Les poëtes français: Morceaux choisis dans les meilleurs poëtes du XIXe siècle1853 |
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Page 12
... cent pas à la ronde , Au demeurant le meilleur fils du monde . Ce vénérablei lot 3 fut averti De quelque argent que m'aviez départi , Et que ma bourse avoit grosse apostume . Si se leva plus tôt que de coutume , Et me va prendre en ...
... cent pas à la ronde , Au demeurant le meilleur fils du monde . Ce vénérablei lot 3 fut averti De quelque argent que m'aviez départi , Et que ma bourse avoit grosse apostume . Si se leva plus tôt que de coutume , Et me va prendre en ...
Page 48
... cent peuples , unis des bouts de l'univers , Passent , pour la détruire , et les monts et les mers ! Qu'elle - même sur soi renverse ses murailles , Et de ses propres mains déchire ses entrailles ! Que le courroux du ciel , allumé par ...
... cent peuples , unis des bouts de l'univers , Passent , pour la détruire , et les monts et les mers ! Qu'elle - même sur soi renverse ses murailles , Et de ses propres mains déchire ses entrailles ! Que le courroux du ciel , allumé par ...
Page 64
... cent choses tous les jours Qui pourroient mieux aller , prenant un autre cours ; Mais , quoi qu'à chaque pas je puisse voir paroître , En courroux , comme vous , on ne me voit point être ; Je prends tout doucement les hommes comme ils ...
... cent choses tous les jours Qui pourroient mieux aller , prenant un autre cours ; Mais , quoi qu'à chaque pas je puisse voir paroître , En courroux , comme vous , on ne me voit point être ; Je prends tout doucement les hommes comme ils ...
Page 68
... on d'autre part cent belles qualités , On regarde les gens par leurs méchants côtés . ORONTE . Est - ce qu'à mon sonnet vous trouvez à redire ? 1 Pour serait plus correct . ALCESTE . Je ne dis pas cela . Mais , 68 POÈTES FRANÇAIS .
... on d'autre part cent belles qualités , On regarde les gens par leurs méchants côtés . ORONTE . Est - ce qu'à mon sonnet vous trouvez à redire ? 1 Pour serait plus correct . ALCESTE . Je ne dis pas cela . Mais , 68 POÈTES FRANÇAIS .
Page 82
... cent fois instruite . MARTINE . Tout ce que vous prêchez est , je crois , bel et bon ; Mais je ne saurois , moi , parler votre jargon . PHILAMINTE . L'impudente ! appeler un jargon le langage Fondé sur la raison et sur le bel usage ...
... cent fois instruite . MARTINE . Tout ce que vous prêchez est , je crois , bel et bon ; Mais je ne saurois , moi , parler votre jargon . PHILAMINTE . L'impudente ! appeler un jargon le langage Fondé sur la raison et sur le bel usage ...
Expressions et termes fréquents
Adieu affreux AGAMEMNON AGATHÉMI âme amis André Chénier ANTIGONE ANTIOCHUS ATHALIE Atrée beau berceau bonheur bords bras brillant bruit chant charmes Chénier cher ciel cieux Cinna CLYTEMNESTRE cœur comédies Corneille DALAINVILLE Dieu dieux discours douce douleur doux ÉGISTHE élégies enfants enfin Érope Ésope esprit fable femmes fille fils fleurs flots frère front fureur gens glacés Glaucon gloire goût Grèce Hélas heureux homme J'ai j'aime jamais jeune jour l'homme l'onde laisse larmes loin Louis Racine lyre main maître malheureux maux méchants mère MÉROPE MIZAEL Molière monde mort mortel mourir naquit NÉARQUE nuit odes OEDIPE ombre ORONTE passer pauvre père peuple pieds plaisir plaisirs pleurs poëme poésie poëte POLYEUCTE qu'un regard rien rivage rois sage sang sarcelle satire scène sent seul soir soleil sort souffrir style temple terre tombe tombeau tragédie tremble TRISSOTIN triste Tufière VADIUS Vert-Vert veux Victor Hugo vœux voilà vois voit voix Voltaire yeux
Fréquemment cités
Page 206 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la Muse aux règles du devoir.
Page 191 - LE LAC Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour. Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour? O lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir. Regarde! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
Page 96 - Hé bonjour, monsieur du corbeau! Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 85 - Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
Page 191 - O temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 160 - Hippolyte lui seul, digne fils d'un héros, Arrête ses coursiers, saisit ses javelots, Pousse au monstre, et d'un dard lancé d'une main sûre II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang, et de fumée.
Page 107 - Grippeminaud leur dit : Mes enfants, approchez, Approchez ; je suis sourd , les ans en sont la cause , L'un et l'autre approcha , ne craignant nulle chose. Aussitôt qu'à portée il vit les contestants, Grippeminaud le bon apôtre, Jetant des deux côtés la griffe en même temps : Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.
Page 102 - Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page 192 - Que vous nous ravissez? O lac! rochers muets ! grottes! forêt obscure! Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux...
Page 155 - En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.