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vos remarques fur diverfes Piéces de ce Recueil, auxquelles je ne manquerai pas de les ajouter par forme de notes ou de Remarques, pour vous convaincre avec quel zéle & confidération je fuis,

MONSIEUR,

Votre très-Obéiffant
Serviteur,

TIMOROWITZ ABLABE W.

P. S. J'espère que mon nom Ruffien ne vous effraira point. Un favant, tel que vous, Monfieur, ne doit ignorer aucune langue, fur-tout celles des Nations où les Sciences font cultivées.

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Déification du Sr. Ariftarchus Malfo,

page ; & f

6

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Vers de M. Rouffeau fur la Philofophie Newtonienne de Voltaire, Rare Esprit, &c.

53

Vers & Lettre du même au fujet de Voltaire & de fa Secte Vous fentez bien,

54

Mémoire pour C. F. Jore, Libraire, contre le Sr. F. M. de Voltaire,

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65 La vérité découverte, Mémoire des Libraires d'Amfterdam qui ont imprimé la Philofophie de Newton de Voltaire,

86

94

Lettre de M. Rouffeau au fujet des calomnics répanduës contre lui par le Sr. Arrouet de Voltaire, La Calote de Juré Prifeur des Brevets du Régiment, en faveur du Public, pour M. de Voltaire, en 1731. Le chef d'une hache, &c. Brévet pour aggreger le Sr. Arrouet de Voltaire au Régiment de la Calotte par Camufat. Nous les Régens, &c. 112 Triomphe de Voltaire fur Rouffeau, Lorfque Rouffeau, &c.

Sur fon départ de Paris, Lache Ennemi, &c.

108

114

115

Billet qui accompagnoit les couplets de la Mufe de Voltaireau Tribunal d'Apollon,

Couplets, Que je vois d'abus, &c.
Anagrame, Tiriot toujours, &c.

116

117

122

Vaudeville fur le Temple du Goût, Voltaire devenu Maçon,

ibid.

Epigramme fur le même, Voltaire fur Montmartre, &c. 124 Parodie d'une Sentence rendue par un Commiffaire du Confeit contre un Fondeur de cloches,

ibid.

Ode de M. Sibile à M. de V***, Quelle odieufe frenesie,

&c.

127

Eloge ironique de V***, Petits auteurs qu'on vit jadis, 129

'Adieux de V*** aux Muses, Où fuis-je, justes Dieux, &c.

Les adieux de V*** à Manon la revendeufe,

V*** à la Noue Comédien

De la Noue à Vˆ*** ̧

135

142

145

ibid.

A la Princeffe Ulrique de Pruffe, fonge & impertinence de V***, Souvent un air de vérité, &c.

Parodie, Oui, c'est là, &c.

146

ibid.

Quatrains d'un homme qui avoit le malheur d'avoir 47 ans

Si vous voulez, &c.

Amphigourie en bouts rimés, Qui ne riroit, &c.

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147

149

Lettre de V*** au R. P. la Tour Jefuite,

Réponse du R. P. la Tour à V***,

Lettre du Pape à V***

Couplets, favez-vous le bud, &c.

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Ode au Roi par M. V***, Après que la Pourpre Romaine,

&c.

164

Sur les Editions différentes & précipitées du Poëme de la Bataille de Fontenoi, Lorfqu'on veut en dépit des Loix,

&c.

169

Les Héros modernes, Poëme ironique, Quoi marchant fur les pas, &c.

Requête du Curé de Fontenoi,

Extrait d'une Lettre de feu M. de S. Hyacinthe,

Lettre à M. de V*** fur le Temple de la Gloire,
Lettre de M. de S. Hyacinthe à M. de V***

La Palinodie inutile.

Fin de la Table de la I. Partie.

170

176.

215

216

219.

228.

YIS

VIS UNITA FORTIOR.

C

La Force réunie augmente fa Vertu.

'EST ce que nous difoit un Eleve du
grand Matanafius, en nous fournif-
fant les différens morceaux que nous

venons de raffembler. Il nous fuggeroit en même-tems une Déïfication dans le goût de celle que ce fameux Docteur à jointe, il y a quinze ans, à l'agréable & fcientifique Commentaire du Chef d'Œuvre d'un inconnu. Cette idée eft des plus charmantes: il ne s'agit que de la remplir. C'eft pourquoi nous prions inftanment les zélés Philologues de vouloir nous prêter leurs lumiéres, & de nous communiquer ce qu'ils ont de Pièces brillantes & convenables à l'Apothéofe du Poëte-Phyficien qui fait l'objet de nos éloges. Loin d'ici ces Efprits hargneux, efclaves de préjugés, qui s'opiniâtrent à traiter de libelles, ce qu'on doit plûtôt nommer remontrances inftructives & charitables. Mais quelque nom qu'on veuille leur donner, il eft évident qu'elles n'ont fait que relever la gloire de notre Coriphée; puifqu'après avoir été mûrement examinées par l'Areopage de la Littérature, elles n'ont point empêché qu'il n'y fût admis. Il en fera donc du préfent Recueil comme de ce Volume d'Epitaphes de Richelieu, de Mazarin & de Colbert; qui n'a jamais pû donner atteinte à la mé

A

.

moire refpectable de ces Grands Hommes. Le faa vant Profeffeur & parafite Montmaur, ne passe pas moins à la Poftérité, pour avoir été en bute, il y a cent ans, aux Sarcafmes, & aux badinages cauftiques des plus beaux Efprits de France: au contraire, c'est ce qui a le plus contribué à faire voler fa Renommée par toute la République des Lettres. Enfin, c'eft ici, fi l'on veut, le IX. Songe Philofophique du fertile Ecrivain des Lettres Juives, dont il dévoile fi éléganment l'obfcurité par ccs harmonieufes paroles.

Auteurs jaloux, prétendus beaux Efprits,
Qui penfez nuire à la réputation

Des Grands Hommes; Mon fonge vous regarde.

Il pouvoit ajouter: je l'ai imaginé tout exprès en faveur du Phyficien Bel-Efprit, de qui je fuis l'admirateur perpétuel. En effet, peut-il être mieux figuré que par ce Chêne élevé jufqu'aux nuës qui méprife autant les Faunes & les Satires, qu'il fent les coups pen de leurs foibles rofeaux? Cette infenfibilité eft tout autrement naturelle, que celle qu'on a dépeinte dans ces vers.

Dites de lui qu'il eft fat; effronté ;
Chacun le fait, lui-même en fait parade.
Reprochez lui blasphême, impiété ;
C'eft de Nectar lui présenter rafade.
Ajoutez-y balafre, baftonnade;

C'eft fon plus clair & plus für revenu.
Bref le mignon eft par tout trop connu,
Pour craindre encore affronts, ni flétriffures;
Et fon falut eft d'être devenu

Invulnérable à force de bleffures.

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