Œuvres: MélangesDeterville, 1817 |
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Page 27
... monsieur , de me confier l'instruction de messieurs vos enfants : c'est à moi d'y répondre par tous mes soins et par toute l'étendue des lumières que je puis avoir ; et j'ai cru que , pour cela , mon premier objet devoit être de bien ...
... monsieur , de me confier l'instruction de messieurs vos enfants : c'est à moi d'y répondre par tous mes soins et par toute l'étendue des lumières que je puis avoir ; et j'ai cru que , pour cela , mon premier objet devoit être de bien ...
Page 28
... monsieur , que , m'ayant fait la faveur de m'agréer dans votre maison avec un appointement honorable et des distinctions flat- teuses , vous avez attendu de moi des effets qui répondissent à des conditions si avantageuses ; et l'on voit ...
... monsieur , que , m'ayant fait la faveur de m'agréer dans votre maison avec un appointement honorable et des distinctions flat- teuses , vous avez attendu de moi des effets qui répondissent à des conditions si avantageuses ; et l'on voit ...
Page 29
... monsieur , qu'en parlant sur ce ton - là je souhaite de me procurer le droit de maltraiter messieurs vos enfants par des coups ; je me suis toujours déclaré contre cette méthode : rien ne me paroîtroit plus triste pour M. de Sainte ...
... monsieur , qu'en parlant sur ce ton - là je souhaite de me procurer le droit de maltraiter messieurs vos enfants par des coups ; je me suis toujours déclaré contre cette méthode : rien ne me paroîtroit plus triste pour M. de Sainte ...
Page 30
... monsieur , qu'il y eût de l'ignominie à monsieur votre fils d'être frappé par des mains étrangères , je trouve aussi ' de mon côté qu'un honnête homme ne sauroit guère mettre les siennes à un usage plus hon- teux que de les employer à ...
... monsieur , qu'il y eût de l'ignominie à monsieur votre fils d'être frappé par des mains étrangères , je trouve aussi ' de mon côté qu'un honnête homme ne sauroit guère mettre les siennes à un usage plus hon- teux que de les employer à ...
Page 31
... récompenses arbitraires qui peuvent dépendre du caprice , et qui , dans le fond , ne doivent jamais être proposées pour l'objet et le prix de l'étude et de la vertu . Voilà tout au moins , monsieur , les droits que D'ÉDUCATION . 3t.
... récompenses arbitraires qui peuvent dépendre du caprice , et qui , dans le fond , ne doivent jamais être proposées pour l'objet et le prix de l'étude et de la vertu . Voilà tout au moins , monsieur , les droits que D'ÉDUCATION . 3t.
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Expressions et termes fréquents
à-peu-près anthères armées d'Allemagne assez auroit avez avoient avoit Bernex bonté botanique Cælius calice charmes chère cousine chose ciel cœur connoissance connoître corolle d'autres déja demi-fleurons desirs Dieu digne disc donner enfants envoyer espèce étamines étoient étoit eût faisoit famille feuilles fille fleur composée fleurons folioles force fructification fruit Galba Gaspard Bauhin gens germe gloire goût grace graines Granville guerre Helvétius herbier herborisations hermaphrodites homme j'ai j'avois j'en jamais jour laisse légions LETTRE Lévite liliacées Linnæus long-temps madame de Warens madame la duchesse main ment monopétale monsieur n'ai n'en n'étoit Néron nomenclature ombelle ombellifères Othon parceque paroît pédicule peine père péricarpe pétales peuple Pison pistil plaisir plaisirs plantes Pontedera pourrois pouvoit pré premier prendre prince qu'un quelquefois raison réceptacle reste rien Rousseau savoir semences sénat sentir seroit seul silique soins soldats sorte sur-tout terre tige tion trouve végétal vertus Vinius Vitellius Voilà Warens yeux
Fréquemment cités
Page 299 - M'apprennent à penser, ouvrir les yeux, et voir. Quelquefois, descendant de ces vastes lumières, Des différents mortels je suis les caractères. Quelquefois , m'amusant jusqu'à la fiction , Télémaque et Séthos me donnent leur leçon ; Ou bien dans Cléveland j'observe la nature, Qui se montre à mes yeux touchante et toujours pure.
Page 51 - ... de la chronologie et de la sphère. Au reste, m'écartant un peu du plan ordinaire des études, je m'attacherai beaucoup plus à l'histoire moderne qu'à l'ancienne, parce que je la crois beaucoup plus convenable à un officier, et que, d'ailleurs, je suis convaincu, sur l'histoire moderne en général, de ce que dit M.
Page 83 - ... j'examinerai maintenant si juger n'est pas sentir. Quand je juge la grandeur ou la couleur des objets qu'on me présente , il est évident que le jugement porté sur les différentes impressions que ces objets ont faites sur mes sens, n'est proprement qu'une sensation ; que je puis dire également : je juge ou je sens que , de deux objets, l'un , que j'appelle toise, fait sur moi une impression différente de celui que j'appelle pied; que la couleur que je nomme rouge, agit sur mes yeux différemment...
Page 306 - Que n'en ai-je appris l'art dès mes plus jeunes ans ! Mais sur d'autres leçons on forma ma jeunesse. On me dit de remplir mes devoirs sans bassesse, De respecter les grands , les magistrats , les rois , De chérir les humains , et d'obéir aux lois : Mais on m'apprit aussi qu'ayant par ma naissance Le droit de partager la suprême puissance, Tout petit que j'étois, foible, obscur citoyen, Je faisois cependant membre du souverain j Qu'il falloit soutenir un si...
Page 98 - Quelquefois, je suis un dur et féroce misanthrope, en d'autres moments j'entre en extase au milieu des charmes de la société et des délices de l'amour. Tantôt je suis austère et dévot, et pour le bien de mon âme je fais tous mes efforts pour rendre durables ces saintes dispositions : mais je deviens bientôt un franc libertin, et comme je m'occupe alors beaucoup plus de mes sens que de ma raison, je m'abstiens constamment d'écrire dans ces moments-là...
Page 293 - VERGER cher à mon cœur, séjour de l'innocence, Honneur des plus beaux jours que le ciel me dispense , Solitude charmante, asile de la paix, Puisse-je, heureux verger, ne vous quitter jamais!
Page 552 - Pauvres aveugles que nous sommes ! Ciel , démasque les imposteurs , Et force leurs barbares cœurs A s'ouvrir aux regards des hommes.
Page 333 - L'eût bientôt fait évanouir; Et sans songer à le décrire, Ils se contentoient d'en jouir. Des traditions étrangères En parlent sans obscurité, Mais dans ces sources mensongères Ne cherchons point la vérité. Cherchons-la dans le cœur des hommes, Dans ces regrets trop superflus Qui disent dans ce que nous sommes Tout ce que nous ne sommes plus. Qu'un savant des fastes des âges Fasse la règle de sa foi ; Je sens de plus sûrs témoignages De la mienne au dedans de moi.
Page 128 - Domitien l'acheva, j'en conviens; mais un historien qui se consacre à la vérité doit parler sans amour et sans haine. Que s'il me reste assez de vie, je réserve pour ma vieillesse la riche et paisible matière des régnes de Nerva et de Trajan ; rares et heureux temps où Ton peut penser librement et dire ce que l'on pense.
Page 82 - Je dis encore que c'est dans la capacité que nous avons d'apercevoir les ressemblances ou les différences, les convenances ou les disconvenances qu'ont entre eux les objets divers , que consistent toutes les opérations de l'esprit. , Or , cette capacité n'est que la sensibilité physique même : tout se réduit donc à sentir.