Œuvres: MélangesDeterville, 1817 |
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... mort pour un païen ne pouvoit être qu'un sujet de larmes . Le spectacle funèbre qui frappe mes yeux , et l'assemblée qui m'écoute , m'arrachent aujour- d'hui la même réflexion , mais avec des motifs de consolation capables d'en tempérer ...
... mort pour un païen ne pouvoit être qu'un sujet de larmes . Le spectacle funèbre qui frappe mes yeux , et l'assemblée qui m'écoute , m'arrachent aujour- d'hui la même réflexion , mais avec des motifs de consolation capables d'en tempérer ...
Page 4
... mort du grand prince que nous pleurons ne seroit à nos yeux que le triomphe du juste . Mais , foibles chrétiens encore attachés à la terre , que nous sommes loin de ce degré de per- fection nécessaire pour juger sans passion des choses ...
... mort du grand prince que nous pleurons ne seroit à nos yeux que le triomphe du juste . Mais , foibles chrétiens encore attachés à la terre , que nous sommes loin de ce degré de per- fection nécessaire pour juger sans passion des choses ...
Page 5
... mort de TRÈS HAUT , TRÈS PUIS- SANT , ET TRÈS EXCELLENT PRINCE LOUIS DUC D'OR- LÉANS , PREMIER PRINCE DU SANG DE FRANCE , vous y trouverez aussi de grands motifs de consola- tion dans l'espérance légitime de son éternelle félicité . L ...
... mort de TRÈS HAUT , TRÈS PUIS- SANT , ET TRÈS EXCELLENT PRINCE LOUIS DUC D'OR- LÉANS , PREMIER PRINCE DU SANG DE FRANCE , vous y trouverez aussi de grands motifs de consola- tion dans l'espérance légitime de son éternelle félicité . L ...
Page 9
... mort lui enleva cette vertueuse épouse à la fleur de son âge ; et s'il témoigna par sa douleur combien elle lui avoit été chère , il montra par sa con- stance que celui qui n'abuse point du bonheur ne se laisse point non plus abattre ...
... mort lui enleva cette vertueuse épouse à la fleur de son âge ; et s'il témoigna par sa douleur combien elle lui avoit été chère , il montra par sa con- stance que celui qui n'abuse point du bonheur ne se laisse point non plus abattre ...
Page 18
... mort pour eux ; mais qui s'étonnera jamais qu'un chrétien ait été humble , juste , tempérant , hu- main , charitable , et qu'il ait accompli à la lettre les préceptes d'une religion si pure , si sainte , et dont il étoit si intimement ...
... mort pour eux ; mais qui s'étonnera jamais qu'un chrétien ait été humble , juste , tempérant , hu- main , charitable , et qu'il ait accompli à la lettre les préceptes d'une religion si pure , si sainte , et dont il étoit si intimement ...
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Expressions et termes fréquents
à-peu-près anthères armées d'Allemagne assez auroit avez avoient avoit Bernex bonté botanique Cælius calice charmes chère cousine chose ciel cœur connoissance connoître corolle d'autres déja demi-fleurons desirs Dieu digne disc donner enfants envoyer espèce étamines étoient étoit eût faisoit famille feuilles fille fleur composée fleurons folioles force fructification fruit Galba Gaspard Bauhin gens germe gloire goût grace graines Granville guerre Helvétius herbier herborisations hermaphrodites homme j'ai j'avois j'en jamais jour laisse légions LETTRE Lévite liliacées Linnæus long-temps madame de Warens madame la duchesse main ment monopétale monsieur n'ai n'en n'étoit Néron nomenclature ombelle ombellifères Othon parceque paroît pédicule peine père péricarpe pétales peuple Pison pistil plaisir plaisirs plantes Pontedera pourrois pouvoit pré premier prendre prince qu'un quelquefois raison réceptacle reste rien Rousseau savoir semences sénat sentir seroit seul silique soins soldats sorte sur-tout terre tige tion trouve végétal vertus Vinius Vitellius Voilà Warens yeux
Fréquemment cités
Page 299 - M'apprennent à penser, ouvrir les yeux, et voir. Quelquefois, descendant de ces vastes lumières, Des différents mortels je suis les caractères. Quelquefois , m'amusant jusqu'à la fiction , Télémaque et Séthos me donnent leur leçon ; Ou bien dans Cléveland j'observe la nature, Qui se montre à mes yeux touchante et toujours pure.
Page 51 - ... de la chronologie et de la sphère. Au reste, m'écartant un peu du plan ordinaire des études, je m'attacherai beaucoup plus à l'histoire moderne qu'à l'ancienne, parce que je la crois beaucoup plus convenable à un officier, et que, d'ailleurs, je suis convaincu, sur l'histoire moderne en général, de ce que dit M.
Page 83 - ... j'examinerai maintenant si juger n'est pas sentir. Quand je juge la grandeur ou la couleur des objets qu'on me présente , il est évident que le jugement porté sur les différentes impressions que ces objets ont faites sur mes sens, n'est proprement qu'une sensation ; que je puis dire également : je juge ou je sens que , de deux objets, l'un , que j'appelle toise, fait sur moi une impression différente de celui que j'appelle pied; que la couleur que je nomme rouge, agit sur mes yeux différemment...
Page 306 - Que n'en ai-je appris l'art dès mes plus jeunes ans ! Mais sur d'autres leçons on forma ma jeunesse. On me dit de remplir mes devoirs sans bassesse, De respecter les grands , les magistrats , les rois , De chérir les humains , et d'obéir aux lois : Mais on m'apprit aussi qu'ayant par ma naissance Le droit de partager la suprême puissance, Tout petit que j'étois, foible, obscur citoyen, Je faisois cependant membre du souverain j Qu'il falloit soutenir un si...
Page 98 - Quelquefois, je suis un dur et féroce misanthrope, en d'autres moments j'entre en extase au milieu des charmes de la société et des délices de l'amour. Tantôt je suis austère et dévot, et pour le bien de mon âme je fais tous mes efforts pour rendre durables ces saintes dispositions : mais je deviens bientôt un franc libertin, et comme je m'occupe alors beaucoup plus de mes sens que de ma raison, je m'abstiens constamment d'écrire dans ces moments-là...
Page 293 - VERGER cher à mon cœur, séjour de l'innocence, Honneur des plus beaux jours que le ciel me dispense , Solitude charmante, asile de la paix, Puisse-je, heureux verger, ne vous quitter jamais!
Page 552 - Pauvres aveugles que nous sommes ! Ciel , démasque les imposteurs , Et force leurs barbares cœurs A s'ouvrir aux regards des hommes.
Page 333 - L'eût bientôt fait évanouir; Et sans songer à le décrire, Ils se contentoient d'en jouir. Des traditions étrangères En parlent sans obscurité, Mais dans ces sources mensongères Ne cherchons point la vérité. Cherchons-la dans le cœur des hommes, Dans ces regrets trop superflus Qui disent dans ce que nous sommes Tout ce que nous ne sommes plus. Qu'un savant des fastes des âges Fasse la règle de sa foi ; Je sens de plus sûrs témoignages De la mienne au dedans de moi.
Page 128 - Domitien l'acheva, j'en conviens; mais un historien qui se consacre à la vérité doit parler sans amour et sans haine. Que s'il me reste assez de vie, je réserve pour ma vieillesse la riche et paisible matière des régnes de Nerva et de Trajan ; rares et heureux temps où Ton peut penser librement et dire ce que l'on pense.
Page 82 - Je dis encore que c'est dans la capacité que nous avons d'apercevoir les ressemblances ou les différences, les convenances ou les disconvenances qu'ont entre eux les objets divers , que consistent toutes les opérations de l'esprit. , Or , cette capacité n'est que la sensibilité physique même : tout se réduit donc à sentir.