Précis des travaux

Couverture
Grimblot et Veuve Raybois, 1862
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 266 - J'apparus un jour, et je meurs. Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j'aimais, et vous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme^ admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée, Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu'un ami leur ferme les yeux.
Page 225 - Aux lois de Cassini les comètes fidèles; L'aimant, de nos vaisseaux seul dirigeant les ailes ; Une Cybèle neuve et cent mondes divers Aux yeux de nos Jasons sortis du sein des mers; Quel amas de tableaux, de sublimes images, Naît de ces grands objets réservés à nos âges ! Sous ces bois étrangers qui couronnent ces monts, Aux vallons de Cusco...
Page 224 - Newton, Kepler et Galilée, Plus doctes, plus heureux dans leurs puissants efforts, A tout nouveau Virgile ont ouvert des trésors. Tous les arts sont unis : les sciences humaines N'ont pu de leur empire étendre les domaines, Sans agrandir aussi la carrière des vers.
Page 273 - Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour. Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière. Avant que de ses deux moitiés...
Page 389 - Recueil de la Société libre d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du département de l'Eure.
Page 224 - Tout a changé pour nous, mœurs, sciences, coutumes. Pourquoi donc nous faut-il, par un pénible soin, Sans rien voir près de nous, voyant toujours bien loin, Vivant dans le passé, laissant ceux qui commencent...
Page 262 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Page xcvi - ... l'attendait. Il fabriqua des ailes, d'après la description qu'Ovide nous a laissée de celles de Dédale, les attacha à ses bras et à ses pieds, et s'élança du haut d'une tour. Mais ses ailes le soutinrent à peine l'espace de cent vingt pas ; il tomba au pied de la tour, se cassa les jambes, et traîna depuis ce moment une existence languissante.
Page 390 - Arts de Metz. Sommaire des travaux de la Société des Sciences médicales du département de la Moselle.
Page 221 - Mais inventer n'est pas, en un brusque abandon, Blesser la vérité , le bon sens , la raison ; Ce n'est pas entasser, sans dessein et sans forme, Des membres ennemis en un colosse énorme ; Ce n'est pas, élevant des poissons dans les airs, A l'aile des...

Informations bibliographiques