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LEW. Canst thou (then) row?

HEN. Very well; I will teach (it) thee if it gives thee pleasure.

LEW. I should (shall) like to learn it very much.

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HEN. Good morning, dear uncle. I come to spend some holidays with you.

UNC. I am very glad of it, dear Henry. How are thy parents?

HEN. They are very well; they (have) desired me to give you many compliments.

UNC. I thank thee, dear child. Sit down, thou wilt be tired.

HEN. I have brought my friend Lewis, who will stay with me, if you allow it.

UNC. Thou hast done very well. Thou knowest that I like (the) good boys, and thy friend looks like one. HEN. Where is my cousin Augustus?

UNC. He will be back directly; he has a message to deliver in the neighbourhood. There he comes already.

26.

HENRY. LEWIS. AUGUSTUS.

We shall enjoy our

AUG. Good morning, Henry! Good morning, Lewis! I am glad that you come to see me. selves very much.

HEN. So I hope too; but we have also brought our copy books to do our exercises here.

AUG. That is very good, for we shall not always play. Put that aside, we will take a little breakfast (breakfast a little).

HEN. We thank thee, dear Augustus, we have breakfasted before our departure.

AUG. Ah, on a journey one may (can) breakfast twice.

27.

THE SAME.

AUG. Now I will show thee my library; it has very much increased since thy last visit.

HEN. That will give me pleasure. What new books hast thou received?

AUG. My father has bought me the works of Florian and Berquin, and my mother has given me Telemachus. HEN. Those are very instructive books. Hast thou also English works?

AUG. Yes, I have the poems of Milton, the travels of Cook, the fables of Gay, and many other good works.

HEN. Thou hast a very fine collection. I have not as many books as thou, but my father has promised (me) to buy me at Christmas an English and French dictionary. Thou hast also prints, hast thou not?

AUG. Yes, I have very fine ones, which I will show thee by and by.

28.

THE SAME.

AUG. Now we will go a little into the garden. How dost thou like our house, Lewis ?

LEW. I should like to live here very much. Everything I see is delightful.

AUG. It only depends on thee to come and see me often with my cousin Henry.

LEW. Thou art very kind, Augustus; I shall come as often as my parents will permit me (it).

AUG. Thou wilt always be welcome.-Let us step a little into the boat.

HEN. Yes, we will row round the house; we both row. AUG. Can Lewis not row?

HEN. I have promised to teach it (to) him.

29.

THE SAME.

LEW. (The) life in the country is very pleasant; everything here breathes joy and health.

AUG. The country people are much happier than the inhabitants of towns.

HEN. It is true they have not as many amusements as we, but (the) life is here much simpler and more natural.

AUG. When (one is) once accustomed to the quiet of country life, we find no longer any enjoyment in the noise of towns.

LEW. I am sorry that we must return there.

AUG. I hope that you will soon come again, and that we shall spend our holidays in autumn together. We shall then have much more pleasure.

II.-LETTRES.

1.

CAROLINE À SA MÈRE.

Ma chère Maman,

Je saisis la première occasion qui se présente pour vous faire mes sincères remercîments de m'avoir confiée aux soins d'une femme aussi estimable que madame Berville. Il est impossible de ne pas profiter de ses leçons: elle les donne avec tant de douceur! Il ne me manque pour être parfaitement heureuse que votre agréable présence; mais, comme je sais que c'est pour mon bien, je tâche de m'accoutumer à notre séparation. Le temps viendra bientôt, j'espère, où je pourrai vous revoir, ma chère maman, et vous dire de vive voix que je suis,

Votre fille très-soumise,

C.

2.

Réponse.

Chère Caroline!

Votre lettre m'a fait un plaisir inexprimable, parce qu'elle est dictée par votre cœur. Je suis charmée d'apprendre, par les lettres de madame Berville, que vous faites des progrès dans vos études et que vous donnez une attention particulière à votre grammaire. Rien ne fait plus d'honneur à une demoiselle que d'écrire et de parler correctement sa langue.

J'espère surprendre bientôt ma chère Caroline, en lui faisant une visite inattendue, et lui prouver, par quelque joli présent, combien je suis

sa mère affectionnée,

N.

3.

ÉMILIE À SA MÈRE.

Me voici arrivée à Londres en bonne santé. pendant je suis triste, bien triste. Vous allez dire que je suis enfant; mais je ne puis vous cacher que j'ai beaucoup pleuré pendant mon voyage. Je sais combien vous m'aimez; je ne veux donc plus vous parler de ma douleur pour ne pas vous affliger.

Vous aviez bien raison de me vanter madame Berville. Elle est si douce et si bonne, qu'on l'aime dès qu'on la voit. Elle m'a reçue dans ses bras à mon arrivée juste comme vous faisiez vous-même quand vous étiez contente de moi.

Adieu, ma chère maman. Embrassez pour moi ma petite sœur, et soyez assurée que je serai toujours votre fille très-obéissante,

EMILIE.

4. Réponse.

Votre lettre m'a fait le plus grand plaisir, ma chère fille. La tristesse que vous avez ressentie de notre séparation, me fait voir que vous avez un cœur sensible. Un enfant qui peut s'éloigner de sa mère sans chagrin, ne sait pas l'aimer. Il faut cependant aussi écouter la raison. Nous ne pouvons pas toujours rester ensemble; et s'abandonner lâchement à sa douleur est une faiblesse dont il n'y a qu'à rougir. Lorsque vous serez triste de ne plus me trouver près de vous, pensez avec quel plaisir nous nous reverrons dans un an, et cela vous consolera. En attendant, nous nous écrirons aussi souvent que nous pourrons. Ecrire, c'est presque se parler.

Adieu, ma chère Emilie. Rendez-moi compte de toutes vos occupations et de tous vos plaisirs. Mais écrivez-moi toujours comme si vous me parliez. Une lettre doit être simple, naturelle et sans aucune recherche. votre mère affectionnée,

5.

HENRI À SES PARENTS.

Mon cher père et ma chère mère,

N.

J'ai été quelque temps sans vous écrire, et nul doute que vous en accusiez déjà ma négligence. Je ne suis cependant pas coupable; j'ai été malade, et la crainte de vous causer peut-être inutilement de l'inquiétude, m'a fait garder le silence. Grâce à Dieu, j'ai recouvré la santé. J'ai été très-bien soigné ici, ce qui m'a encore affermi dans l'intention de ne point troubler votre tranquillité. Aujourd'hui je ne fais plus qu'un souhait, c'est que vous jouissiez d'une santé égale à la mienne. Je suis avec la plus vive tendresse votre fils très-obéissant,

HENRI.

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