Les poëtes français: Morceaux choisis dans les meilleurs poëtes du XIXe siècle1853 |
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... cour et au commerce des grands qu'il dut cette élégance et cette délicatesse que l'influence des femmes commençait à répandre alors sur les mœurs et sur les esprits , et que le pauvre Villon ne connut jamais . Marot a été rarement ...
... cour et au commerce des grands qu'il dut cette élégance et cette délicatesse que l'influence des femmes commençait à répandre alors sur les mœurs et sur les esprits , et que le pauvre Villon ne connut jamais . Marot a été rarement ...
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... cour . CORNEILLE . ( 1606-1684 . ) Pierre Corneille , fils d'un avocat anobli de Rouen , fut destiné au bar- reau ; mais il préféra le théâtre . Il débuta par des comédies , bien supé- rieures pour plupart à celles de ses contemporains ...
... cour . CORNEILLE . ( 1606-1684 . ) Pierre Corneille , fils d'un avocat anobli de Rouen , fut destiné au bar- reau ; mais il préféra le théâtre . Il débuta par des comédies , bien supé- rieures pour plupart à celles de ses contemporains ...
Page 53
... cour fut ta prison , mes faveurs tes liens . Je te restituai d'abord ton patrimoine , Je t'enrichis après des dépouilles d'Antoine ; Et tu sais que depuis , à chaque occasion , Je suis tombé pour toi dans la profusion . Toutes les ...
... cour fut ta prison , mes faveurs tes liens . Je te restituai d'abord ton patrimoine , Je t'enrichis après des dépouilles d'Antoine ; Et tu sais que depuis , à chaque occasion , Je suis tombé pour toi dans la profusion . Toutes les ...
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... cour et la ville Ne m'offrent rien qu'objets à m'échauffer la bile . J'entre en une humeur noire , en un chagrin profond , Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font . Je ne trouve partout que lâche flatterie ; Qu'injustice ...
... cour et la ville Ne m'offrent rien qu'objets à m'échauffer la bile . J'entre en une humeur noire , en un chagrin profond , Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font . Je ne trouve partout que lâche flatterie ; Qu'injustice ...
Page 64
... cours ; Mais , quoi qu'à chaque pas je puisse voir paroître , En courroux , comme vous , on ne me voit point être ; Je prends tout doucement les hommes comme ils sont , J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font ; Et je crois qu'à la ...
... cours ; Mais , quoi qu'à chaque pas je puisse voir paroître , En courroux , comme vous , on ne me voit point être ; Je prends tout doucement les hommes comme ils sont , J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font ; Et je crois qu'à la ...
Expressions et termes fréquents
Adieu affreux AGAMEMNON AGATHÉMI âme amis André Chénier ANTIGONE ANTIOCHUS ATHALIE beau bientôt bonheur bords bras brillant bruit chant charmes Chénier cher ciel cieux Cinna CLYTEMNESTRE cœur comédies Corneille DALAINVILLE Dieu dieux discours douce douleur doux ÉGISTHE élégies enfants enfin Érope Ésope esprit fable femmes fille fils fleurs flots frère front fureur gens glacés Glaucon gloire goût Grèce Hélas heureux homme J'ai j'aime jamais Jean-François Collin d'Harleville jeune jour l'onde laisse larmes loin Louis Racine lyre main maître malheureux maux méchants mère MÉROPE MIZAEL Molière monde mort mortel mourir naquit NÉARQUE nuit odes OEDIPE ORONTE passer pauvre père peuple pieds plaisir plaisirs pleurs poëme poésie poëte POLYEUCTE qu'un regard rien rivage rois sage sang sarcelle satire scène sent seul soir soleil sort souffrir style temple terre tombe tombeau tragédie tremble TRISSOTIN triste Tufière VADIUS Vert-Vert veux Victor Hugo vœux voilà vois voit voix Voltaire yeux
Fréquemment cités
Page 206 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la Muse aux règles du devoir.
Page 191 - LE LAC Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour. Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour? O lac! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir. Regarde! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
Page 96 - Hé bonjour, monsieur du corbeau! Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 85 - Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
Page 191 - O temps ! suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 160 - Hippolyte lui seul, digne fils d'un héros, Arrête ses coursiers, saisit ses javelots, Pousse au monstre, et d'un dard lancé d'une main sûre II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang, et de fumée.
Page 107 - Grippeminaud leur dit : Mes enfants, approchez, Approchez ; je suis sourd , les ans en sont la cause , L'un et l'autre approcha , ne craignant nulle chose. Aussitôt qu'à portée il vit les contestants, Grippeminaud le bon apôtre, Jetant des deux côtés la griffe en même temps : Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.
Page 102 - Quel plaisir at-il eu depuis qu'il est au monde ? En est-il un plus pauvre en la machine ronde ? Point de pain quelquefois, et jamais de repos.
Page 192 - Que vous nous ravissez? O lac! rochers muets ! grottes! forêt obscure! Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux...
Page 155 - En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.