Mémoires de Madame la duchesse d'Abrantès: ou Souvenirs historiques sur Napoléon, la révolution, le directoire, le consulat, l'empire et la restauration, Volume 1L. Mame, 1835 |
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... sais ; mais qu'y faire ? C'est une consé- quence , une suite naturelle de la mode des mémoires . J'ai bien passé par le scalpel des gens qui , sans me connaf- tre , disaient les uns du mal , les autres du bien de moi , sans que le bien ...
... sais ; mais qu'y faire ? C'est une consé- quence , une suite naturelle de la mode des mémoires . J'ai bien passé par le scalpel des gens qui , sans me connaf- tre , disaient les uns du mal , les autres du bien de moi , sans que le bien ...
Page 19
... sais si j'ai bien exprimé le sentiment qui m'a fait écrire cet ouvrage : je le désire , parce qu'il est pur et louable . Il intéresse tous les miens , mais mon mari réclame surtout de moi ce que je fais aujourd'hui . Souvent au milieu ...
... sais si j'ai bien exprimé le sentiment qui m'a fait écrire cet ouvrage : je le désire , parce qu'il est pur et louable . Il intéresse tous les miens , mais mon mari réclame surtout de moi ce que je fais aujourd'hui . Souvent au milieu ...
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... sais . Prends garde à toi ! ... » Me voilà encore dans mes courses vagabondes ! Pour aller avec Savéria dans les longues galeries du château de Pont , pour errer avec les chevriers corses sur leurs montagnes , j'ai quitté ma mère et je ...
... sais . Prends garde à toi ! ... » Me voilà encore dans mes courses vagabondes ! Pour aller avec Savéria dans les longues galeries du château de Pont , pour errer avec les chevriers corses sur leurs montagnes , j'ai quitté ma mère et je ...
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... sais de vos do- mestiques , je crois savoir ce qu'a votre femme ; et si vous le voulez , je la guéris en huit jours . » Mon père , qui commençait à perdre toute espérance , à qui les médecins n'avaient pas dissimulé le matin même , que ...
... sais de vos do- mestiques , je crois savoir ce qu'a votre femme ; et si vous le voulez , je la guéris en huit jours . » Mon père , qui commençait à perdre toute espérance , à qui les médecins n'avaient pas dissimulé le matin même , que ...
Page 59
... sais , c'est que l'un de nos parens a dit à mon frère qu'il était convaincu que cette mort et l'état où il avait ensuite vu ma tante , qui , à dater de ce moment , fat frappée de ce sceau de souffrance sous lequel ellé gémit , avaient ...
... sais , c'est que l'un de nos parens a dit à mon frère qu'il était convaincu que cette mort et l'état où il avait ensuite vu ma tante , qui , à dater de ce moment , fat frappée de ce sceau de souffrance sous lequel ellé gémit , avaient ...
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Mémoires de Madame la duchesse d'Abrantès: ou Souvenirs ..., Volume 1 Laure Junot Abrantès (duchesse d') Affichage du livre entier - 1835 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 165 - Filles-Saint-Thomas, la traversant d'un pas assez gauche et incertain, ayant un mauvais chapeau rond enfoncé sur ses yeux et laissant échapper ses deux oreilles de chien mal poudrées et tombant sur le collet de cette redingote gris de fer, devenue depuis bannière glorieuse, tout autant pour le moins que le panache...
Page 388 - Bonaparte le reconnut pour le sergent qui déjà avait fixé son attention. Il lui témoigna de l'intérêt, et lui dit de se placer pour écrire sa lettre sous sa dictée. Junot se mit sur l'épaulement même de la batterie. A peine avait-il terminé sa lettre, qu'une bombe lancée par les Anglais éclate à dix pas, et le couvre de terre ainsi que la lettre. " Bien, dit en riant Junot, nous n'avions pas de sable pour sécher l'encre.
Page 387 - Le commandant sourit en le regardant attentivement : « Mais ils te tueront ! reprit-il. — Que vous importe? vous ne me connaissez pas assez pour que cela vous fasse de la peine, et quant à moi, ça m'est égal Allons, je pars comme je suis, n'est-ce pas? » Alors il mit la main dans sa giberne.
Page 165 - Tranquillité, la traversant d'un pas assez gauche et incertain, ayant un mauvais chapeau rond enfoncé sur ses yeux, et laissant échapper ses deux oreilles de chien mal poudrées, et tombant sur le collet de cette redingote gris de fer, devenue...
Page 387 - II lui indiquait de la main un point plus éloigné de la côte, et lui expliqua ce qu'il voulait de lui. Le jeune sergent devint rouge comme une grenade , ses yeux étincelèrent. • Je ne suis pas un espion, répondit-il au commandant; cherchez un autre que moi pour exécuter votre ordre.
Page 228 - Salicetti, tu le vois, j'aurais pu te rendre le mal que tu m'as fait et, en agissant ainsi, je me serais vengé, tandis que toi, tu m'as fait du mal sans que je t'eusse offensé. Quel est le plus beau rôle en ce moment, du mien ou du tien ? Oui, j'ai pu me venger et je ne l'ai pas fait. Peut-être diras-tu que ta bienfaitrice te sert de sauvegarde. Il est vrai que cette considération est puissante. Mais seul, désarmé et proscrit, ta tête eût été sacrée pour moi. Va, cherche en paix un asile...
Page 75 - Lorsque vous voudrez/oznr et dire comme moi , choisissez mieux vos sujets. Il me semble que l'on peut m'imiter en autre chose. # Un quart d'heure après, il s'approcha de moi, me prit le nez , me le pinça à me faire crier, et me dit: «Vous avez de l'esprit, petite peste ; mais vous êtes méchante. Ne le soyez pas. Une femme n'a jamais de charmes lorsqu'elle se fait craindre.
Page 165 - Ses traits, qui étaient presque tous anguleux et pointus, ont pris de la rondeur, parce qu'ils se sont revêtus de chair, dont il y avait presque absence. Son regard et son sourire demeurèrent toujours admirables; sa personne tout entière subit aussi du changement. Sa coiffure, si singulière pour nous aujourd'hui dans les gravures du passage du pont d'Arcole, était alors toute simple parce que ces mêmes muscadins, après lesquels il criait tant, en avaient encore de bien plus longues; mais...
Page 183 - Paulctte, elle n'en a pas même autant. Ainsi donc , résumons : tu n'as rien , elle n'a rien , quel est le total? rien '. Vous ne pouvez donc pas vous marier à présent ; attendons. Nous aurons peut-être de meilleurs jours, mon ami. Oui, nous en aurons, quand je devrais les aller chercher dans une autre partie du monde.
Page 387 - Cartaux, demanda à l'officier du poste un jeune sous-officier qui eût en même temps de l'audace et de l'intelligence. Le lieutenant appelle aussitôt La Tempête et Junot se présente. Le commandant fixe sur lui cet œil qui semblait déjà connaître les hommes. — Tu vas quitter ton habit, dit le commandant, et tu iras là porter cet ordre.