Oeuvres complètes de Voltaire: PoésiesCarez, Thomine et Fortic, 1821 |
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... sort jadis propice Par ta vertu corriger l'injustice ; Tu peux changer ce donjon détesté Minerve habité . En un palais par Le froid Ennui , la sombre Inquiétude , Monstres affreux , nés dans la solitude , De ta prison vont bientôt s ...
... sort jadis propice Par ta vertu corriger l'injustice ; Tu peux changer ce donjon détesté Minerve habité . En un palais par Le froid Ennui , la sombre Inquiétude , Monstres affreux , nés dans la solitude , De ta prison vont bientôt s ...
Page 7
Voltaire. Qui , dédaignant les outrages du sort , Voit d'un même ceil et la vie et la mort : La Paix tranquille , et la Constance altière , Au front d'airain , à la démarche fière , A qui jamais ni les rois ni les dieux , La foudre en ...
Voltaire. Qui , dédaignant les outrages du sort , Voit d'un même ceil et la vie et la mort : La Paix tranquille , et la Constance altière , Au front d'airain , à la démarche fière , A qui jamais ni les rois ni les dieux , La foudre en ...
Page 8
... sort affermir ta constance . Rien n'est plus doux après la liberté , Qu'un tel ami dans la captivité . Il est connu chez le dieu du Permesse : Grand sans fierté , simple et doux sans bassesse , Peu courtisan , partant homme de foi , Et ...
... sort affermir ta constance . Rien n'est plus doux après la liberté , Qu'un tel ami dans la captivité . Il est connu chez le dieu du Permesse : Grand sans fierté , simple et doux sans bassesse , Peu courtisan , partant homme de foi , Et ...
Page 12
... sort irrité ; Et la véritable sagesse Est de savoir fuir la tristesse Dans les bras de la volupté . VII . A UNE DAME UN PEU MONDAINe et trop dévote . Tu sortais des bras du Sommeil , Et déjà l'œil du jour voyait briller tes charmes ...
... sort irrité ; Et la véritable sagesse Est de savoir fuir la tristesse Dans les bras de la volupté . VII . A UNE DAME UN PEU MONDAINe et trop dévote . Tu sortais des bras du Sommeil , Et déjà l'œil du jour voyait briller tes charmes ...
Page 17
... sort des bons , les vertus couronnées ; Mais un mortel m'embarrasse beaucoup ; Ainsi je veux redoubler ses années . Chaque escadron le revendiquerait . La jalousie au repos est funeste ; Venant ici , quel trouble il causerait ! Il est ...
... sort des bons , les vertus couronnées ; Mais un mortel m'embarrasse beaucoup ; Ainsi je veux redoubler ses années . Chaque escadron le revendiquerait . La jalousie au repos est funeste ; Venant ici , quel trouble il causerait ! Il est ...
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
Adieu aimable aime amant âme amours Apollon assez avez Barmécide beauté beaux jours beaux-esprits belle bonheur bonté brillant cent chanter charmant cher ami cher Cideville Cideville ciel Cirey cœur console cour Cythère Daignez Deffant Dieu dieux digne dire divine donner doux écrit Émilie envoyé épître esprit êtes Ferney fesait Formont Fréron gens gloire goût guerre héros heureux homme j'ai j'aime j'aurais jamais l'abbé l'amitié l'Amour l'art l'auteur l'esprit l'honneur lettre long-temps Louis Louis XIV MADAME DE POMPADOUR Madame Denis Madame du Châtelet mademoiselle Mademoiselle Clairon main maître MARQUIS DE VILLETTE Maupertuis Melpomène mérite mieux mille monde monsieur muse Newton ouvrage parler Parnasse passer pense peuple philosophe plaire plaisir plaisirs poésie poëte PRÉSIDENT HÉNAULT prince prose PRUSSE qu'un quelquefois raison rien rime rois sage saint sais satire savez sentiments sera seul sots sottises talents tendre triste Vénus vertu veux vieux Virgile Voilà vois voix Voltaire vrai yeux
Fréquemment cités
Page 78 - Comètes que l'on craint à l'égal du tonnerre, Cessez d'épouvanter les peuples de la terre : Dans une ellipse immense achevez votre cours ; Remontez, descendez près de l'astre des jours ; Lancez vos feux, volez, et, revenant sans cesse, Des mondes épuisés ranimez la vieillesse.
Page 78 - L'émeraude, l'azur, le pourpre, le rubis, Sont l'immortel tissu dont brillent ses habits. Chacun de ses rayons, dans sa substance pure, Porte en soi les couleurs dont se peint la nature ; Et, confondus ensemble, ils éclairent nos yeux, Ils animent le monde, ils emplissent les cieux.
Page 121 - Font le brillant de la société. C'est donc ainsi, troupe absurde et frivole, Que nous usons de ce temps qui s'envole; C'est donc ainsi que nous perdons des jours Longs pour les sots, pour qui pense si courts. Mais que ferai-je? où fuir loin de moi-même?
Page 50 - Ah ! Madame, que votre vie D'honneurs aujourd'hui si remplie Diffère de ces doux instants ! Ce large Suisse à cheveux blancs Qui ment sans cesse à votre porte, Philis, est l'image du temps : On dirait qu'il chasse l'escorte Des tendres amours et des ris. Sous vos magnifiques lambris Ces enfants tremblent de paraître. Hélas ! je les ai vus jadis Entrer chez toi par la fenêtre Et se jouer dans ton taudis.
Page 133 - Vos jeunes mains cueillent des fleurs Dont je n'ai plus que les épines ; Vous dormez dessous les courtines Et des Grâces et des neuf sœurs. Je leur fais encor quelques mines ; Mais vous possédez leurs faveurs. Tout s'éteint , tout s'use , tout passe ; Je m'affaiblis , et vous croissez ; Mais je descendrai du Parnasse Content , si vous m'y remplacez.
Page 47 - Toi que le ciel jaloux ravit dans son printemps; Toi de qui je conserve un souvenir fidèle, Vainqueur de la mort et du temps; Toi dont la perte, après dix ans...
Page 76 - Tout avait déserté Cythère , Le jour, le plus beau de vos jours, Où vous reçûtes de leur mère Et la ceinture et les atours. Dieux ! quel fut l'aimable concours Des Jeux qui , marchant sur vos traces , Apprirent de vous pour toujours Ces pas mesurés par les Grâces , Et composés par les Amours ! Des Ris l'essaim vif et folâtre...
Page 236 - Je lis cet éloge éloquent Que Thomas a fait savamment Des dames de Rome et d'Athène. On me dit : « Partez promptement; Venez sur les bords de la Seine, Et vous en direz tout autant, Avec moins d'esprit et de peine.
Page 44 - Qui souffre plus de sa déloyauté ? Je ne croirai cet enfant de ma vie; Mais cette fois il a dit vérité. Ce même Amour, Vénus, et Melpomène, Loin de Paris...
Page 70 - A jamais fixent vos destins -} Et le célébrant d'un village , Dans la chapelle de Montjeu , Très-chrétiennement vous engage A coucher avec Richelieu j Avec Richelieu , ce volage , Qui va jurer par ce saint nœud D'être toujours fidèle et sage.