Mémoires de Madame la duchesse dÁbrantés: ou Souvenirs historiques sur Napoléon, la révolution, le directoire, le consulat, lémpire et la restauration, Volume 1Ladvocat, 1831 - 396 pages |
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Page 110
... conversation sur le même sujet , et enfin ses expressions devinrent tellement offensantes que mon oncle lui dit : « Tais - toi ! il ne t'appartient pas , étant élevé par la charité du roi , de parler ainsi que tu le fais . > Ma mère m'a ...
... conversation sur le même sujet , et enfin ses expressions devinrent tellement offensantes que mon oncle lui dit : « Tais - toi ! il ne t'appartient pas , étant élevé par la charité du roi , de parler ainsi que tu le fais . > Ma mère m'a ...
Page 138
... Conversation avec M. Necker . Mot de M. Necker . -Les cahiers des bailliages et les ca- hiers du duc d'Orléans . — Retraite du tiers au jeu de paume . - ― - - Le Opinion de Bonaparte sur cet événement . Conversa- tion de Napoléon avec ...
... Conversation avec M. Necker . Mot de M. Necker . -Les cahiers des bailliages et les ca- hiers du duc d'Orléans . — Retraite du tiers au jeu de paume . - ― - - Le Opinion de Bonaparte sur cet événement . Conversa- tion de Napoléon avec ...
Page 173
... conversation que mon père avait eue avec M. Necker , et le mot de M. Necker sur les états - généraux : Je n'ai pas fait la faute , et j'en suis responsable ! Bonaparte me fit redire trois fois cette phrase . Je le vois encore dans l ...
... conversation que mon père avait eue avec M. Necker , et le mot de M. Necker sur les états - généraux : Je n'ai pas fait la faute , et j'en suis responsable ! Bonaparte me fit redire trois fois cette phrase . Je le vois encore dans l ...
Page 235
... un généreux dévouement . A Conjointement avec Viervein , commandant de gendar- C'était , il me semble , un sujet de conversation merie . DE LA DUCHESSE D'ABRANTÈS . 235 , ment dicté par mon opinion personnelle, et je le ...
... un généreux dévouement . A Conjointement avec Viervein , commandant de gendar- C'était , il me semble , un sujet de conversation merie . DE LA DUCHESSE D'ABRANTÈS . 235 , ment dicté par mon opinion personnelle, et je le ...
Page 236
... conversation au moins comme un autre . Madame mère n'a jamais laissé échapper l'occasion de me parler de l'ami- tié , de la reconnaissance qu'elle avait vouée à ja- mais à Junot , par suite de cette affaire , dont on verra les détails ...
... conversation au moins comme un autre . Madame mère n'a jamais laissé échapper l'occasion de me parler de l'ami- tié , de la reconnaissance qu'elle avait vouée à ja- mais à Junot , par suite de cette affaire , dont on verra les détails ...
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Expressions et termes fréquents
affaire aimait arrivée assez avaient beau bonne Bonnecarère Bordeaux bras c'était Calomeros Cauterets chambre chat botté chose citoyen Permon cœur Comnène comte Convention Corse crois demander devait dîner dire disait dit-il donner Emilhaud enfant enfin époque états-généraux faisait fallait femme fille frappé frère fût général Miranda Grecs heures j'ai j'en j'étais Jacquemart jamais Joseph Bonaparte jour Junot l'avait Lætitia Lætitia Bonaparte Lamarlière Lavauret lettre long-temps Louis XVI Loulou madame Permon main maison malheureux manière Mariette ment mère ministre Mirabeau Montpellier mort n'avait n'était Napoléon Napoléon Bonaparte Necker Niolo Nouainville oncle parens parler parole passer patrie pauvre pensée père Périgord personne peuple peut-être pleurer porte position pouvait presque regard reine république de Gênes révolution rien Robespierre Romme sais Salicetti salon Savéria scène serait seul siége de Toulon signora sœur soir sorte Soubrani souvent surtout tête tion Toulouse trouver vait venait veux vint voulait voulut
Fréquemment cités
Page 243 - Sa coiffure, si singulière pour nous aujourd'hui dans les gravures du passage du pont d'Arcole, était alors toute simple parce que ces mêmes muscadins, après lesquels il criait tant, en avaient encore de bien plus longues; mais son teint était si jaune à cette époque, et puis il se soignait si peu, que ses cheveux mal peignés, mal poudrés, lui donnaient un aspect désagréable. Ses petites mains ont aussi subi la métamorphose; alors elles étaient maigres, longues et noires. On sait à...
Page 243 - Napoléon entrant en 1790 dans la cour de l'hôtel de la tranquillité, la traversant d'un pas assez gauche et incertain, ayant un mauvais chapeau rond enfoncé sur ses yeux, et laissant échapper ses deux oreilles de chien mal poudrées, et tombant sur le collet de cette redingote gris de fer , devenue...
Page 270 - Junot; car enfin tu auras douze cents livres de rentes, c'est bien; mais tu ne les as pas. Ton père se porte parbleu bien et te les fera attendre longtemps. Enfin, tu n'as rien, si ce n'est ton épaulette de lieutenant. Quant à Paulette, elle n'en a pas même autant.
Page 242 - Napoléon était laid. Depuis il s'est fait en lui un changement total. Je ne parle pas de l'auréole prestigieuse de sa gloire, je n'entends que le changement physique qui s'est opéré graduellement dans l'espace de sept années. Ainsi tout ce qui en lui était osseux, jaune, maladif même, s'est arrondi, éclairci, embelli. Ses traits, qui étaient presque tous anguleux et pointus, ont pris de la rondeur, parce qu'ils se sont revêtus de chair, dont il y avait presque absence. Son regard et son...
Page 335 - Mais seul, désarmé et proscrit, ta tête eût été sacrée pour moi. Va, cherche en paix un asile où tu puisses revenir à de meilleurs sentiments pour ta patrie. Ma bouche sera fermée sur ton nom et ne s'ouvrira jamais. Repens-toi, et surtout apprécie mes motifs. Je le mérite, car ils sont nobles et généreux. Madame Permon, mes vœux vous suivent ainsi que votre enfant. Vous êtes deux êtres faibles sans nulle défense.
Page 243 - Filles-Saint-Thomas, la traversant d'un pas assez gauche et incertain, ayant un mauvais chapeau rond enfoncé sur ses yeux et laissant échapper ses deux oreilles de chien mal poudrées et tombant sur le collet de cette redingote gris de fer, devenue depuis bannière glorieuse, tout autant pour le moins que le panache blanc de Henri IV; sans gants, parce que, disait-il, c'était une dépense inutile; portant des bottes mal faites, mal cirées, et puis tout cet ensemble maladif résultant de sa maigreur,...
Page 242 - A cette époque de sa vie, Napoléon était laid. Depuis il s'est fait en lui un changement total. Je ne parle pas de l'auréole prestigieuse de sa gloire, je n'entends que le changement physique qui s'est opéré graduellement dans l'espace de sept années. Ainsi tout ce qui en lui était osseux, jaune, maladif même, s'est arrondi, éclairci, embelli. Ses traits, qui étaient presque tous anguleux et pointus, ont pris de la rondeur, parce qu'ils se sont revêtus de chair, dont il y avait presque...
Page 334 - J'en avais presque la certitude morale. Maintenant je le sais positivement. Salicetti, tu le vois, j'aurais pu te rendre le mal que tu m'as fait et, en agissant ainsi, je me serais vengé, tandis que toi, tu m'as fait du mal sans que je t'eusse offensé.
Page 229 - Je reconnais bien ton amitié, mon cher Junot , dans la proposition que tu me fais ; depuis longtemps tu connais aussi celleque je t'ai vouée, et j'espère que tu y comptes. Les hommes peuvent être injustes envers moi, mon cher Junot, mais il suffit d'être innocent : ma conscience est le tribunal où j'évoque ma conduite. Cette conscience est calme quand je l'interroge ; ne fais donc rien , tu me compromettrais. » Junot se tint tranquille, et la captivité du vainqueur de Toulon ne fut pas de...
Page 102 - Je me rappelle que le jour où il endossa l'uniforme il était joyeux comme tous les jeunes gens le sont à pareil jour ; mais il avait dans son habillement une chose qui lui donnait une apparence fort ridicule...