Le Tribunal révolutionnaire de Paris: ouvrage composé d'après les documents originaux conservés aux archives de l'Empire suivi de la liste complète des personnes qui ont comparu devant la Tribunal et enrichi d'une gravure et de Fac-simile, Volume 2

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H. Plon, 1866 - 4 pages

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Fréquemment cités

Page 96 - J'envisage le brasier de Scévola, la ciguë de Socrate, la mort de Cicéron, l'épée de Caton, l'échafaud de Sidney ; j'endurerai leurs tourments si le salut du peuple l'exige. Je n'ai vécu que pour ma patrie,- je saurai mourir pour elle ! » De tous côtés on demande qu'il soit procédé à l'appel nominal.
Page 166 - N., de ne trahir ni les intérêts de l'accusé, ni ceux de la société qui l'accuse; de ne communiquer avec personne jusqu'après votre déclaration; de n'écouter ni la haine ou la méchanceté, ni la crainte ou l'affection; de vous décider d'après les charges et les moyens de défense, suivant votre conscience et votre intime conviction, avec l'impartialité et la fermeté qui conviennent à un homme probe et libre.
Page 101 - D'avoir autorisé une commission militaire à faire fusiller les gens de la campagne, dont une partie n'avait jamais pris les armes, et d'avoir fait investir dans la nuit différentes communes de...
Page 103 - Nul ne pourra être traduit au tribunal révolutionnaire que , Par un décret de la Convention nationale, Ou par un arrêté du comité de sûreté générale, Ou par un mandat d'arrêt...
Page 80 - Prince , et logeâmes chez une femme nommée Chauvette. Cinq jours après , arriva Pinard vers une heure du matin, qui nous dit que nous étions chez des brigands, qu'il avait déjà tué six femmes, et que la Chauvette serait la septième...
Page 81 - Age et par ses malheurs, et je vous l'aurais présenté. « Pinard s'écartait de la route pour égorger les femmes et les enfants ; tout le monde connaît sa férocité ; il motivait ces traits monstrueux sur un arrêté qui, disait-il, ordonnait de ne rien épargner; aussi des volontaires sans principes, sans mœurs, sans humanité, pillaient, massacraient, égorgeaient, hommes, femmes et enfants. » A des faits aussi positifs, à des charges aussi terribles pour lui, que répond Pinard? Des injures...
Page 33 - Bô, représentant du peuple, a d'un seul trait tracé ces vérités dans la lettre qu'il écrit à l'accusateur public en lui envoyant les accusés. « Les impositions les plus arbitraires, les concussions les plus horribles avaient anéanti toutes les facultés des habitants ; le commerce languissait, la fortune était un titre de proscription ; on incarcérait tous les citoyens aisés, leur liberté était mise à prix, et l'on calculait froidement les deniers qui devaient affranchir le malheureux...
Page 230 - Nous mangeons à la hâte, et nous faisons nos paquets. Nous descendons. Des gendarmes se présentent avec des pelotes de cordes sous le bras, et nous annoncent qu'elles nous sont destinées. A cette nouvelle, des larmes coulèrent des yeux de quelques-uns d'entre nous.
Page 183 - Ces gens-là sont si bêtes, ils vont si vite en besogne, qu'ils n'ont pas le temps de regarder derrière eux ; il ne leur faut que des têtes ; peu...

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