Adj Adv.
Agr. Arch.
Arith... Art Astr.. Conj Exp. adv..
F....... Fam.. Fig.. Fin. Impr. Interj Iron..
M....
Mar. Méd. Men..
Mil..
CORRIGÉE ET CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉE
Membre de plusieurs Sociétés savantes.
A, s. m. première lettre de l'alphabet; elle a le même son qu'en français; elle exprime la troisième personne du singulier du présent de l'indicatif du verbe avoir; avec l'accent elle est préposition. A, sorte d'impératif des verbes aller, marcher, cheminer, etc. On ne s'en sert que pour exciter un âne à marcher. ABADAILLAT, ADO, adj. Tout | ouvert, parlant des portes et des fenêtres V. Badier. ABARDARNAR, v. a. Crevasser, parlant d'un mur, ABADEIRAT, ADO. v. Abadaillat. ABADO. v. Dabado. ABAISSAMENT ou ABEISSAMENT, s. masc. Abaissement, d'humiliation. ABAISSAR ou ABEISSAR, V. a. Abaisser, courber, mettre plus bas, incliner, diminuer de la hauteur. Abeissar lou caquet, humilier, réprimer. - v. pr.
se baisser, se courber, s'incliner. ABAJOUR, s. m. Contrevent, sorte de volet extérieur, uni ou à persienne; abat-jour, autre volet qui a ses pentures au bas et qui se déverse par le haut. ABALOOUDIR ou ABALOURDIR v. a. Abasourdir, étourdir, consterner, accabler. ABANDEIRAR, v. a. Pavoiser, mettre tous les pavois à un navire.
ABANDOUN, s. m. Abandon, état d'une chose abandonnée, A l'abandoun, adv., à l'abandon, au pillage, à la merci du temps, des animaux, des passants, etc. Faire l'abandoun, faire l'abandonnement d'une créance, d'un droit, y renon
ABANDOUNAMENT, s. m. Aban
donnement, délaissement entier. Déréglement excessif dans
la conduite, dans les mœurs ; assez, il y en a suffisamment,
protestation. ABANDOUNAR, v. a. Abandon- | ner, quitter, céder, laisser entièrement.
ABAOUVAR, v. a. Quitter, poser doucement une ustensile le creux au-dessous. ABARBADOU, s. m. Pépinière où l'on fait prendre racine aux plançons.
ABARBAR, v. a. Mettre un plant, une branche, un sarment en terre pour qu'il prenne racine. ABARBOULAT, ADO, adj. Fen- du, entr'ouvert, parlant des noix, des amandes, etc., qui se dépouillent de leur écorce extérieure. v. Esbarboulat. ABARIR, v. a. Garantir, préser- ver, conserver, mettre à l'abri | quelque chose; sauver, échap- per, préserver de la mort ce qui a vic.-V. n. paraître, se montrer, se présenter. Nen poou abarir en luech que noun lou guignoun eme lou det. ABAROOUDIR, voyez Abaloou- dir. (Nota.) Ce mot ainsi qu'une infinité d'autres, font sonner un R au lieu d'un L. Nous avons adopté cette derniè- re, comme étant la plus cor- recte et la plus usitée dans les principales villes de la Proven- ce. Ainsi quand on ne trouvera pas un mot avec le R on peut le chercher avec un L. ABARU, s. m. Bien loin, là où tu ne voudrais pas aller. Leissar tout à l'abaru, laisser tout à| l'abandon.
ABASANIT, IDO, adj. Pâle, lan- guissant, blême, décrépit, de couleur jaunâtre. ABASIMAR, v. a. Briser, abimer, mettre en pièces. Harrasser de fatigues. ABASTANSO, adv. Assez, c'est
ABASTAR, v. n. Suffire, être
suffisant, y en avoir assez. ABASTARDIR, v. Embastardir. ABATAILLAR, v. Affudar. ABAOUCAR, v. n. S'apaiser, se calmer.
ABAOUCAT, ADO, adj. Couvert de verdage, de stipe aristée, sorte de plante qu'on nomme Baouco.
ABATENT, s. m. Abatant, espèce de volet qui s'élève ou s'abat à volonté.
ABBADIE, s. f. Abbaye, monas- tère d'hommes ou de filles, gouverné par un abbé ou par une abbesse. Anciennement cortège de l'abbé de la jeunesse. ABBAT, s. m. Abbé de la fête, prince d'amour, prince de la Jeunesse.
ABBE, s. m. ABESSO, S. f. Qui a une abbaye. ABDICAR, v. n. Abdiquer, re- noncer à une dignité.
ABDICATIEN, s. f. Acte par le- quel on renonce à une dignité. (Nota.) La plupart des mots en tien se prononcent en certains pays en tioun. Nous avons cru bien faire d'adopter la première orthographe.
ABECE, s. m. Alphabet, pre- mière leçon de lecture. ABECEDARI, s. m. Abécédaire, livre destiné pour apprendre l'alphabet. Celui qui en est en- core à cette leçon, ABEILLAR, v. a. Mettre des es- saims dans des ruches, ou des ruches dans un rucher. ABEILLIER, s. m. Rucher, lieu où l'on tient des ruches à miel. Sorte de raisin qui attire les abeilles.
ABEILLO, s. f. Abeille, mouche å miel.
ABEISSAR, v. Abaissar. ABELETRIR, v. Apoultrounir. ABELLANO ou ALABANO, s. f. Amande dont la coque est fria- ble. A leis mans abellanos, il a les mains toujours prêtes à frapper. ABEOURADOU, s. m. Abreuvoir, lieu où l'on mène boire les bê- tes, lieu où les oiseaux vont boire. Mortier que le maçon coule entre les jointures des pierres de taille. ABEOURAGE, s. m. Breuvage, boisson, potion médécinale. Petit canal pour arroser les plantes d'un jardin. Abreuvoir des animaux. ABEOURAR, V. a. Abreuver faire boire, mener boire. Im- biber la terre. Eteindre la chaux. Couler du mortier dans la jointure des pierres de taille. | Faire manger un poisson d'avril. ABEQUAR, v. a. Ábéquer, met- tre la nourriture dans le bec d'un oiseau.
ABLASIGAR, v. Abissar. ABLEIGAR, v. a. Accabler, tra- -V. n. se tapir, se blot- tir, se cacher dans un lieu étroit. ABLESTO, v. Blesto. ABORD, S. m. Abord, action d'aborder quelqu'un. Abord, accès, il se dit proprement des ports où les vaisseaux peuvent mouiller.D'abord, adv.D'abord. ABOUAS, s. m. pl. Abois, être aux abois, à la dernière extrê- mité, à deux doigts de sa per- te. N'avoir plus de ressource.. ABOUAT, v. Gaviteou. ABOUCAMENT, s. m. Abouche- ment, action de s'aboucher. ABOUCAR, v.a. et pr. Aboucher, faire trouver deux personnes ensemble pour qu'elles se par- lent. S'aboucher. ABOUGNAT, ADO, adj. Pommé, parlant d'un chou, d'une laitue. Etre les uns sur les autres parlant des personnes qui se pressent.
ABETAR, v. a. Hébêter, rendre | ABOUGRIT, IDO, adj. Mélanco
lique, de mauvaise humeur.
ABETAT, ADO, adj. s. et p. p. | ABOULER, v. a. Abolir, casser,
Hébêté, stupide.
ABHOURRAR, v. a. Abhorrer, détester, avoir en horreur. ABIMAR et ABIME, V. Abymar et Abyme. ABISSAR, v. a. Fatiguer, ha- rasser de fatigue. ABJURAR, v. a. Abjurer, re- noncer à quelque doctrine, à
ABJURATIEN, s. f. Abjuration, solennelle renonciation ou ré- tractation d'une doctrine ou d'une opinion. ABLADAR, v. a. Semer en blé. Le p. p. Abladat signifie erreinté de fatigue, surtout en mois- sonnant.
ABOULISSAMENT, s. m. Abolissement, anéantissement d'une loi.
ABOULITIEN, s. f. Abolition, abolissement. ABOUMINABLAMENT, adv. abo
minablement, exécrablement. ABOUMINABLE, ABLO, adj. Abominable, exécrable. ABOUMINATIEN, s. f. Abomination, exécration. ABOUNAMENT, s. m. Abonnement, convention à un prix fixe pour le théâtre, les journaux, la lecture des livres, etc. v. Candou. ABOUNAR, v. a. et pr. Abonner, réduire à une certaine somme
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