La Petite revue: lettres, arts, sciences, industrie & histoire locale du nord de la France, Volume 1,Parties 1 à 2 |
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La Petite revue: lettres, arts, sciences, industrie ..., Volume 2,Parties 1 à 2 Affichage du livre entier - 1873 |
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Fréquemment cités
Page 60 - Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux...
Page 107 - Aussi avez-vous vu que dans leurs commencements , et même bien avant dans leurs progrès, la pauvreté n'était pas un mal pour eux : au contraire , ils la regardaient comme un moyen de garder leur liberté plus entière , n'y ayant rien de plus libre ni de plus Indépendant qu'un homme qui sait vivre de peu , et qui , sans rien attendre de la protection ou de la libéralité d'autrui , ne fonde sa subsistance que sur son industrie et sur son travail.
Page 262 - Si ton âme enchaînée, ainsi que l'est mon âme, Lasse de son boulet et de son pain amer, Sur sa galère en deuil laisse tomber la rame, Penche sa tête pâle et pleure sur la mer, Et, cherchant dans les flots une route inconnue, Y voit, en frissonnant, sur son épaule nue, La lettre sociale écrite avec le fer...
Page 262 - Pars courageusement, laisse toutes les villes ; Ne ternis plus tes pieds aux poudres du chemin , » Du haut de nos pensers vois les cités serviles Comme les rocs fatals de l'esclavage humain. Les grands bois et les champs sont de vastes asiles^ Libres comme la mer autour des sombres îles. Marche à travers les champs une fleur à la main.
Page 335 - Comme le flot des mers ondulant vers les plages, O bois, vous déroulez, pleins d'arôme et de nids, Dans l'air splendide et bleu, vos houles de feuillages ; Vous êtes toujours vieux et toujours rajeunis. Le temps a respecté, rois aux longues années, Vos grands fronts couronnés de lianes d'argent ; Nul pied ne foulera vos feuilles non fanées : Vous verrez passer l'homme et le monde changeant.
Page 261 - Le passant lui donna sans crainte et sans respect. Ah ! fille sans pudeur, fille de saint Orphée, Que n'as-tu conservé ta belle gravité ! Tu n'irais pas ainsi, d'une voix étouffée. Chanter aux carrefours impurs de la cité ; Tu n'aurais pas collé sur le coin de ta bouche Le coquet madrigal, piquant comme une mouche, Et, près de ton œil bleu, l'équivoque effronté.
Page 104 - Oh ! qu'il devrait donc bien y avoir, à chaque biographie de poète, un petit chapitre secret et réservé, à l'usage des seuls bons esprits capables de porter la vérité, toute la vérité, sans la prendre de travers ni en abuser!
Page 27 - On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l'instruction; et s'il arrive que l'on plaise , il ne faut pas néanmoins s'en repentir , si cela sert à insinuer et à faire recevoir les vérités qui doivent instruire...
Page 123 - Vitrollos et Frayssinous, cherche à adopter toutes les gloires. Il a procuré à M. de Lamartine neuf éditions de ses poésies ; mais le véritable poète du parti, c'est M. Hugo.
Page 335 - La nature se rit des souffrances humaines ; Ne contemplant jamais que sa propre grandeur, Elle dispense à tous ses forces souveraines Et garde pour sa part le calme et la splendeur.