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Cigoli; 4 de Christoforo Allori; 4 de Pierre de Tortone; 7 de Carlo Dolci.

ÉCOLE DE ROME. Le Perugin: 3 tableaux capitaux, parmi lesquels se distingue surtout l'Apparition de la Vierge à saint Bernard; Raphaël, 10 tableaux, sur lesquels beaucoup sont contestables, et pas un de premier ordre la Sainte Famille appelée de Dusseldorf, et une autre petite Sainte Famille, sont les deux ouvrages les plus importants du peintre d'Urbin, à la Pinacothèque; Jules Romain, 2 tableaux; Perrino del Vaga, 1; Giacomo Pacchiarotto, 2; Federigo Baroccio, 2, il Garofalo, 3; TassoFerrato. 1.

ÉCOLE LOMBARDE. Andréa Mantegna, 4; le Corrége, une Madone, une Vierge glorieuse, un Ecce Homo, et deux esquisses sur papier; Parmiganino, 1; Bartolommeo Schidone, 3; Bernardino Luini, 3.

ÉCOLE DE VENISE. 4 Giovanni Bellini; 2 Giorgion; 44 Titien, tous très-beaux et précieux; ↑ Pardenone; 1 Sébastien del Piombo; 2 Palme le vieux; 4 Lorenzo Lotto; 2 Paris Bordone; 2 Morone; 7 Tintoret; 13 Paul Véronèse; 3 Palme le jeune; 3 Jacques Bassan; 2 Canaletto.

ÉCOLE DE BOLOGNE. Francesco Francia, 2 madones, 2 œuvres capitales; Innocent d'Immola, la Vierge glorieuse, vaste et précieuse composition; 3 tableaux distingués de Louis Carrache; 1 d'Augustin Carrache; 6 d'Annibal Carrache; 5 du Guide; 3 de l'Albane; 5 du Dominiquin; 3 du Guerchin; 2 du Lanfranc; 2 de Cagnacci.

ÉCOLE NATURALISTE ET LES ACADÉMICIENS. 3 Caravage; 1 Manfredi; 1 Bernardo Strozzi; 3 Domenico Peti; 2 Benedetto Castiglione; 4 Mattia Preti; 3 il Pesarezi; 2 Francesco Mola; 3 Carlo Cignani; 44 Luca Giordano; 6 paysages de Salvator Rosa, et 3 sujets de bataille par MichelAngelo Cerquozzi.

L'école allemande se trouve très-complète à Munich: rien n'y manque, depuis l'origine de cette école jusqu'à son extinction. La Pinacothèque possède quinze à vingt morceaux de l'école byzantine du Rhin, appartenant au quatorzième siècle; entre autres quatre importants ouvrages, et deux séries de pendants, qu'on attribue à maître Wilhelm, de Cologne ; 4 tableaux de Martin Schoen; 2 petites figures de Barthélemi Zeitbloom ; 6 ouvrages de Martin Schaffner; divers portraits de Jacques Walch, de Jean Aspir, de Jean Mielich; 18 tableaux de Hans ou Jean Holbein le vieux, œuvres rares; 8 portraits de Jean Holbein le jeune; 8 ouvrages de Lucas Kranach; 5 pages importantes de Wohlgemuth; 17 tableaux d'Albert Durer, parmi lesquels deux vastes compositions religieuses, une Descente de croix et une Nativité, puis deux grands tableaux en pendants, où sont

groupés sur l'un Saint Pierre et Saint Jean, l'évangéliste, sur l'autre Saint Paul et Saint Marc; 10 tableaux de Jean Burgkmaier; 2 d'Albert Altdorfer; 7 de Jean Schaensselein; 4 de Jean de Culmbach; 2 de Barth. Beham; 6 de Henri Aldegraever; une dizaine de Mathieu Grunewald et de Melchior Ferelin; 5 de Jean Schooral; 4 de George Penz; 9 de Rottenhammer; 5 d'Elzheimer; 2 portraits de Denner; enfin divers ouvrages de Jean de Calcar, de Christophe Schwartz, de Joachim Sandrart, de Henri Loos, de Dietrich et de Raphaël Mengs.

Peu de collections offrent d'aussi beaux exemples que celle-ci, en production de choix des Pays-Bas. On y compte 6 tableaux importants de Jean van Eyck, parmi lesquels trois Adorations des Mages, 4 tableaux de Hugues van der Goës; 18 d'Israël van Stuckenen; 9 de Jean Hemling; 4 de Quintin Metsys; 4 échantillon précieux de Corneille Engelbrechtren; 6 importants ouvrages de Lucas de Leyde; 4 bons tableaux de Jean de Hemessen, et plusieurs compositions de Jean van Mehlen et de Barthélemi van Bruyn, Bernard van Orley, Jean Gorsaert, de Maubeuge, Michel Coxcis, Martin Hemskerk, Lambert Lombard, François Floris, Paul Bril, Henri van Balen, Otto Venino, ainsi que les Breughel, les Pourbus, les Venkenbooms, Merevelt, Blocmaert, sont tous représentés à Munich, et quelques-uns par un grand nombre d'ouvrages

On compte 95 tableaux de Rubens. Presque tous ces tableaux sont entièrement de sa main, et il s'y trouve des œuvres capitales, telles que le Jugement dernier, que Rubens peignit pour le comte palatin de Neubourg Wolfgang-Guillaume, et qui fut placé dans l'église des Jésuites à Neubourg sur le Danube, d'où l'électeur palatin Jean-Guillaume le fit transporter à Dusseldorf. La part de Van Dick, dans la Pinacothèque de Munich, est de 41 ouvrages, parmi lesquels un distingue un Christ mort sur la croix, et les prodigieux portraits et pendants d'un bourgmestre d'Anvers et de sa femme. On y trouve également un grand nombre d'ouvrages appartenant aux Jordaens, Diepenbeck, Snyders, du Crayer, aux deux Franck, et à Gérard Honthorst. Ce dernier est représenté à la Pinacothèque, par quatre de ses plus excellents tableaux. Rembrandt y a 18 ouvrages, parmi lesquels brille la célèbre Descente de croix, que tout le monde connaît par la gravure, non moins célèbre, qu'il en fit lui-même à l'eau forte. Plusieurs ouvrages de Jean Victoor, de Govaert Flinck, de Gerbrandt van der Eckhout, Nicolas Maaz et de Ferdinand Voot représentent dignement l'école de Rembrandt. Il y a aussi trois excellents portraits de Barth van der Helst.

Quant aux maîtres appelés les petits flamands, Munich possède de ces maîtres une collection beaucoup plus complète que nul musée des Flandres. Voici le précis des richesses que la Pinacothèque renferme en tableaux de ce genre: 29 ouvrages d'Adrien van der Werff; 14 de Téniers,

tous de choix; 3 de Terburg; 46 de Gérard Dow; 2 de Metzu; 16 de François de Miéris; 3 de Guillaume de Mieris; 3 de Gaspard Neercher; 4 de Constantin Neercher; 4 de Godefroi Schalken; 2 de Hingeland, 2 de Jaen Stein; 4 de Pierre de Hooghe; 2 de Jean le Duc; 2 d'Ury de Voys; 9 d'Adrien Brouwer; 7 d'Adrien van Ostade; 2 de Henri Zorg, appelé Rocckes; 2 d'Isaac van Ostade; 1 de Gorneille Bega; 1 de Pierre de Zaar; 17 de Philippe Wouwermans; 4 de Van der Meulen; 2 de Jean de Hugtenburg; 4 de Paul Potter ; 6 d'Adrien van de Velde; 2 d'Albert Cuyp; 2 de Jean Asselyn; 8 de Berghem; 2 de Karel Dujardin; 4 de Sachtleven; 6 de Jean Wynants; 3 d'Albert van Everdingen; 9 de Jacques Ruysdaël ; 1 de Minderhout Hobbéma; 4 d'Arthus van der Neer; 7 de Jean Both; 2 d'Adam Pynacker; 4 de Jean-Baptiste Wunix; 1 de Jean Zingelbach; 4 de Moucheron; 1 de Van Artois; 1 de Waterloo; 2 de Corneille Hugysmans; 4 de Simon de Vhegir; 1 de Guillaume van de Velde; 1 de Ludolph Backhuysen; 4 de Jean Van de Heyden; 4 de Pierre Neefs; 2 de Melchior Hondekocler; 10 de Jean Wunix; 6 de Jean Fyt; 2 de David de Hum; 2d de Jean van Huysum; 4 d'Abraham Mignon; 4 de Rachel Bruysch.

Il y a peu de tableaux espagnols à Munich on peut citer deux portraits de Jean Pancoja de la Cruz, onze ouvrages de Ribeira, un paysage de François Collantis, un portrait et quelques tableaux de genre attribués à Antonio Pereda, deux pages excellentes de Zurbaran, plusieurs portraits de Velasquez, une œuvre importante d'Alonzo Cano, une très-belle toile de Claudio Coello, et 7 tableaux de Murillo, parmi lesquels le magnifique Saint François guérissant un paralytique.

L'école française n'occupe pas plus de place que l'école espagnole au musé de Munich. Qu'il suffise de mentionner cinq ouvrages de Nicolas Poussin, divers tableaux de Sébastien Bourdon, de Moïse Valentin et de Charles Lebrun; un beau portrait, par Rigaud, une vive et brillante pochade de Watteau; puis deux ou trois combats du Bourguignon; quelques marines de Joseph Vernet; enfin quatre tableaux de Claude-le-Lorrain, en deux séries de pendants, dont l'une comprend deux merveilleux ouvrages parmi les merveilles de Claude.

GALERIE DU COMTE DE SCHOENBORN A POMMERSFELDEN, PRÈS DE NUREMBERG.

Cette galerie est une des plus considérables qui soient en Allemagne. Les tableaux capitaux de l'école italienne sont : une Madone, qui passait autrefois pour un ouvrage de Raphaël, et qui est maintenant attribuée par quelques-uns à Léonard de Vinci, par d'autres à André Solario; un Berger, du Caravage; plusieurs beaux ouvrages du Tintoret, de Paul Vé

ronèse, de Palme le Jeune et de l'Orbetto; un Christ couronné d'épines, du Guide; quelques échantillons précieux de l'Albane et de Carlo Cignani; une Vierge, de Carlo Dolci; une autre de Tassoferrato; enfin plusieurs bonnes peintures de Bernardo Strozzi et de Benedetto Castiglione.

Les anciens artistes d'Allemagne ont fourni pour leur contingent: Albert Durer, un beau portrait d'un bourgmestre de Nuremberg; Nicolas Lucidet, dit Neuchâtel, un beau portrait de femme; Jean Holbein le jeune, un excellent portrait d'homme; Lucas Cranach le vieux, une Lu- . crèce; Lucas Cranach le jeune, un Christ aux enfants; Adam Elzheiner et Johann Rottenhammer, chacun plusieurs bons ouvrages.

L'ancienne école des Pays-Bas a fourni pour son contingent une Madone, de Jean Gorsaert, de Maubeuge, deux tableaux curieux de Herri de Bleer, dit Civetta, et plusieurs autres ouvrages de Jean Hemerren, de Martin Hunskerk, de Franck le vieux, de Henri van Balen, de Gérard Honthorst. En productions plus modernes des Pays-Bas, cette galerie possède 8 Rubens, entre autres un très-beau Ravissement de saint François; 6 Van-Dyck; une Bacchanale, de Jordaens, 2 ouvrages importants de Théodore van Theilden; plusieurs tableaux excellents de Gerbrandt van den Eitkhout, de Govaert Flinck, de Joachim Sandrart; quelques beaux portraits de François Pourbus le jeune, de François Hals, de Van der Helst, de Philippe de Champaigne.

Les petits flamands sont très-bien représentés à Pommersfelden: on y voit 4 Gérard Dow, 2 Metzu, 2 Schalken, 3 Guillaume de Mieris, 2 Adrien Brouwer, 3 Téniers, etc. En fait de peintres d'animaux vivants ou morts, de paysages, de marines, d'architecture, de fruits et de fleurs, il faut citer 8 Wouwermans, 3 Adrien van de Velde, 1 Jean van der Meer le jeune, 4 Boch, 4 Breughel de Velours, une dizaine de paysages de Roclandt Pavery, de Lucas van Uden, de Pachtleven, de Jean van Goyen, de Jean Hackert, de Jean Glauber dit Myrtill, de Moucheron, etc.; deux Clairs de lune, d'Arthur van der Neer; une Marine, de Backhuysen; plusieurs Ports de mer et Vues de ville, de Lingelbach; des Intérieurs, de Pierre Neefs, d'Emmanuel Witte; 4 Hondekoeter, 4 Jean Wunix, 2 Snyders, 3 Jean Fyt, 4 Daniel Feghers, 2 De Hum, 8 Mignon, 3 Van Huysum, 2 Rachel Ruysch.

De l'école française, on ne voit qu'un Paysage, du Poussin, et un Jugement de Salomon, par Valentin; et les Espagnols n'ont qu'un très-vigoureux Saint Jérôme, de Ribera.

MUSÉES D'ANGLETERRE.

LA GALERIE NATIONALE DE LONDRES.

Cette galerie ne date que de 1825; elle compte aujourd'hui cent quatrevingts tableaux de différentes écoles. On y voit, de Léonard de Vinci, un Christ au milieu des docteurs; de Sébastien del Piombo, la fameuse Résurrection de Lazare; de Baroccio, la célèbre Sainte Famille, appelée la Madonna del Gatto; du Corrége, un Ecce Homo, l'Éducation de l'Amour et une Sainte Famille connue sous le nom de la Vierge au Panier (payée près de 100,000 francs, somme énorme pour un tableau de 13 pouces de haut sur 10 de large); du Titien, l'Enlèvement de Ganymède, et Bacchus et Ariane. Ajoutez d'abord une belle Vierge gloricuse de Francia, une œuvre de grand mérite du Parmesan, et une autre du Garofalo, puis quelques morceaux distingués d'Annibal Carrache, du Dominiquin et du Guerchin, et vous aurez la liste complète de ce que l'école italienne offre de plus remarquable.

L'école espagnole ne présente que deux ouvrages importants : une Sainte Famille et un petit saint Jean de Murillo. Les Flamands n'ont aussi que des échantillons, mais assez nombreux et assez variés. Les grands flamands ont fourni pour leur contingent: sept Rubens, parmi lesquels se trouve, outre le Jugement de Pâris, acheté récemment au prix de 400,000 francs, le fameux tableau allégorique appelé la Paix et la Guerre; trois Van Dyck; six Rembrandt, au nombre desquels il y a deux petits chefs-d'œuvre la Femme adultère et l'Adoration des Bergers. Quant aux petits flamands, ils sont peu nombreux. Deux jolies marines de Guillaume van de Velde, un beau paysage de Cuyp, un autre de van der Neer, et deux ou trois tableaux de Téniers, forment tout leur apport.

Les français ont une part assez belle dans la galerie nationale de Londres il y a huit tableaux de Nicolas Poussin, presque tous très-beaux; dix de Claude le Lorrain, parmi lesquels il s'en trouve de capitaux, tels que les deux célèbres marines appelées, l'une, la Reine de Saba, l'autre, la Sainte Ursule; enfin un admirable paysage du Gaspard Poussin. Parmi les œuvres de l'école anglaise, il faut citer de préférence les six tableaux de Hogarth, connus sous le nom du Mariage à la mode; quelques beaux portraits de Reynolds et de Lawrence, et le Musicien aveugle,

de Wilkie.

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