Le Béranger des famillesPerrotin, 1859 - 312 pages |
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Expressions et termes fréquents
Adieu agent provocateur amis amours Athène beaux jours bercés bois sans gêne brille chansonnier chants chapeau bas Chateaubriand ciel cieux cœur coin consola coquérico couplets couronne daignez sourire dansez Denys l'Ancien Dieu Diogène doux échos enfants Enfin nous commandons exilé fée fête fleurs front gaieté Gaulois GRENADIER gueux hélas homme ÎLE MAURICE J'ai cinquante écus j'ai vu Judas JACQUES DUBUISSON Jupiter livre l'honneur là-bas lauriers Lève-toi liberté Libre et content livre le monde main malheurs marquis de Carabas monde aucun souci monde Aux Myrmidons Muse N'ayons du monde n'étouffons noble Note de Béranger paix Parlons bas patrie pauvre Petit grillon peuple est partout pleurs Pologne Psara race féconde Reine des flots remets ton shako rêve rire ris et bois rois roule mon tonneau sainte alliance serrons nos rangs soleil suivons un vieux treize à table unissons vieil vient l'Amour vilain vogue vois voix
Fréquemment cités
Page 47 - Adieu, charmant pays de France, Que je dois tant chérir ! Berceau de mon heureuse enfance, Adieu ! te quitter c'est mourir.
Page 2 - Et sur un âne, pas à pas, Parcourait son royaume. Joyeux, simple et croyant le bien, Pour toute garde il n'avait rien Qu'un chien. Oh ! oh ! oh ! oh ! ah ! ah ! ah ! ah ! &c.
Page 120 - C'était à qui le nourrirait... — Encore une ét.oile qui file, Qui file , file et disparaît.
Page 58 - Jete sur cette boule, Laid, chetif et souffrant ; Etouffe dans la foule, Faute d'etre assez grand : " Une plainte touchante De ma bouche sortit. Le bon Dieu me dit : Chante, Chante, pauvre petit ! " Chanter, ou je m'abuse, Est ma tache ici bas. Tous ceux qu'ainsi j'amuse, Ne m'aimeront-ils pas...
Page 77 - Vous vieillirez , ô ma belle maîtresse ; Vous vieillirez, et je ne serai plus. Pour moi le temps semble , dans sa vitesse, Compter deux fois les jours que j'ai perdus. Survivez-moi ; mais que l'Âge pénible Vous trouve encor fidèle à mes leçons ; El bonne vieille , au coin d'un feu paisible , De votre ami répétez les chansons.
Page 113 - Dieu, qui punit le tyran et l'esclave, Veut te voir libre, et libre pour toujours. Que tes plaisirs ne soient plus une entrave : La liberté doit sourire aux amours. Prends son flambeau, laisse dormir sa lance, Instruis le monde, et cent peuples divers Chanteront, en brisant leurs fers : « Honneur aux enfants de la France ! » Relève-toi, France, reine du monde!
Page 217 - On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps. L'humble toit dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d'autre histoire. Là viendront les villageois, Dire alors à quelque vieille : Par des récits d'autrefois, Mère abrégez notre veille. Bien, dit-on, qu'il nous ait nui, Le peuple encor le révère, Oui, le révère. Parlez-nous de lui, grand'mère ; Parlez-nous de lui.
Page 109 - J'ai vu la Paix descendre sur la terre, Semant de l'or, des fleurs et des épis. L'air était calme, et du dieu de la guerre Elle étouffait les foudres assoupis. «Ah ! disait-elle, égaux par la vaillance, Français, Anglais, Belge, Russe ou Germain, Peuples, formez une sainte-alliance, Et donnez-vous la main.
Page 15 - Les gueux, les gueux, Sont les gens heureux ; Ils s'aiment entre eux. Vivent les gueux ! Au Parnasse la misère Longtemps a régné , dit-on ; Quels biens possédait Homère?
Page 123 - Quand secoûrai-je la poussière Qui ternit ses nobles couleurs ? Ce drapeau payait à la France Tout le sang qu'il nous a coûté ; Sur le sein de la Liberté Nos fils jouaient avec sa lance. Qu'il prouve encore aux oppresseurs Combien la gloire est roturière. Quand secoûrai-je la poussière. Qui ternit ses nobles couleurs ? Son aigle est resté dans la poudre, Fatigué de lointains exploits.