Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 9P. Pourrat frères, 1839 |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 100
Page 5
... l'esprit et du talent , réveillait en eux cette haine sourde et féroce , cette rage interne cachée dans les plus noirs replis de l'amour - pro- pre , et qui soulève en secret l'homme ignorant et pervers contre tout ce qui vaut mieux que ...
... l'esprit et du talent , réveillait en eux cette haine sourde et féroce , cette rage interne cachée dans les plus noirs replis de l'amour - pro- pre , et qui soulève en secret l'homme ignorant et pervers contre tout ce qui vaut mieux que ...
Page 8
... l'avais fait de manière à montrer clairement que , si je m'inter- disais désormais la vérité , ce n'était pas parce ... homme de lettres est un homme public , et j'ai cru devoir compte à mes contemporains et à la postérité ( si mon nom ...
... l'avais fait de manière à montrer clairement que , si je m'inter- disais désormais la vérité , ce n'était pas parce ... homme de lettres est un homme public , et j'ai cru devoir compte à mes contemporains et à la postérité ( si mon nom ...
Page 11
... l'homme , même après qu'il n'était plus , mais du fond de ces fosses immenses , comblées de cadavres mutilés et pal- pitans ; de la pouriture des cachots et de l'infec- tion des hospices , devenus les cimetières des сар- tifs ; du sein ...
... l'homme , même après qu'il n'était plus , mais du fond de ces fosses immenses , comblées de cadavres mutilés et pal- pitans ; de la pouriture des cachots et de l'infec- tion des hospices , devenus les cimetières des сар- tifs ; du sein ...
Page 12
... l'homme de bien l'inconsolable douleur d'avoir vécu . Et pourtant toutes ces horreurs n'ont encore été que partiellement esquissées dans des feuilles éparses . Chacun a raconté ce qu'il a vu et souffert ; la plainte a toujours été ...
... l'homme de bien l'inconsolable douleur d'avoir vécu . Et pourtant toutes ces horreurs n'ont encore été que partiellement esquissées dans des feuilles éparses . Chacun a raconté ce qu'il a vu et souffert ; la plainte a toujours été ...
Page 17
... l'examen des choses , qui toutes ont été faites avec des mots . Mais dès ce moment l'on peut expliquer tout par un ... homme au - dessus des autres . Mais ici , par des moyens qu'il ne sera pas difficile d'expliquer , des mots sacramentels ...
... l'examen des choses , qui toutes ont été faites avec des mots . Mais dès ce moment l'on peut expliquer tout par un ... homme au - dessus des autres . Mais ici , par des moyens qu'il ne sera pas difficile d'expliquer , des mots sacramentels ...
Autres éditions - Tout afficher
Lycée, ou: Cours de littérature ancienne et moderne, précédé d'une ..., Volume 9 Jean-François de la Harpe Affichage du livre entier - 1830 |
Lycée: ou Cours de littérature ancienne et moderne Jean-François de La Harpe Affichage du livre entier - 1839 |
Lycee; ou, Cours de litterature ancienne et moderne, Volume 9 Jean-François de La Harpe Affichage du livre entier - 1827 |
Expressions et termes fréquents
airs amour assez beau Beaumelle beautés Boileau cardinal de Bernis chant chose cieux citer Clément cœur critique déclamation défaut description Dieu différens dire Dorat écrivain épisode épithètes espèce eût fleuve flots foule froid général génie genre Géorgiques glace gloire goût Gresset hémistiche Henri IV Henriade héros heureux hippogriffe homme idées j'ai jamais jour jugement l'Arioste l'art l'auteur l'autre l'épopée l'esprit l'homme l'oreille l'ouvrage loin long-temps Louis Racine Louis XV Lozon main ment mérite métromane mieux mois monde morale morceau mort n'en n'était nature Négus objets ouvrage parler partout passer peindre peint peinture pensée peste peuple philosophie phrase plaisir poëme poésie poëte poétique pouvait premier prose prouve qu'un quelquefois raison religion reste ridicule rien rime rois Roucher Rousseau s'il Saint-Lambert sait sang satire sentir serait seul soleil sort souvent style sublime sujet tableau talent tion tombe tonnerre tragédie vérité versification Vert-Vert Virgile Voilà voit Voltaire vrai yeux Zaïre
Fréquemment cités
Page 172 - A cet air vénérable, à cet auguste aspect, Les meurtriers surpris sont saisis de respect ; Une force inconnue a suspendu leur rage. "Compagnons, leur dit-il, achevez votre ouvrage, Et de mon sang glacé souillez ces cheveux blancs Que le sort des combats respecta quarante ans; Frappez, ne craignez rien: Coligny vous pardonne; Ma vie est peu de chose, et je vous l'abandonne. . . . J'eusse aimé mieux la perdre en combattant pour vous.
Page 134 - Aux murs de Westminster * on voit paraître ensemble Trois pouvoirs étonnés du nœud qui les rassemble, Les députés du peuple, et les grands, et le roi, Divisés d'intérêt, réunis par la loi ; Tous trois membres sacrés de ce corps invincible, Dangereux à lui-même, à ses voisins terrible*. Heureux lorsque le peuple, instruit dans son devoir, Respecte, autant qu'il doit, le souverain pouvoir ! Plus heureux lorsqu'un roi, doux, juste, et politique, Respecte...
Page 96 - Elle aperçoit Henri, se détourne, et soupire. Auprès d'elle est l'orgueil, qui se plaît et s'admire, La faiblesse au teint pâle, aux regards abattus, Tyran qui cède au crime, et détruit les vertus ; L'ambition sanglante, inquiète...
Page 197 - Au pied du mont Adule, entre mille roseaux *, Le Rhin tranquille, et fier du progrès de ses eaux, Appuyé d'une main sur son urne penchante, Dormait au bruit flatteur de son onde naissante : Lorsqu'un cri, tout à coup suivi de mille cris, Vient d'un calme si doux retirer ses esprits.
Page 201 - Quelquefois, dans nos jours consacrés aux douleurs, Par la main du plaisir nous essuyons nos pleurs ; - Mais le plaisir s'envole, et passe comme une ombre; Nos chagrins, nos regrets, nos pertes, sont sans nombre. Le...
Page 223 - Ceux qui de nos hivers redoutant le courroux, Vont se réfugier dans des climats plus doux , Ne laisseront jamais la saison rigoureuse Surprendre parmi nous leur troupe paresseuse. Dans un sage conseil, par les chefs assemblé, Du départ général le grand jour est réglé ; Il arrive , tout part : le plus jeune peut-être Demande , en regardant les lieux qui l'ont vu naître, Quand viendra ce printemps par qui tant d'exilés Dans les champs paternels se verront rappelés.
Page 253 - Des mortels j'ai vu les chimères; Sur leurs fortunes mensongères J'ai vu régner la folle erreur; J'ai vu mille peines cruelles Sous un vain masque de bonheur, Mille petitesses réelles Sous une écorce de grandeur, Mille lâchetés infidèles Sous un coloris de candeur; Et j'ai dit au fond de mon cœur : Heureux qui dans la paix secrète D'une libre et sûre retraite Vit ignoré , content de peu , Et qui ne se voit point sans cesse Jouet de l'aveugle déesse , Ou dupe de l'aveugle dieu...
Page 89 - II parle ; et, défiant leurs nombreuses cohortes , Du palais, à ces mots, il fait ouvrir les portes. A l'aspect de ce front dont la noble fureur Tant de fois dans leurs rangs répandit la terreur, Vous les eussiez vus tous, retournant en arrière, Laisser entre eux et nous une large carrière; Et déjà quelques-uns couraient épouvantés Jusque dans les vaisseaux qui les ont apportés.
Page 201 - Ah ! n'empoisonnons pas la douceur qui nous reste. Je crois voir des forçats dans un cachot funeste, Se pouvant secourir, l'un sur l'autre acharnés , Combattre avec les fers dont ils sont enchaînés.
Page 299 - Neptune a soulevé ses plaines turbulentes : La mer tombe et bondit sur ses rives tremblantes, Elle remonte, gronde, et ses coups redoublés Font retentir l'abîme et les monts ébranlés.