MSS. COPTES raison, on appelait de l'expression grecque KATA MEPOC. Ces fragments sont assez nombreux relativement et fort courts. Je les examinerai DE LA BIBLIOTHÈQUE rapidement et sommairement. NATIONALE. Le premier des manuscrits qui s'offre à mon examen est représenté par sept feuillets dispersés aux folios 51 et 56 du manuscrit 1297, au fol. 136 du manuscrit 1298, 74 du manuscrit 129°, 193 du manuscrit 12910, et aux folios 83 et 84 du manuscrit 1291o. Le second de ces feuillets porte au recto la première lettre de la pagination p, le verso est paginé PNA, ce qui donne PNг pour le recto; dans les autres la pagination a disparu. Ces feuillets contiennent non seulement des fragments grecs, mais aussi des fragments coptes autres que les fragments grecs. Ils sont écrits d'une écriture bâtarde, qui n'est que de la très mauvaise onciale dégénérée. Il y a de grandes majuscules à la marge et de petits ornements assez fins. Les séparations de fragments de l'Ecriture sont marquées par une ligne ondulée au-dessus et au-dessous du titre de l'ouvrage dont un extrait devait être lu. La ponctuation est marquée par un point, deux-points et une virgule. L'accentuation s'y rencontre assez fréquemment faite d'une manière particulière qui rappelle de très près notre accentuation française, ', . Ces feuillets fragmentaires comprennent: 1° Luc, vn, 37-46; 2° Luc, vIII, 45-50, plus Marc, IX, 2-5; 3° Luc, XIX, 1-9; 4° Jean, IV, 13-14, et Luc, XXII, 24-30; 5° Luc, XXIV, 1-10; 6° Luc, xv, 11-18; 7° Jean, IV, 27-42, ce dernier trop effacé pour qu'on puisse le copier. Ces fragments peuvent avoir été écrits au XIIe siècle environ. Le second manuscrit de cette catégorie est représenté par deux feuillets qui sont cotés le 35° et le 36° du manuscrit 12919. Le premier de ces feuillets est paginé, mais d'une façon particulière: 79€-792, le premier signe me paraissant un T: il comprend exclusivement le texte grec d'une partie du chapitre xxvi de l'Évangile de saint Mathieu depuis le verset 42 jusqu'au verset 57; le second est paginé ME-M¿. Le premier est écrit en lettres onciales avec majuscules fort grandes à la marge et des ornements nombreux : il n'y en a pas moins de quatorze au recto et au verso de ce feuillet. Les lettres sont rondes, grosses, avec DE NATIONALE. une forme assez correcte, quoique la copie du manuscrit ne remonte guère, je crois, plus haut que le xre siècle. La ponctuation se borne au point placé soit au bas, soit au milieu de la ligne. La lettre est LA BIBLIOTHÈQUE surmontée d'un tréma toutes les fois qu'elle doit se prononcer à part d'une autre voyelle. Les lettres sont quelquefois rapetissées quand on approche de la marge et la lettre y affecte une forme fantaisiste lorsqu'elle se trouve au bord de la marge. L'accentuation est généralement marquée. Dans la première colonne du recto, le scribe, qui avait deux calames, dont l'un pour les rubriques, s'est trompé et a écrit le mot madнtac en lettres rouges, sauf pour les deux premières lettres de ce mot. Le second de ces feuillets contient des rubriques et une onciale bâtarde employée pour écrire un psaume et revient à l'onciale carrée pour le texte de l'Évangile, ce qui démontre péremptoirement que le scribe n'avait pas qu'une seule forme d'écriture à son service. La ponctuation employée dans ce second feuillet, qui devrait être le premier, contient plusieurs signes: le point, les deux-points et la virgule. L'accentuation est semblable à celle du feuillet précédent. Il contient le chapitre xiv de saint Marc, depuis le verset 53 jusqu'au verset 63, y compris une lacune. Le troisième manuscrit n'est représenté que par le bas d'un feuillet; il est écrit en lettres onciales carrées. Il appartenait à un manuscrit de la même époque sans doute que le précédent, contenant des ornements dans les marges. Il était ponctué. Il comprenait les premiers versets de l'Évangile selon saint Jean, 1, 1-10, y compris la lacune. Le quatrième manuscrit est également représenté par un feuillet, Le quatrième manuscrit est aussi représenté par un feuillet frag- 48 IMPRIMERIE RATIONALE. MSS. COPTES ᎠᎬ NATIONALE. mentaire, le 73° du manuscrit 1 2920, qui est paginé ONE-ONE. Il comprend un fragment de psaume, et le deuxième chapitre de l'Evangile LA BIBLIOTHÈQUE selon saint Mathieu, depuis le verset 1 jusqu'au verset 1 1, y compris les passages qui offrent des lacunes. Ce feuillet est écrit d'une petite écriture fine d'un genre particulier, se rapprochant de celle du premier manuscrit de cette catégorie, mais plus fine et plus mince. La ponctuation comprend des points et des virgules; l'accentuation se réduit à l'accent grave et à l'accent aigu faits à peu près comme en français. II y a de grandes majuscules à la marge, qu'elles commencent un mot ou non, et aussi quelques petits ornements. M fo Le dernier manuscrit dont j'ai à m'occuper est un grand manuscrit écrit sur trois colonnes et contenant des leçons de l'Écriture tantôt en grec, tantôt en copte. Il comprend treize feuillets ou fragments de feuillets reliés ensemble à cause de leur grandeur et formant le volume 12921 de la collection copte appartenant à la Bibliothèque nationale. Les feuillets 1, 10, 12 et 13 sont les seuls qui contiennent un texte grec du Nouveau Testament; encore les feuillets 12 et 13 sontils tellement fragmentaires qu'on ne peut guère s'en servir. Les quatre premiers feuillets sont les seuls qui se suivent: la pagination a disparu pour tous. Chaque colonne contient trente-trois lignes écrites en beaux caractères d'onciale carrée, parfaitement arrondie pour les lettres qui sont rondes, magnifiques d'exécution à première vue, mais où un examen attentif ne tarde pas à faire découvrir des inégalités trop nombreuses. La fantaisie du scribe se fait remarquer dans un grand nombre de lettres. Tous les traits qui terminent certaines lettres, comme le T, le r, sont arrondis à l'extrémité; le A et le x se recourbent à leur extrémité supérieure; le x a le jambage de droite beaucoup plus long que celui de gauche; partout où il y a lieu, en un mot, la fantaisie du scribe se montre et l'on ne peut nier qu'il ait été habile à manier le calame. Dans la partie copte, le 4 est surtout fantaisiste; il montre la date à laquelle le manuscrit a été copié est une date assez tardive que le bel art d'écrire s'était conservé en Égypte. Le est encore remarquable en ce sens que le trait de droite de la partie médiane que et MSS. COPTES DE NATIONALE. arrondie vient se confondre avec la fin du trait droit, qui est coupé transversalement, ainsi que toutes les lettres qui se terminent par un trait ordinairement droit, comme le п, le т, le p, l'1, le r. Certaines LA BIBLIOTHÈQUE lettres, à la fin des lignes, sont de moindre taille les autres, et le N que est indiqué par un trait au-dessus de la pénultième à la fin des lignes. Aussi je ne me tromperai guère en assignant à ce manuscrit une date aussi rapprochée que le neuvième ou peut-être le dixième siècle. La ponctuation emploie le point au bas et au milieu de la ligne, et la virgule. L'accentuation est aussi marquée. Les abréviations sont les mêmes que celles qui sont usitées d'ordinaire. Le premier fragment dont le texte grec est donné est pris de saint Jean, XXI, 24-31; le second est pris de saint Jean, chap. xx, 12-18; le troisième nous a conservé les versets 13 et 14 du chapitre vi de saint Jean; quant au troisième, il n'a que quelques lignes mutilées. Le manuscrit contient des rubriques et des majuscules coloriées. 2 11001 1178 907 AM Telle est la description sommaire de ces quelques manuscrits pour ce qui regarde la partie grecque. Quant aux textes contenus dans ces feuillets échappés à la ruine des temps, il est parfois assez bon, mais trop souvent il est rempli de fautes grossières. J'espère qu'on ne me les imputera pas, je donne en effet le texte tel qu'il est dans le fragment de manuscrit qui nous l'a fourni. Quoique je ne sois helléniste de profession, je sais cependant assez de grec pour publier consciencieusement des textes qu'il n'y a d'ailleurs nulle difficulté à lire, tellement l'écriture est belle. Toutes les fois que de légères lacunes venaient interrompre le texte, je l'ai complété en mettant la partie ajoutée entre crochets, mais seulement quand la restitution, par suite des lettres précédentes ou suivantes, était certaine; toutes les fois qu'il pouvait y avoir doute, je me suis abstenu. MSS. COPTES MSS. COPTES DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE. Luc, III, 19-30. АНС ∂ ТЕТРАХ ЕВ ΤΟΝ ΟΝ ΕΠΟΙΗCEN TON TWANNHN εν φυλακΗ: F ΒΑΠΤΙΣΘΕΝΤΟΣ & Π ΑΥΤΟΝ. ΚΑΙ φω WC ENOMIZE τοϊwcHΦ. N α α ΤΟ ΤΟΥ ΤΟΥ ΤΟΥ του. ΤΟΥ Μ...... α ΤΟΥ ΖΟΡΟΒΑΒΕΛ' ΤΟΥ- ΕλλΑΘΙΗΣ ΤΟΥ ΝΗΡει ΤΟΥ· Μελχι. ΤΟΥ ΑΔΙ. τογ- κωcAM. ΤΟΥ· ΕλΜΑΔΑΑ. ΤΟΥ NHP τογ- incoy τογ· ελιεΖΕΡ. 'τογ- ϊωρείΜ. · Τογ· λεγει, τογ- CYMEων τογ· ΐω.... τογ· ϊω..... sic exit. ά ΘΙΟΥ α ά |