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de familiarité avec leur Confefleur; car hors la Confeffion, & ce qui regarde l'état de leur confcience, elles ne doivent avoir aucun commerce, ni aucune converfation avec lui.

Con Toler. can. 7. Puella Dei nec familiaritatem hab eat cum Confeffore.

5. Si lorfque les Religieufes font obligées d'aller au parloir, elles font affiftées d'une Soeur, quand même elles auroient à s'entretenir avec des Ecclefiaftiques, ou des Religieux de leurs parens; & fi dans l'entretien elles ne fe laiffent point emporter à des difcours fuperflus, à une abondance de paroles, & à un cfprt de recreation: car leur but doit être leur propre édification, & la confolation fpirituelle de ceux à qui elles doivent parler: que fi elles ont à s'entretenir avec des perfonnes qui ne fe plaifent pas à traiter des chofes de Dieu, qu'elles fe dépêchent promptement, que l'entretien fot court, & même qu'elles les voyent rarement: ordonne fainte Therefe,cette grande Reformatrice de nos jours.

Conc. Nicen. 2. cap. 20. Si confanguineam velit videre Monachus præfente præpofita converfetur brevibus, & paucis verbis.

Reg. Ifai. cap. 33. Si loquitur verba inania, dic ei cum charitate, parce mihi, frater mi, quia infirmus

fum, & non valeo audire hæc.

Idem, cap. 45. Ne frequentiùs corde verfes memoriam eorum quos propter Dei charitatem deferuifti, fed mortis & damnationis memento, & quòd nullus eorum co tempore tibi opem ferre poterit.

Reg. S Benedicti, cap. 6. Scurrilitates, verba otiofa, & rifum moventia æterna claufura in omnibus locis damnamus, & ad talia eloquia difcipulum aperire os non permittimus.

Conftitut. de fainte Therefe,n. 1. 5.6. & 7. chap. 3.

6. Si les Sœurs ont été au parloir, ou difcouru avec leurs Compagnes dans les heures de filence.

Conc. Cabil. fub Carol. cap. 55. Abbatiffa cum vitis Clericis, fivè Laïcis, horis incompetentibus non loquatur.

Reg. S. Mararii, cap. 18. Ad menfam nullus loquatur.

Reg. S. Benedici, cep, 4. Omni tempore filentio debent furdere Monachi, maximè tamen nocturnis horis..... exeuntes à completoriis nulla fit licentia denuò cuiquam loqui aliquid. Conftit, de faine Therese, n. x shap. 1o.

7.

Si l'Abbeffe, ou les Religieufes Tortent du Monaftere fans le congé de l'Evêque, ou de fon Vicaire General, & fans Compagne; & fi elles obfervent durant leur voyage toute la regularité qui leur eft poffible, gardant toûjours l'humilité, la modeftie, la fobrieté, & les autres vertus Religieufes, qui les diftinguent des gens du monde, pour

ne point donner fcandale, mais répandre la bonne odeur de JESUS-CHRIST.

Conc. Mogunt. fub Rabano, Abbatiffa nequaquam de Monafterio egrediatur nifi per licentiam Epifcopi fui, aut qui ejus vicem obtinet; fed & cùm pergit, in Monafterio talem in vice fua conftituere debet quæ de fanctimonialium animabus curam, & vigilantiam

gerat.

Conc. Trid. sess. 25. cap. 5. Nemini fan&imonialium liceat polt profeffionem exire à Monafterio, etiam ad breve tempus quocunque prætextu, nifi ex aliqua legifima caufa ab Epifcopo approbanda, indultis quibufcunque, & privilegiis non obstantibus.

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8. Si pour avoir pretexte de ne pas demeurer dans le Monaftere elles ont pris des Maisons particulieres pour leur refidence, qu'elles nomment Hofpi ces où elles reçoivent toutes fortes de gens; d'où il arrive de grands maux, & de grands fcandales; & où l'obfervance reguliere ne peut être gardée, faute d'un nombre fuffifant de Religieufes.

Innoc. in C, Rom. cap. 20. Cùm juxta Regulam degentes in Coenobiis tàm in Ecclefia, quàm in refectorio communiter effe debeant, proprià fibi ædificant receptacula, & privata domicilia, in quibus fub hofpitalitatis velamine paffim hofpites minus Religiofos contra facros, & bonos mores fufcipere nullatenus eru

befcant.

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I.

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EXAMEN

Des obligations des gens mariés.

CHAPITRE III.

'Ils fe font mis en la prefence de Dieu, pour lui demander fes lumieres, afin de connoître s'il les veut dans ce genre de vie, & s'il approuve le choix des perfonnes. On n'en doit embraffer aucun, qu'auparavant on ne l'ait confulté. Chaque état a fa grace, fans laquelle, il eft entierement impoffible de s'y fauver : Or quelle apparence d'efperer cette grace de celui contre la volonté duquel on a embraffé un état ?

Prover', 19. Domus & divitiæ dantur à parentibus à Domino autem propriè uxor prudens.

1. Cor. 7. Unufquifque proprium donum habet ex Deo: alius quidem tic, alius verò fic, unumquemque ficut vocavit Deus, ita ambulet.

Leo, Ep. 87. ad Epifcop. Africa, cap. 7. Difficile eft ut bono peragantur exitu, quæ malo funt inchoata principio.

2. Si dans l'engagement de l'état du Mariage ils ont eu pour but le plaifir charnel, ou un interêt temporel: l'Ecriture compare ceux-là aux brutes, & nous

aflûre qu'ils font fous la puiffance de Satan.

Tob. c. 6. Audi me, & oftendam tibi qui funt quibus prævalere poteft dæmonium; hi namque qui conjugium ita fufcipiunt ut Deum à fe & à fua mente excludant; & fuæ libidini ita vacent, ficut equus & mulus quibus non eft intellectus, habet poteftatem dæmonium fuper eos... accipies virginem cum timore Domini, amore filiorum magis quàm libidine ductus, ut in femine Abrahæ benedictionem in filiis confequaris.

3. S'ils fe font mariés fans le confentement de leurs pere & mere, ou tuteurs.

Ord. de Blois, art. 40. & 41. Nous voulons que les Ordonnances ci devant faites contre les enfans contractans mariage fans le confentement de leurs peres, meres, tuteurs & curateurs, foient gardées, mêmement celle qui permet en ce cas les exheredations.

4. S'ils ont omis la publication des bans durant trois jours de Dimanche ou au moins de Fête. Si ayant obtenu difpenfe des bans, ils avoient cause valable pour la demander. S'ils fe font mariés fans avoir égard aux empêchemens qui les devoient arrêter, fans avoir égard aux temps prohibés par l'Eglife, & fans difpenfe jufte & raifonnable. Si hors de leur Paroiffe & fans permiffion expreffe de l'Ordinaire ou du Curé, & fans témoins.

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