Causeries du lundi, Volume 11Garnier frères, 1862 |
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Fréquemment cités
Page 11 - Si l'on pouvait s'identifier au printemps, forcer cette pensée au point de croire aspirer en soi toute la vie, tout l'amour qui fermentent dans la nature, se sentir à la fois fleur, verdure, oiseau, chant, fraîcheur, élasticité, volupté, sérénité ! Que serait-ce de moi? Il ya des moments où, à force de se concentrer dans cette idée et de regarder fixement la nature, on croit éprouver quelque chose comme cela.
Page 282 - Dans le vide qui se forme autour de son ombre gigantesque, s'il entre quelques soldats, ils sont invinciblement entraînés par l'attraction de ses aigles. Ses ennemis fascinés le cherchent et ne le voient pas ; il se cache dans sa gloire, comme le lion du Sahara se cache dans les rayons du soleil pour se dérober aux regards des chasseurs éblouis. Enveloppés dans une trombe ardente, les fantômes sanglants d'Arcole, de Marengo...
Page 24 - ... que deux oiseaux perchés sur une motte de terre : oh! c'était quelque chose d'étrange et d'admirable, un de ces moments d'agitation sublime et de rêverie profonde tout ensemble, où l'âme et la nature se dressent de toute leur hauteur l'une en face de l'autre.
Page 12 - Jour réjouissant, plein de soleil, brise tiède, parfums dans l'air ; dans l'âme, félicité. La verdure gagne à vue d'œil ; elle s'est élancée du jardin dans les bosquets, elle domine tout le long de l'étang ; elle saute, pour ainsi dire, d'arbre en arbre, de hallier en hallier, dans les champs et sur les coteaux, et je la vois qui a déjà atteint la forêt et commence à s'épancher sur son large dos.
Page 11 - Mon Dieu, comment se fait-il que mon repos soit altéré par ce qui se passe dans l'air, et que la paix de mon âme soit ainsi livrée au caprice des vents...
Page 450 - Arouet , fils d'un notaire qui l'a été de mon père et de moi jusqu'à sa mort, fut exilé et envoyé à Tulle, pour des vers fort satiriques et fort impudents. Je ne m'amuserais pas à marquer une si petite bagatelle si ce même Arouet , devenu grand poète et académicien sous le nom de Voltaire, n'était devenu, à travers force aventures tragiques , une manière...
Page 421 - A ces mots, la malheureuse ombre Se tut, rêvant à son destin; Et , retombant dans son chagrin , Reprit son humeur triste et sombre. Les dieux veulent vous exempter, Iris , de ce malheur extrême ; Et je viens de ressusciter Pour vous en avertir moi-même. Quittez l'erreur que vous suivez; Craignez que le ciel ne s'irrite. Aimez pendant que vous vivez, Et songez que je ressuscite.
Page 17 - Vous allez entrer dans le printemps, plus hâtif qu'en France dans le pays que vous habitez; j'espère qu'il aura sur votre santé une influence heureuse. Abandonnez-vous à ce qu'a de si doux cette saison de renaissance; faites-vous fleur avec les fleurs. Nous perdons par notre faute une partie, et la plus grande, des bienfaits du Créateur; il nous environne de ses dons, et nous refusons d'en jouir par je ne sais quelle triste obstination à nous tourmenter nousmêmes. Au milieu de l'atmosphère...
Page 65 - J'ai reçu de la Providence, me disait-il, une faculté heureuse dont je la remercie, la faculté de me passionner toujours pour ce que je crois la vérité, pour ce qui me paraît tel actuellement. Je m'y porte à l'instant comme à un devoir sans trop me soucier de ce que j'ai pu dire autrefois. On arrangera tout cela un jour après moi, on en tirera ce qu'on pourra; je ne m'en charge pas, et je laisse ce soin aux autres. On dira : // fut sot tel jour, ce qui ne m'étonnerait pas beaucoup si j'étais...
Page 9 - ... sa sauvagerie : le chemin descend par une pente subite dans un petit ravin où coule un petit ruisseau sur un fond d'ardoise, qui donne à ses eaux une couleur noirâtre, désagréable d'abord, mais qui cesse de l'être quand on a observé son harmonie avec les troncs noirs des vieux chênes, la sombre verdure des lierres, et son contraste avec les jambes blanches et lisses des bouleaux.