L'épiscopat de Massillon d'après des documents inédits suivi de sa correspondance

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Plon, Nourrit, 1884 - 373 pages
 

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Page 258 - Nous avons dérogé et dérogeons par ces mêmes présentes ; car tel est notre plaisir ; et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours. Nous avons fait mettre notre scel à cesdites présentes.
Page 128 - D'autres propos chez vous récompensent ce point : Propos, agréables commerces, Où le hasard fournit cent matières diverses; Jusque-là qu'en votre entretien La bagatelle a part : le monde n'en croit rien. Laissons le monde et sa croyance. La bagatelle, la science. Les chimères, le rien, tout est bon : je soutiens Qu'il faut de tout aux entretiens : C'est un parterre où Flore épand ses biens: Sur différentes fleurs l'abeille s'y repose, Et fait du miel de toute chose.
Page 39 - ... presque tous en conférences sur nos lectures. Dans l'une de nos promenades à Beauregard, maison de plaisance de l'évêché , nous eûmes le bonheur de voir le vénérable Massillon. L'accueil plein de bonté que nous fit ce vieillard illustre , la vive et tendre impression que firent sur moi sa vue et l'accent de sa voix , est un des plus doux souvenirs qui me restent de mon jeune Tige.
Page 23 - ... des deux côtés, plantés à égale distance, qui sont arrosés continuellement de deux ruisseaux d'une eau fort claire et fort vive, qui se font comme deux canaux naturels pour divertir la vue de ceux qui passent, et pour entretenir la fraîcheur et la verdure des arbres. On découvre en éloignement les montagnes du Forez d'un côté, et une grande étendue de prairies qui sont d'un vert bien plus frais et plus vif que celui des autres pays. Une infinité de...
Page 310 - L'hiver dernier surtout a été si affreux, que si nous avons échappé » à la famine, et à une mortalité générale, qui paraissait inévitable, « nous n'en avons été redevables qu'à un excès et à un empressement » de charité, que des personnes de tous les états ont fait paraître » pour prévenir tous les malheurs. Toutes les campagnes étaient » désertes, et nos villes pouvaient à peine suffire à contenir la mul...
Page 244 - Je connais, comme vous savez, le caractère des appelants, et c'est parce que je les connais que dans aucun temps il ne m'a été possible de les goûter : orgueil, amour de la singularité, mépris pour tout ce qui ne pense pas comme eux, quelque rang qu'on puisse tenir dans l'Eglise...
Page 227 - Une des plus grandes plaies que le jansénisme ait faite au christianisme , c'est d'a voi r mis dans la bouche des femmes et des simples laïques, les points les plus relevés et les plus incompréhensibles de nos mystères, et d'en avoir fait un sujet de contestation et de dispute. C'est ce qui a répandu l'irréligion ; et il n'ya pas loin pour les laïques de la dispute au doute , et du doute à l'incrédulité.
Page 309 - Aussi, monseigneur, les peuples de nos campagnes vivent dans une misère affreuse, sans lit, sans meubles; la plupart même, la moitié de l'année, manquent de pain d'orge ou d'avoine, qui fait leur unique nourriture, et qu'ils sont obligés de s'arracher de la bouche et de celle de leurs enfants pour payer leurs impositions.

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