais n'y participant point, nous trouvons aussi chez Mme de Sablé une autre personne, jadis l'idole de l'hôtel de Rambouillet, la reine de la mode et du bon ton, alors vouée à la plus austère pénitence, la sœur de Condé, cette la Vallière de la Fronde, dont nous avons essayé de peindre la pieuse enfance et l'aventureuse jeunesse.... A trente-cinq ans, Mme de Longueville a dit adieu au monde; elle est tout entière au repentir et au devoir, à son vieux mari et à ses enfants. Et pourtant elle est toujours la même : elle demeure aussi gracieuse que majestueuse; à la moindre occasion, son esprit, son cœur, sa fierté, son énergie reparaissent, et enlèvent l'admiration. C'est encore pour elle que ce livre a été fait : elle en est la véritable héroïne. Nous la montrons sous un aspect nouveau, dans la dernière partie de sa vie, entre les Carmélites et Port-Royal, douce et humble comme la sœur Marthe de Jésus et la sœur Louise de la Miséricorde, et quelquefois aussi fière, aussi énergique, aussi sublime que Jacqueline Pascal et Angélique Arnauld. «...Ainsi nous aurons fait connaître les deux extrémités de la carrière de Mme de Longueville, sa première jeunesse et ses derniers jours. Il nous reste à raconter l'époque intermédiaire, le temps des passions, des orages, des fautes de tout genre: tâche délicate et pénible, devant laquelle nous reculons en vain, et qu'il faudra bien remplir, pour faire comprendre la nécessité et la sainteté de l'expiation. >> Paris.-Imprimerie Bonaventure et Ducessois, 55, quai des Augustins. EUPTONAL |