Leçons de physique de la faculté des sciences de Paris, Volume 1

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Grosselin, 1828 - 988 pages
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 10 - ... que par la substance propre d'un corps, est ce qu'on nomme le volume réel : l'espace apparent, qui est limité par sa forme extérieure, est ce que l'on nomme le volume apparent. Ainsi le volume apparent, diminué du volume réel, est précisément le volume total de tous les pores pris ensemble. Quand on presse une éponge, son volume apparent se rapproche de plus en plus de son volume réel ; mais jamais on ne peut la presser au point de ne laisser aucun intervalle entre ses parties. Ainsi...
Page 102 - ... donne en général le nom de veine. Si l'on suit exactement la forme de la veine liquide , on remarque que d'abord elle a le même diamètre que l'ouverture faite dans le vase ; mais à partir de cette ouverture , et tout de suite, elle va en diminuant, de manière qu'elle tend à former une surface conique ; elle se relève ensuite , de manière qu'il ya une section de la veine qui est plus petite que toutes les autres. L'endroit où la section se trouve plus petite s'appelle section de la veine...
Page 361 - ... pour des excès de température en progression arithmétique, décroissent comme les termes d'une progression géométrique diminués d'un nombre constant. Le rapport de cette progression géométrique est le même pour tous les corps , et égal à 1,0077.
Page 162 - ... que le liquide s'élève à une certaine hauteur, de manière que la colonne d'eau soulevée, plus le ressort qui reste, fassent équilibre à la pression extérieure de l'air. Le piston redescend ensuite : le ressort de l'air qui était diminué devient égal au ressort de l'air extérieur, et finit même par devenir plus grand. Une fois que cette condition est remplie, la soupape s, qui est soumise alors à une pression plus forte de bas en haut que de haut en bas, s'ouvre, l'air s'échappe,...
Page 362 - On peut encore présenter cette loi de la manière suivante : Le pouvoir refroidissant d'un gaz est, toutes choses égales d'ailleurs, proportionnel à une certaine puissance de la pression. L'exposant...
Page 24 - Résultante d'un nombre quelconque de forces agissant au même point. — Quand on sait trouver la résultante de deux forces qui agissent au même point, on trouve aisément la résultante d'un nombre quelconque de forces, car on prend la résultante des deux premières ; puis la résultante de cette résultante et de la troisième force, puis celle aussi de cette nouvelle résultante et de la quatrième force, et ainsi de suite, en commençant À volonté par l'une ou par l'autre (fig.
Page 162 - Si l'on soulève le piston, il se fait un vide au-dessous, et l'air qui se trouve dans le tuyau d'aspiration soulève la soupape S et pénètre dans le corps de pompe. Dès lors, cet air occupant un espace plus grand que celui qu'il occupait, ne peut plus, par son ressort, faire équilibre au poids de l'air extérieur. Il faut, par conséquent, que le liquide s'élève à une certaine hauteur, de manière que la colonne d'eau soulevée, plus le ressort qui reste, fassent équilibre à la pression...
Page 161 - Distingue deux espèces de pompes; la pompe aspirante, et la pompe aspirante et foulante. i . 1 35. La pompe aspirante se compose de deux parties distinctes : l'une appelée le corps de pompe, l'autre le tuyau d'aspiration. ( PI. V, fig. 6. ) Le corps de pompe est un cylindre d'une certaine largeur qui se réunit à un tube plus étroit plongeant dans un réservoir d'eau. Le corps de pompe est séparé du tuyau d'aspiration par une soupape S qui s'ouvre de bas en haut. Le piston P, qui se meut dans...
Page 107 - ... or ce volume est parfaitement égal au volume du corps plongé. On a donc les poids de deux volumes égaux , l'un d'eau , et l'autre du corps que l'on éprouve. Et l'on fait cette proportion : la Pesanteur spécifique de ce corps est à celle de l'eau , comme le poids de ce corps est à...
Page 165 - ... inférieure doit s'ouvrir d'après sa position ; d'où résulte une raréfaction de l'air dans le tuyau d'aspiration , et une élévation d'une certaine colonne d'eau, comme dans la première pompe. On descend ensuite le piston ; l'espace dans lequel l'air s'était dilaté diminue, l'air se comprime, la soupape inférieure se ferme; mais la soupape latérale doit s'ouvrir, lorsque l'effort intérieur sera plus grand que l'effort extérieur, et l'air s'échappera par cette soupape, de manière...

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