Voltariana: ou, Éloges amphigouriques de Fr.-Marie Arrouet, sr. de Voltaire ... discutés et décidés pour sa réception à l'Académie françois, Volumes 1 à 2 ;Volume 91749 |
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Page 148
... Des amertumes de la Vie ? On meurt deux fois je le vois bien : Ceffer de plaire & d'être aimable C'est une mort infuportable , Ceffer de vivre ce n'eft rien . ' Ainfi je déplorois la perte Des erreurs de mes premiers ans , Et mon ame ...
... Des amertumes de la Vie ? On meurt deux fois je le vois bien : Ceffer de plaire & d'être aimable C'est une mort infuportable , Ceffer de vivre ce n'eft rien . ' Ainfi je déplorois la perte Des erreurs de mes premiers ans , Et mon ame ...
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Voltariana ou Eloges amphigouriques, de Fr. Mar. Arrouet Sr. de Voltaire ... Voltaire (pseud. van François-Marie Arouet) Affichage du livre entier - 1749 |
Voltariana: ou, Éloges amphigouriques, Volumes 1 à 2 Louis Travenol,Louis Mannory Affichage du livre entier - 1749 |
Expressions et termes fréquents
Abbé d'Olivet affez affurément ainfi Anglois Apollon auffi auroit avez avoit Bataille de Fontenoy c'eft c'eſt c'étoit caufe cauſe chofe Colporteur Commiffaire Confeil conféquence déja devoit difcours dire Ecrits efprit eft-il enfuite Epique eſt étoient étoit fage faifoit fans doute favoir feconde fecours fecret fens fentiment feroit fervir feul fiécle fieur foit fon fils font fous fouvent François ftile fuccès fuis fuivi fujet goût grace Henriade Héros Homere homme j'ai jamais jufqu'à jufte juftice l'Abbé D. F. l'Abbé d'Olivet l'Académie l'Auteur l'efprit laiffer Lettre Libelle Lieutenant de Police Loix long-tems matiére Mayenne Mémoire moïen Monfieur Mufe n'avoit n'eft n'eſt néceffaire Newton Ouvrage paffer paroît penfer perfonne Philofophe piéces plaifir plufieurs Poëfie Poëme Poëte Poëtique pouvoit préfent premiere prifon puiffe raifon refpectable refte refufé s'eft Sieur Travenol pere Similor talens tems tion Travenol fils venol voïez Voilà دو رو
Fréquemment cités
Page 156 - J'ose le dire : il n'ya rien de plus contradictoire, rien de plus honteux pour l'humanité, que d'accuser de morale relâchée des hommes qui mènent en Europe la vie la plus dure. et qui vont chercher la mort au bout de l'Asie et de l'Amérique.
Page 244 - J'aille pour un lutrin me troubler le cerveau? 0 le plaisant conseil! Non, non, songeons à vivre : Va maigrir, si tu veux, et sécher sur un livre. Pour moi, je lis la Bible autant que l'Alcoran, Je sais ce qu'un fermier nous doit rendre par an; Sur quelle vigne à Reims nous avons hypothèque : Vingt muids rangés chez moi font ma bibliothèque.
Page 236 - Veillaient à bien dîner, et laissaient en leur lieu A des chantres gagés le soin de louer Dieu : Quand la Discorde, encor toute noire de crimes, Sortant des cordeliers pour aller aux minimes, Avec cet air hideux qui fait frémir la Paix, S'arrêta près d'un arbre au pied de son palais.
Page 13 - Verfailles , y promit fa protection , refit fa cour à Manon , fit venir le champagne & le verfa à profufion. Quand les fumées eurent achevé de mettre la compagnie fur le bon ton , mon camarade , dit d'un air enjoué Similor au colporteur...
Page 155 - Lettres provinciales qu'on doit juger de leur morale? c'est assurément par le P. Bourdaloue, par le P. Cheminais, par leurs autres prédicateurs, par leurs missionnaires. Qu'on mette en parallèle les Lettres provinciales et les Sermons du P. Bourdaloue : on apprendra dans les premières l'art de la raillerie, celui de présenter des choses indifférentes sous des faces criminelles, celui d'insulter avec éloquence ; on apprendra, avec le P.
Page 108 - Notre amé Et féal faifeur de recrues , Apollon , autre fou pommé , Se plaint à Nous, & nous remontre. Qu'il ne chante plus qu'à fon dam"; . Et qu'à chaque pas il rencontre , Pour Cenfeur un certain Quidam, Prifant toute chofe à la montre , Hardi donneur de camouflet, Grand ami du pour & du contre...
Page 78 - ... que j'ai refusé de laisser paraître, tant qu'on ne me rapporterait pas la permission des supérieurs, et qui effectivement n'a jamais paru dans le public. Quelle est la preuve de mon travail ? La lettre du sieur de Voltaire. S'il me répond que dans sa lettre il n'a pas nommé l'ouvrage que j'ai imprimé pour lui, je lui réplique que je lui demande le paiement d'un ouvrage que j'ai imprimé pour lui et qu'il n'a point nommé dans sa lettre.
Page 74 - Et ce qui est encore certain, c'est que dans la lettre que l'on mettra sous les yeux des juges à la suite de ce Mémoire, après avoir fait mention de cette autre lettre, par laquelle il me marquait, dit-il, de remettre toute mon édition à M. Rouillé, le sieur de Voltaire...
Page 234 - C'eft en vain que le Chantre, abufant d'un faux titre, Deux fois l'en fit ôter par les mains du Chapitre: Ce Prélat fur le banc de fon Rival altier, Deux fois, le reportant, l'en couvrit tout entier.
Page 103 - fit autrefois contre LINIERE, ofe dire dans „ fon épître, que mes écrits feront brûlés, „ s'il fe peut, avant moi; & oublie en ce „ moment , qu'il n'ya pas encore deux ans , „ qu'un de fes livres avoué de lui , & imprimé „ à fes frais avec la lettre initiale de fon nom , „ a été brûlé publiquement par la main du „ Bourreau , & que le Decret rendu contre „ lui en cette occafion n'eft pas encore purgé.