Le Béranger des familles

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Perrotin, 1859 - 312 pages
 

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Fréquemment cités

Page 47 - Adieu, charmant pays de France, Que je dois tant chérir ! Berceau de mon heureuse enfance, Adieu ! te quitter c'est mourir.
Page 2 - Et sur un âne, pas à pas, Parcourait son royaume. Joyeux, simple et croyant le bien, Pour toute garde il n'avait rien Qu'un chien. Oh ! oh ! oh ! oh ! ah ! ah ! ah ! ah ! &c.
Page 120 - C'était à qui le nourrirait... — Encore une ét.oile qui file, Qui file , file et disparaît.
Page 58 - Jete sur cette boule, Laid, chetif et souffrant ; Etouffe dans la foule, Faute d'etre assez grand : " Une plainte touchante De ma bouche sortit. Le bon Dieu me dit : Chante, Chante, pauvre petit ! " Chanter, ou je m'abuse, Est ma tache ici bas. Tous ceux qu'ainsi j'amuse, Ne m'aimeront-ils pas...
Page 77 - Vous vieillirez , ô ma belle maîtresse ; Vous vieillirez, et je ne serai plus. Pour moi le temps semble , dans sa vitesse, Compter deux fois les jours que j'ai perdus. Survivez-moi ; mais que l'Âge pénible Vous trouve encor fidèle à mes leçons ; El bonne vieille , au coin d'un feu paisible , De votre ami répétez les chansons.
Page 113 - Dieu, qui punit le tyran et l'esclave, Veut te voir libre, et libre pour toujours. Que tes plaisirs ne soient plus une entrave : La liberté doit sourire aux amours. Prends son flambeau, laisse dormir sa lance, Instruis le monde, et cent peuples divers Chanteront, en brisant leurs fers : « Honneur aux enfants de la France ! » Relève-toi, France, reine du monde!
Page 217 - On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps. L'humble toit dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d'autre histoire. Là viendront les villageois, Dire alors à quelque vieille : Par des récits d'autrefois, Mère abrégez notre veille. Bien, dit-on, qu'il nous ait nui, Le peuple encor le révère, Oui, le révère. Parlez-nous de lui, grand'mère ; Parlez-nous de lui.
Page 109 - J'ai vu la Paix descendre sur la terre, Semant de l'or, des fleurs et des épis. L'air était calme, et du dieu de la guerre Elle étouffait les foudres assoupis. «Ah ! disait-elle, égaux par la vaillance, Français, Anglais, Belge, Russe ou Germain, Peuples, formez une sainte-alliance, Et donnez-vous la main.
Page 15 - Les gueux, les gueux, Sont les gens heureux ; Ils s'aiment entre eux. Vivent les gueux ! Au Parnasse la misère Longtemps a régné , dit-on ; Quels biens possédait Homère?
Page 123 - Quand secoûrai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs ? Ce drapeau payait à la France Tout le sang qu'il nous a coûté ; Sur le sein de la Liberté Nos fils jouaient avec sa lance. Qu'il prouve encore aux oppresseurs Combien la gloire est roturière. Quand secoûrai-je la poussière. Qui ternit ses nobles couleurs ? Son aigle est resté dans la poudre, Fatigué de lointains exploits.

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