Œuvres: MélangesDeterville, 1817 |
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... l'effroi des courtisans . C'est ainsi que les fautes des princes viennent de leur aveuglement plus souvent encore ... un grand prince ; ses propres réflexions lui apprirent encore qu'il étoit un homme , sujet à toutes les foiblesses de l ...
... l'effroi des courtisans . C'est ainsi que les fautes des princes viennent de leur aveuglement plus souvent encore ... un grand prince ; ses propres réflexions lui apprirent encore qu'il étoit un homme , sujet à toutes les foiblesses de l ...
Page 12
... un prince véritablement bienfaisant , dont le premier ou l'unique soin soit la félicité publique , dont la main secou- rable et l'exemple admiré fassent régner par- tout le bonheur et la vertu ! Depuis tant de sié- cles un seul a mérité ...
... un prince véritablement bienfaisant , dont le premier ou l'unique soin soit la félicité publique , dont la main secou- rable et l'exemple admiré fassent régner par- tout le bonheur et la vertu ! Depuis tant de sié- cles un seul a mérité ...
Page 18
... l'humilité d'un juste ? Pourquoi de- mander des miracles ? n'en a - t - il pas fait un plus grand et plus édifiant que de transporter des montagnes ? Quel est donc ce miracle ? me direz- vous . La sainteté de sa vie dans un rang aussi ...
... l'humilité d'un juste ? Pourquoi de- mander des miracles ? n'en a - t - il pas fait un plus grand et plus édifiant que de transporter des montagnes ? Quel est donc ce miracle ? me direz- vous . La sainteté de sa vie dans un rang aussi ...
Page 19
... un chrétien pécheur et à un grand prince qui , sans avilir son titre , sait humilier sa personne . Vous l'avez vu , messieurs , modeste dans son élévation et grand dans sa vie privée , simple comme l'un de nous , renoncer à la pompe ...
... un chrétien pécheur et à un grand prince qui , sans avilir son titre , sait humilier sa personne . Vous l'avez vu , messieurs , modeste dans son élévation et grand dans sa vie privée , simple comme l'un de nous , renoncer à la pompe ...
Page 20
... un éclat frivole éblouit , même quand vous affectez de le dédaigner , lisez une fois dans vos ames , et apprenez à admirer ce que nul de vous n'est capable de faire . Il étoit bienfaisant , je l'ai déja dit , et qui pourroit l'ignorer ...
... un éclat frivole éblouit , même quand vous affectez de le dédaigner , lisez une fois dans vos ames , et apprenez à admirer ce que nul de vous n'est capable de faire . Il étoit bienfaisant , je l'ai déja dit , et qui pourroit l'ignorer ...
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Expressions et termes fréquents
à-peu-près anthères armées d'Allemagne assez auroit avez avoient avoit Bernex bonté botanique Cælius calice charmes chère cousine chose ciel cœur connoissance connoître corolle d'autres déja demi-fleurons desirs Dieu digne disc donner enfants envoyer espèce étamines étoient étoit eût faisoit famille feuilles fille fleur composée fleurons folioles force fructification fruit Galba Gaspard Bauhin gens germe gloire goût grace graines Granville guerre Helvétius herbier herborisations hermaphrodites homme j'ai j'avois j'en jamais jour laisse légions LETTRE Lévite liliacées Linnæus long-temps madame de Warens madame la duchesse main ment monopétale monsieur n'ai n'en n'étoit Néron nomenclature ombelle ombellifères Othon parceque paroît pédicule peine père péricarpe pétales peuple Pison pistil plaisir plaisirs plantes Pontedera pourrois pouvoit pré premier prendre prince qu'un quelquefois raison réceptacle reste rien Rousseau savoir semences sénat sentir seroit seul silique soins soldats sorte sur-tout terre tige tion trouve végétal vertus Vinius Vitellius Voilà Warens yeux
Fréquemment cités
Page 299 - M'apprennent à penser, ouvrir les yeux, et voir. Quelquefois, descendant de ces vastes lumières, Des différents mortels je suis les caractères. Quelquefois , m'amusant jusqu'à la fiction , Télémaque et Séthos me donnent leur leçon ; Ou bien dans Cléveland j'observe la nature, Qui se montre à mes yeux touchante et toujours pure.
Page 51 - ... de la chronologie et de la sphère. Au reste, m'écartant un peu du plan ordinaire des études, je m'attacherai beaucoup plus à l'histoire moderne qu'à l'ancienne, parce que je la crois beaucoup plus convenable à un officier, et que, d'ailleurs, je suis convaincu, sur l'histoire moderne en général, de ce que dit M.
Page 83 - ... j'examinerai maintenant si juger n'est pas sentir. Quand je juge la grandeur ou la couleur des objets qu'on me présente , il est évident que le jugement porté sur les différentes impressions que ces objets ont faites sur mes sens, n'est proprement qu'une sensation ; que je puis dire également : je juge ou je sens que , de deux objets, l'un , que j'appelle toise, fait sur moi une impression différente de celui que j'appelle pied; que la couleur que je nomme rouge, agit sur mes yeux différemment...
Page 306 - Que n'en ai-je appris l'art dès mes plus jeunes ans ! Mais sur d'autres leçons on forma ma jeunesse. On me dit de remplir mes devoirs sans bassesse, De respecter les grands , les magistrats , les rois , De chérir les humains , et d'obéir aux lois : Mais on m'apprit aussi qu'ayant par ma naissance Le droit de partager la suprême puissance, Tout petit que j'étois, foible, obscur citoyen, Je faisois cependant membre du souverain j Qu'il falloit soutenir un si...
Page 98 - Quelquefois, je suis un dur et féroce misanthrope, en d'autres moments j'entre en extase au milieu des charmes de la société et des délices de l'amour. Tantôt je suis austère et dévot, et pour le bien de mon âme je fais tous mes efforts pour rendre durables ces saintes dispositions : mais je deviens bientôt un franc libertin, et comme je m'occupe alors beaucoup plus de mes sens que de ma raison, je m'abstiens constamment d'écrire dans ces moments-là...
Page 293 - VERGER cher à mon cœur, séjour de l'innocence, Honneur des plus beaux jours que le ciel me dispense , Solitude charmante, asile de la paix, Puisse-je, heureux verger, ne vous quitter jamais!
Page 552 - Pauvres aveugles que nous sommes ! Ciel , démasque les imposteurs , Et force leurs barbares cœurs A s'ouvrir aux regards des hommes.
Page 333 - L'eût bientôt fait évanouir; Et sans songer à le décrire, Ils se contentoient d'en jouir. Des traditions étrangères En parlent sans obscurité, Mais dans ces sources mensongères Ne cherchons point la vérité. Cherchons-la dans le cœur des hommes, Dans ces regrets trop superflus Qui disent dans ce que nous sommes Tout ce que nous ne sommes plus. Qu'un savant des fastes des âges Fasse la règle de sa foi ; Je sens de plus sûrs témoignages De la mienne au dedans de moi.
Page 128 - Domitien l'acheva, j'en conviens; mais un historien qui se consacre à la vérité doit parler sans amour et sans haine. Que s'il me reste assez de vie, je réserve pour ma vieillesse la riche et paisible matière des régnes de Nerva et de Trajan ; rares et heureux temps où Ton peut penser librement et dire ce que l'on pense.
Page 82 - Je dis encore que c'est dans la capacité que nous avons d'apercevoir les ressemblances ou les différences, les convenances ou les disconvenances qu'ont entre eux les objets divers , que consistent toutes les opérations de l'esprit. , Or , cette capacité n'est que la sensibilité physique même : tout se réduit donc à sentir.